Le compte à rebours du Brexit sera lancé en mars 2017

Par latribune.fr  |   |  313  mots
Theresa May invoquera l'article 50 du Traité européen d'ici la fin mars 2017
La Première ministre britannique a annoncé dimanche dans un entretien à la BBC que la Grande-Bretagne invoquerait l’article 50 du Traité européen enclenchant la sortie du Royaume de l’Union européenne « avant fin mars 2017 ».

Theresa May, qui ouvre ce dimanche après-midi le congrès de son parti conservateur à Birmingham, a précisé dans un entretien accordé à la BBC le calendrier de sortie de l'UE de la Grande-Bretagne. L'article 50 du Traité de Lisbonne est en effet un préalable aux discussions de sortie, qui peuvent elles-mêmes durer deux ans. La Première ministre avait déjà annoncé qu'elle l'activerait avant les élections législatives allemandes de septembre 2017. Dans un entretien au Sunday Times, elle explique qu'elle présentera une nouvelle législation abrogeant le European Communities Act de 1972 qui a présidé à l'adhésion du Royaume-Uni au bloc communautaire européen, lors du discours de la reine devant le Parlement, prévu en avril ou mai 2017.

Contrôle des migrations, jusqu'où ?

Elle promet par ailleurs une "transition en douceur". Pendant cette période, le Parlement britannique pourra décider quelles lois européennes resteront en vigueur.

"Je souhaite parvenir au meilleur accord pour le commerce des biens et services et ce que nous faisons en ce moment... c'est écouter les entreprises ici au Royaume-Uni, écouter les différents secteurs et déterminer ce qui est le plus important pour eux", a-t-elle souligné.

"Il ne peut pas y avoir de retrait soudain et unilatéral. Nous devons sortir suivant une procédure acceptée légalement par la Grande-Bretagne et par les autres Etats membres", a-t-elle précisé lors de son allocution devant les délégués conservateurs.

Elle a assuré en parallèle que son gouvernement répondrait aux attentes des électeurs britanniques concernant l'immigration, sans préciser jusqu'à quel point. Or, selon les cas, cette décision est susceptible d'entraver l'accès du Royaume-Uni au marché unique.

Chris Grayling, ministre des Transports, a pour sa part affirmé dimanche l'intention de Londres de conserver certaines lois européennes concernant le droit du travail et l'environnement.