Le milliardaire George Soros investit 500 millions de dollars en faveur des migrants

Par latribune.fr  |   |  259  mots
Lui-même réfugié juif hongrois à la fin de la Deuxième Guerre mondiale avant de gagner le Royaume-Uni puis les Etats-Unis, George Soros affirme qu'il fera appel à l'Agence de l'Onu pour les réfugiés (HCR) et le Comité international de secours (IRC) pour le guider dans ses investissements.
L'investisseur américain se dit en quête de bonnes idées d'investissements dans des startups, des sociétés établies, des initiatives sociales et des activités fondées par les migrants et les réfugiés eux-mêmes.

L'initiative est assez rare pour être signalée. L'investisseur américain George Soros a annoncé mardi, dans une contribution au Wall Street Journal, un investissement de 500 millions de dollars en faveur des migrants et des réfugiés, espérant que d'autres investisseurs poursuivront la même mission.

"J'ai décidé d'affecter 500 millions de dollars d'investissements aux besoins spécifiques des migrants, des réfugiés et des communautés d'accueil", écrit le milliardaire dans le quotidien économique américain. "Je vais investir dans des startups, des sociétés établies, des initiatives sociales et des activités fondées par les migrants et les réfugiés eux-mêmes", détaille l'homme d'affaires philanthrope.

Le rôle des capitaux privés

Le président du Soros Fund Management LLC se dit en quête de "bonnes idées d'investissement" dans une "variété de secteurs, parmi lesquels la technologie digitale émergenteLes avances dans ce secteur peuvent aider les gens à avoir plus efficacement accès aux services du gouvernement, juridiques, financiers et de santé", souligne l'octogénaire, qui souligne vouloir également montrer que les capitaux privés peuvent jouer un rôle important dans l'aide aux migrants.

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Lui-même réfugié juif hongrois à la fin de la Deuxième Guerre mondiale avant de gagner le Royaume-Uni puis les Etats-Unis, George Soros affirme qu'il fera appel à l'Agence de l'Onu pour les réfugiés (HCR) et le Comité international de secours (IRC) pour le guider dans ses investissements.

(Avec AFP)