Le Royaume-Uni et la Suisse rejoignent à leur tour l'AIIB

Par latribune.fr  |   |  235  mots
L'AIIB, mise en place par la Chine, est considérée comme un concurrent pour la Banque mondiale et à la Banque asiatique de développement.
Selon le ministère chinois des Finances, l'Autriche a également demandé à participer, ce qui porte à 30 le nombre des pays fondateurs.

Le ministère chinois des Finances a annoncé samedi que le Royaume-Uni et la Suisse avaient été officiellement acceptés comme membres fondateurs de la Banque asiatique d'investissement pour les infrastructures (AIIB).

Concurrente de la Banque mondiale et de la BAD

Les Etats-Unis ne voient pas d'un bon oeil l'AIIB, mise en place par la Chine. Elle est en effet considérée comme un concurrent pour la Banque mondiale, basée à Washington, née des accords de Bretton Woods  ainsi que pour la Banque asiatique de développement (BAD), dominée par les Etats-Unis et le Japon. Les Américains craignent notamment que les standards de gouvernance soient insuffisants en matière sociale ou écologique.

30 pays fondateurs

Le Brésil, le grand partenaire commercial de la Chine, a annoncé vendredi qu'il acceptait d'en faire partie. Selon le ministère chinois des Finances, l'Autriche a également demandé à participer, ce qui porte à 30 le nombre des pays fondateurs.

"Nous devons avancer vers la création d'une plate-forme régionale en matière de coopération financière", a déclaré samedi le président chinois Xi Jinping lors d'un forum à Boao dans l'île de Hainan dans le sud de la Chine.

La date limite pour présenter sa candidature est fixée au 31 mars et la banque devrait être mise en place d'ici la fin de l'année avec un capital initial de 50 milliards de dollars.