Les Etats-Unis, premier investisseur mondial dans les énergies renouvelables

La Chine, qui occupait la première place du baromètre EY des pays les plus attractifs pour les investissements en énergies renouvelables, vient de se faire doubler par les Etats-Unis et leur Plan Climat, annoncé au cours de l'été.
la France conserve sa septième place dans le classement. Une position qu'elle doit à l'adoption "longtemps attendue" de la loi de transition énergétique cet été, visant notamment à générer 40% de l'électricité à partir des énergies renouvelables d'ici 2030 (contre 17,7% en 2014).

Responsables de près de 50% des émissions de gaz à effet de serre à eux-seuls, la Chine et les Etats-Unis sont au coude à coude dans le palmarès des plus gros pollueurs mondiaux. Mais, comme le révèle le dernier baromètre trimestriel du cabinet d'audit EY (anciennement Ernest and Young), ils se font également concurrence sur le plan des énergies renouvelables. En 2015, les Etats-Unis ont repris, devant la Chine, la tête du classement des pays les plus attractifs pour les investissements dans le secteur. Tandis que la France pointe à la septième place grâce à sa loi sur la transition énergétique, votée cet été.

- 32 % des émissions de gaz à effet de serre d'ici  2030

Les Etats-Unis, qui avaient été doublés par la Chine l'an dernier, tirent profit du plan climat (Clean Power Plan) - qui vise notamment à réduire de 32 % les émissions de gaz à effet de serre d'ici  2030 - annoncé par Barack Obama cet été et de l'avancement de grands projets d'éolien offshore, juge EY dans ce baromètre trimestriel.

A l'inverse, le ralentissement de la croissance en Chine, la limitation de l'ouverture aux investissements et acteurs étrangers, et les "problèmes de réseaux" électriques dans le pays, ont fait passer le géant asiatique au deuxième rang. Et se voit talonné par l'Inde, à la troisième place.

Avec le Brésil et le Chili, celle-ci "continu(e) (son) ascension dans le classement", note EY. Les trois pays affichant une politique très volontariste de développement des énergies renouvelables.

La France "sur la ligne d'arrivée"

En Europe, le Royaume-Uni sort du top 10 du baromètre pour la première fois depuis douze ans, du fait des "annonces politiques successives visant à réduire ou supprimer les aides pour l'éolien terrestre et les projets solaires", explique EY.

De son côté, la France conserve sa septième place dans le classement. Une position qu'elle doit à l'adoption "longtemps attendue" de la loi de transition énergétique cet été, visant notamment à générer 40% de l'électricité à partir des énergies renouvelables d'ici 2030 (contre 17,7% en 2014).

En mai dernier, la France est devenue le premier pays au monde à introduire une obligation de déclarer les émissions de carbone pour les institutions financières, souligne le cabinet, qui salue le lancement, à la même période, d'un deuxième appel d'offres dans l'éolien offshore et de projets pilotes dans le secteur de l'énergie hydraulique. L'annonce, fin août, du relèvement à 8.000 MW des capacités solaires de la France d'ici 2020, lui vaut également de conserver sa position dans le top 10 du classement.

 (Avec AFP et Reuters)

Commentaires 2
à écrit le 17/09/2015 à 14:31
Signaler
Cont toujours des agences placées aux États-Unis de l'Amérique qui donnent les "notes" côté finances, économie et investissements à chaque pays du monde entier. Nous les applaudissons. Les américains, qu'on aime à la folie, nous font pourtant quelque...

à écrit le 17/09/2015 à 14:21
Signaler
Que tout le monde se dise bien que les annonces ne sont que foutaises theoriciennes : les EnR sont plus que jamais sappées en France et plusieurs boites dans le secteur ferment, comme Hyseo : 15 personnes sur le carreau. Merci Segolene.

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.