Migrants : la politique de Merkel face au test électoral

Par latribune.fr  |   |  258  mots
A la veille du scrutin, Angela Merkel a une nouvelle fois défendu sa politique migratoire, qui a impliqué l'accueil de plus d'un million de migrants l'an dernier en Allemagne.
Les électeurs allemands votent dimanche 13 mars pour élire leurs représentants dans trois Parlements régionaux. Le score de l'AfD, le parti anti-immigration, sera très suivi.

Scrutin à haut risque pour la chancelière Angela Merkel. Sur fond d'âpres débats sur sa politique migratoire du gouvernement, les électeurs allemands votent dimanche 13 mars pour élire leurs représentants dans trois Parlements régionaux: deux Länder de la partie occidentale du pays (le Bade-Wurtemberg et la Rhénanie-Palatinat) et un de l'ancienne Allemagne de l'Est (la Saxe-Anhalt). Treize millions d'électeurs sont appelés aux urnes, soit environ 20% de l'électorat allemand.

L'Alternative pour l'Allemagne (AFD), jeune formation créée il y a trois ans pour contester l'euro, est pressentie comme la grande gagnante de ces scrutins, créditée d'entre 9% et 19% des intentions de vote selon la région. A l'issue du vote dimanche, l'AFD, qui siège au Parlement européen, pourrait être représentée dans la moitié des 16 parlements régionaux.

"L'AFD n'a aucun concept politique"

Une piètre prestation de la CDU serait difficile à gérer pour la chancelière qui doit encore finaliser l'accord sur l'immigration entre l'Union européenne et la Turquie au sommet de l'UE des 17 et 18 mars. Ces élections sont également un test à dix-huit mois de législatives.

A la veille du scrutin, Angela Merkel a une nouvelle fois défendu sa politique migratoire, qui a impliqué l'accueil de plus d'un million de migrants l'an dernier en Allemagne. Le ministre conservateur de l'Intérieur, Thomas de Maizière, a de son côté martelé samedi dans le journal Die Welt:

"L'AFD n'a aucun concept politique et aucune compétence pour trouver des solutions".

(Avec Reuters)