New York accorde une licence à l'opérateur de monnaie virtuelle Coinbase

L'autorité de régulation des services financiers de New York (DFS) a accordé une licence à un opérateur de monnaie virtuelle, Coinbase, pour effectuer des transactions en deux catégories de monnaies virtuelles, l'Ethereum et le Litecoin qui s'ajouteront au Bitcoin.

Coinbase est la 5e société de ce type, autorisée à effectuer des transactions en monnaie virtuelle dans l'État de New York, centre de la finance mondiale. Coinbase a aussi reçu l'autorisation de proposer une carte de paiement établie en monnaie virtuelle.

Ethereum utilise, comme le bitcoin, la technologie Blockchain, un protocole informatique qui s'apparente à une gigantesque base de données publique, sécurisée et partagée où sont inscrites des opérations financières.

"New York va continuer de tracer la voie en matière de technologie financière en encourageant l'innovation de manière responsable tout en protégeant les consommateurs", a affirmé la responsable du DFS, Maria Vullo, citée dans un communiqué.

Une trentaine de monnaies virtuelles coexiste

Le DFS avait accordé la première licence pour utiliser une monnaie virtuelle à itBit Trust Company en mai 2015. Depuis, cinq autres licences ont été accordées, dont celle octroyée à Coinbase, et cinq autres ont été refusées.

Un bras de fer oppose actuellement aux États-Unis le régulateur bancaire fédéral (Office of the Comptroller of the Currency - OCC) aux autorités financières des États sur l'octroi de licences pour les "Fintech" (contraction de finance et technologies), comprenant notamment les émetteurs de monnaie virtuelle.

L'OCC veut imposer une charte fédérale fixant les procédures de contrôle et de risques adéquates, avec des ratios de capitalisation et de liquidités, ainsi que des mesures de protection des consommateurs. Mais il se heurte à un tir de barrage de la part de régulateurs locaux et des petites banques traditionnelles.

Une "perte de souveraineté" monétaire qui pose problème

En annonçant mercredi dernier l'octroi de la licence à Coinbase, Mme Vullo a notamment affirmé que "New York reste déterminé à lutter contre les efforts d'empiètement fédéraux, comme la proposition de l'OCC, pour imposer une charte bancaire unique qui augmenterait les risques et usurperait la souveraineté des États".

Dans un rapport publié en janvier, le Fonds monétaire international (FMI) estimait que les monnaies virtuelles "offrent d'importants avantages potentiels comme une plus grande vitesse de transaction et une plus grande efficacité pour effectuer des paiements et des transferts, particulièrement transfrontaliers (...)" tout en posant "des risques considérables comme véhicules potentiels pour le blanchiment d'argent, le financement du terrorisme, l'évasion fiscale et la fraude".

"Le développement d'une régulation efficace face aux monnaies virtuelles est encore balbutiant. Les monnaies virtuelles sont difficiles à réguler, car elles chevauchent les responsabilités de plusieurs agences au niveau national et opèrent à l'échelle mondiale. Beaucoup sont opaques et fonctionnent en dehors du système financier conventionnel ce qui rend difficile la surveillance des opérations", ajoutait le FMI.

(Avec agence)

Commentaires 2
à écrit le 29/03/2017 à 18:03
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rien ne vaut un ' coin baise' pour se faire baiser je demande a voir combien de gogos vont aller se faire plumer dans les monnaies virtuelles, qui n'ont rien d'une monnaie ( mais sont de tres bons moyens d'echange)

le 01/12/2017 à 22:53
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pff

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