Mobilisation à l'ONU pour couper les vivres à l'Etat islamique

Les ministres des Finances des pays membres du Conseil de sécurité de l'ONU se réuniront la semaine prochaine. L'objectif: mettre en place un front international pour bloquer le financement de l'organisation terroriste.
"Isoler l'EI du système financier international et gêner son financement sont essentiels pour combattre efficacement ce violent groupe terroriste", a déclaré le secrétaire américain au Trésor Jacob Lew, dont le pays assure en décembre la présidence tournante du Conseil de sécurité.

Comment assécher au plus vite le financement de l'organisation terroriste Etat islamique? C'est pour répondre à cette question que les ministres des Finances des pays membres du Conseil de sécurité de l'ONU se réuniront le 17 décembre à New York, a annoncé vendredi le Trésor américain.

Cette réunion - la première du genre - doit permettre de discuter "des moyens additionnels nécessaires (...) pour couper les sources de financement de l'EI et renforcer la capacité des Etats à empêcher le financement du terrorisme", indique le communiqué du Trésor.

"Un front international uni est crucial"

A cette occasion, les pays du Conseil de sécurité, qui compte cinq membres permanents et dix membres non-permanents, adopteront également formellement une résolution de l'ONU visant à concentrer "directement" les sanctions contre l'EI qui a revendiqué les attentats de Paris du 13 novembre. Un des auteurs de la fusillade ayant fait 14 morts mercredi en Californie aurait par ailleurs lui aussi fait allégeance à l'EI.

"Isoler l'EI du système financier international et gêner son financement sont essentiels pour combattre efficacement ce violent groupe terroriste", a déclaré le secrétaire américain au Trésor Jacob Lew, dont le pays assure en décembre la présidence tournante du Conseil de sécurité. "Un front international uni est crucial pour atteindre cet objectif", a-t-il ajouté.

Le sous-secrétaire au Trésor américain en charge de la lutte contre le terrorisme, Adam Szubin, se rendra par ailleurs en Italie, en Allemagne et au Royaume-Uni du 7 au 10 décembre pour échanger avec ses homologues.

(avec AFP)

Commentaires 12
à écrit le 07/12/2015 à 10:59
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EXELENTTE IDEE QUE J AVAIS DEJA ESPLIQUE DANS CE CITE ? QUE LES BANQUES MONDIALES ON LES MOYEN DE BLOQUE LES CAPITAUX DES MAFIEUX RADICAUX ISLAMIQUE?ILS PEUVENT AUSSI LE FAIRE POUR LES EVADEZ FISCAUX QUI FONT AUSSI AUTANT DE DEGAT ECONOMIQUE A TOUS ...

à écrit le 06/12/2015 à 13:59
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Onu ce réveille

à écrit le 05/12/2015 à 19:49
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Hhmm... Dangereux : Cuba s'en était très bien sorti... Certes, il n'avait pas que la banane, mais le cigare aussi.

le 05/12/2015 à 23:22
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très bien, c'est beaucoup dire. Cuba a vivoté grâce à l'aide soviétique puis a survécu grâce à celle du Venezuela qui risque fort de s'éteindre avec la prochaine chute finale du bolivarisme.

à écrit le 05/12/2015 à 16:41
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On n'a pas eu un veto américain? Étonnant!!!!

le 05/12/2015 à 19:50
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Désolé, boy, mais l'onu, c'est les us. Faut se renseigner par-dessus la propagande, parfois...

à écrit le 05/12/2015 à 14:14
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Que l'EI trouve a des clients pour vendre ses "produits", est un élément est un "mystère" de savoir par quels pays voisins peuvent transiter les produits ? Regardons quels sont les voisins très commerçants, directs de l'EI : Israël qui reven...

le 05/12/2015 à 23:25
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La Turquie dont le président est islamiste dit "modéré" qui n'est jamais qu'un islamiste plus patient que ceux de Daesh...

à écrit le 05/12/2015 à 13:59
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Cela aurait du être fait depuis longtemps !

le 05/12/2015 à 23:27
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les zones contrôlées par Daesh auraient dû voir leurs champs de pétrole mis hors d'état de produire sur la minute.

à écrit le 05/12/2015 à 12:36
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Etonnant, la majeure partie des pays qui « sponsorisaient » cette révolution terroriste veulent à présent l’étrangler. Ma foi, il est vrai que ce bébé des services spéciaux américains est devenu insupportable. Couper le biberon ? Je n’y crois pas ...

le 05/12/2015 à 23:34
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On s'est beaucoup mépris sur les révolutions arabes. Partout leur bilan est consternant, Le cas le moins grave est la Tunisie mais le terrorisme islamiste résiduel y "plante" l'économie et on peut légitimement craindre pour la démocratie dans un pays...

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