Emmanuel Macron ou le populisme d'extrême-centre

Nouveau candidat à l'Elysée, Emmanuel Macron joue sur tous les ressorts du populisme. Son image de libéral et de centrisme n'y change rien. Bien au contraire.
Macron, nouveau candidat populiste.

Le voici enfin candidat officiellement, quoique nul n'en ait jamais douté. Ancien ministre de l'Economie, Emmanuel Macron se lance donc avec son propre mouvement, en dehors des partis traditionnels, dans l'élection présidentielle française. Voici quelques jours, dans Le Parisien, un proche du nouveau candidat expliquait que l'élection de Donald Trump aux Etats-Unis « montrait que des candidats anti-système pouvaient l'emporter ». Car l'ancien banquier d'affaires et conseiller de l'Elysée se veut donc « anti-système ». En réalité, sa candidature, aussi choyée soit-elle de certaines élites, apparaît avoir les caractéristiques propres de ce que ces mêmes élites nomment avec un rictus de dégoût le « populisme ». Revue de détail.

 1. La rencontre d'un homme et du peuple

Emmanuel Macron a déclaré sa candidature de Bobigny, symbole des banlieues déshéritées. Il a passé son temps depuis des mois à partir « à la rencontre du peuple » et c'est de ces rencontres que devait surgir après son « diagnostic », son programme. Le jeune candidat parle seul au peuple et, seul, il le comprend. Il en est le porte-parole et celui qui sait traduire sa volonté en termes politiques. Il se passe aisément des structures intermédiaires classiques : partis, sections, structures. Et c'est bien pour cela qu'il n'a nul besoin, lui, ancien ministre du gouvernement de Manuel Valls et ancien conseiller de François Hollande de passer par ces usines à gaz bureaucratiques que sont les primaires, fussent-elles de la gauche. La candidature Macron s'impose parce qu'elle est voulue par le peuple. Elle dépasse les anciennes technostructures politiques. Ce lien direct avec le peuple est une caractéristique première du populisme.

Elle se traduit dans un dédain certain dans son ébauche de programme pour les « corps intermédiaires », visible notamment dans sa volonté de se débarrasser du paritarisme, qui serait inefficace et, de surcroît, qui briderait le désir de liberté et de simplicité du peuple. Ce rejet des corps intermédiaires avait déjà été utilisé avec succès par Nicolas Sarkozy lors de sa campagne de 2007 et elle est aussi une marque de fabrique populiste que l'on remarque aussi notamment dans la critique des médias. Ces derniers épargnent certes relativement Emmanuel Macron et le candidat "d'En Marche !" y a cependant moins recours. Mais dans Le Parisien de ce jour, un autre proche du candidat soulignait que, lui, faisait sa déclaration de candidature à Bobigny et non sur TF1. Le peuple plutôt que les médias.

 2. L'homme avant le programme

Emmanuel Macron se présente, mais son programme est encore flou. Peu importe, car, comme on l'a vu, l'essentiel est bien la « rencontre entre un homme et son peuple ». Emmanuel Macron se suffit à lui-même. Sa personnalité est un programme. Sa jeunesse signifie le mouvement, et donc le « renversement des tables » politique. Son aspect pressé représente sa volonté d'agir. Son expression au milieu de la foule, en marchant, comme dans les conférences TEDx, si apprécié des jeunes entrepreneurs, dit assez sa modernité. Même son passé de banquier et de jeune surdoué joue en sa faveur : voici un jeune homme qui a réussi grâce à son travail. Aussi saura-t-il en faire autant avec la France et donner ses chances à chacun. Du reste, c'est bien là la preuve qu'il ne serait pas ce « professionnel de la politique » qui est désormais un genre honni et typique de l'establishment. C'est ainsi qu'Emmanuel Macron peut se présenter comme « anti-système », malgré ses longues années dans les couloirs du pouvoir.

Cette démarche basée sur la personnalité bien davantage que sur un projet complexe et complet est typique du populisme. Donald Trump a pu l'emporter outre-Atlantique sans réel programme, mais en jouant sur son succès personnel contre une Hillary Clinton qui incarnait l'establishment, malgré un programme exhaustif.

3. Ni droite, ni gauche, bien au contraire

Les « populistes » rejettent le clivage traditionnel droite-gauche. Souvent sous le prétexte qu'il est devenu inopérant, parce que droite et gauche « disent la même chose ». Aussi souvent, ces discours viennent-ils de lieux plus à gauche ou plus à droite qui revendiquent une « pureté » de ce camp, mais ils entendent aller plus loin en rassemblant le « peuple » autour d'eux dans une nouvelle unité qui annulera les divisions anciennes.

Or, que dit Emmanuel Macron ? Précisément que le clivage droite-gauche est inopérant. Là aussi parce que les deux camps « disent la même chose ». Il partage donc la caractéristique du populisme. Mais la différence est que cette division artificielle empêche, selon le nouveau candidat, de passer des paroles à l'action. Aussi Emmanuel Macron cherche-t-il non pas une « pureté » venant d'un des deux camps, mais une pureté de la fusion des deux camps. Il est, pourrait-on dire, d'extrême-centre, mais il est bien néanmoins populiste. L'unité nationale est détruite par un clivage stérile et ne peut donc être reconstruite que par un homme incarnant la vérité de la volonté populaire.

4. Simplisme et formule magique

Il est un peu exagéré de dire qu'Emmanuel Macron n'a pas de programme. Son programme tient en un mot : « réformes ». Avec les réformes, devenues synonyme de « modernité » et de « mouvement », tout ira mieux. La France redeviendra une grande puissance économique, elle retrouvera le plein emploi et la croissance. Ce qui manque, ce sont des « réformes ». Il y a dans ce discours un langage simpliste qui vise à convaincre une population désabusée qui ne croit plus en rien et qui est travaillé depuis des décennies par un discours de « blocages » et de « conservatismes ». Emmanuel Macron tente de jouer sur cette absence d'espoir en promettant des lendemains enchanteurs après les « réformes ».

De quelles réformes parle-t-on ? Sont-elles vraiment efficaces ? S'inscrivent-elles réellement dans un projet économique plus global ? Emmanuel Macron n'en a cure. Il divise le monde en deux, et le site Internet de son mouvement le confirme : on est soit  « en marche » et alors, on est contre la pauvreté, la décadence, la dépression ou on « reste assis sans rien faire » et alors on est dans le camp des méchants. Le « Macronisme » est un manichéisme basé sur le seul mouvement. Ce qui bouge est bon, ce qui ne bouge pas est mauvais. Et ceci suffit. Ce simplisme ne s'ennuie pas de réflexion sur l'effet réel des réformes, sur les échecs et les insuffisances des réformes ailleurs, sur les récentes alarmes de l'Organisation internationale du travail (OIT) sur la dérégulation des marchés de l'emploi. Emmanuel Macron en appelle non pas à la raison, mais aux sentiments d'une population qui se sent prise au piège de la réalité économique et à qui il promet de s'en sortir, puisque, pour sortir, il faut bouger. C'est ici une caractéristique parfaite du populisme.

5. Fustiger les blocages et une partie de la société

Puisque le mouvement est le bien absolu, le mal c'est le « blocage ». « La France est bloquée par tous les corporatismes », a lancé Emmanuel Macron ce mercredi 16 novembre à Bobigny. Ces « corporatismes » sont l'incarnation du passé d'ancien régime, ce qui fait, par transitivité, du porteur de ce discours un révolutionnaire, un héritier des grandes figures de 1789. Mais le blocage, le « corporatisme », c'est l'autre. Emmanuel Macron va lutter contre les blocages et ceux qui les portent. De qui s'agit-il ? De tous ceux qui refusent de bouger, bien sûr, de ceux qui « profitent du système » : les fonctionnaires, les notaires, les politiques, les assistés. Le populisme de droite fustige les immigrés, le populisme de gauche les classes aisées, le populisme du centre ceux qui ne veulent pas des « réformes ». Emmanuel Macron n'échappe pas à ce classique du populisme : trouver un ou plusieurs boucs émissaires qui empêcheraient les « braves gens » de se réaliser eux-mêmes.

Car c'est cela le centre du discours d'Emmanuel Macron : il veut permettre à chacun de réaliser sa vie par ses propres moyens. Il incarne en ceci le rêve perdu d'une classe moyenne qui souhaite progresser en permanence dans la société. Emmanuel Macron reprend donc le vieux rêve de la bourgeoisie française : en cultivant ses intérêts personnels, on fait profiter l'ensemble de la société. D'où son idée de « nationaliser » les assurances sociales plutôt que de les faire traiter par les « corporations ». Le problème, pour lui, est donc juste de laisser le jeu de ces intérêts se développer librement. Or, ce jeu est bloqué par les « envieux » et les « profiteurs ». Et ce sont eux qu'il faut mettre au pas et écarter du chemin. Afin que, le « Français moyen » profite pleinement du capitalisme. Evidemment, ce combat, tant désiré par le peuple ne peut être porté par une classe politique qui fait partie des « profiteurs » du système et fait taire les aspirations légitimes du peuple. Aussi a-t-on besoin qu'un homme se lève au-dessus des partis pour écraser ces serpents au nom du peuple. Ce sera Emmanuel Macron qui joue bien sur l'opposition entre élites et peuple. Le parallèle est, ici, parfait avec les autres populismes, de gauche comme de droite.

Emmanuel Macron a beau être vu avec des regards amoureux par certains membres de l'élite politique, médiatique et économique, ses ressorts sont donc bien ceux du populisme. Du reste, pas davantage que Donald Trump ou les défenseurs conservateurs du Brexit, Emmanuel Macron n'est réellement « hors système ». Il porte un discours que nient ses actes passées et qu'il cherchera, pendant sa campagne, à faire oublier.

Commentaires 40
à écrit le 22/12/2016 à 8:35
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Votre article est très à charge et pas tout à fait honnête. Certes, Macron a de populiste qu'il se positionne comme un candidat d'un certain peuple progressiste. Il utilise bien par ailleurs les ficelles de la comm et du marketing... Mais d'un, forc...

à écrit le 18/11/2016 à 6:50
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Est-ce qu'on peut arrêter de parler de M. Macron comme un banquier d'affaires passé ensuite à l'Élysée ? Ce monsieur est d'abord un fonctionnaire, brillamment sorti de l'ENA dans l'Inspection des finances. Il a bénéficié d'un gigantesque coup de p...

le 22/12/2016 à 8:37
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Tout à fait d'accord mais c'est heureusement repris dans un autre article, plus "équilibré" dira-t-on, de ce même journal : http://www.latribune.fr/economie/france/retrospective-2016-2-et-alors-macron-arriva-625944.html

à écrit le 17/11/2016 à 16:31
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MACRON VEUT CIRCONVENIR AUX DESIRS DU PEUPLE? EN LANCENT QUELQUE IDEES INTERESSANTES/ LE TOUS A LA CARTE? POUR POUR TOUS FALLER Y PENSEE? MAIS POUR L INSTANT ON N EN SAIT PAS ASSEZ SUR SONT PROGRAME POUR LUTEZ CONTRE LE CHOMAGE LA OU DES PROFESTIONN...

à écrit le 17/11/2016 à 9:05
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Micron est un asteroide, et non une etoile filante, comme certains le suggerent. Un asteroide est un petit morceau de rien, tout comme micron, d'ou son nom. Il explosera bientot en vol, a cause de la surchauffe. Il s'est fichu a dos le microcosme de...

à écrit le 17/11/2016 à 8:51
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Macron vit encore au moyen age, dans un monde sans énergie.

à écrit le 17/11/2016 à 0:23
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" Populisme ", mot très employé ces temps-ci (par certains ..) après le Brexit et l'élection de Trump. Donc l'employer pour définir Macron qui représenterait l'anti-système, ça ne colle pas . Sauf cette définition par Laurent Mauduit : " Emmanuel Mac...

à écrit le 16/11/2016 à 23:32
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Comme il le dit si le populisme est de s adresser au peuple directement quel est le probleme a etre populiste? Le populisme est pour moi le fait de dire au peuple ce qu il veut entendre. Macron a je pense le courage de dire qu'il faut sortir d une so...

à écrit le 16/11/2016 à 21:18
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Monsieur Godin a voulu faire un article racoleur, comme une bonne partie de la presse française. Le débat enregistré la semaine dernière sur Mediapart, permettant d'approfondir les points vue d'E. Macron était autrement intéressant (même si j'ai ar...

le 22/12/2016 à 8:40
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Tout à fait d'accord... La question peut être aussi : "Pour qui roule peut-être déjà M. Godin ?"

à écrit le 16/11/2016 à 19:58
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Taxer Macron de populiste, pour quelqu'un qui écrivait il n'y a pas si longtemps les louanges d'Alexis Tsipras: je crois rêver (et je suis grec d'origine). Monsieur Godin, vous devenez pénible avec votre propagande de gauche bienpensante. Vous voulez...

à écrit le 16/11/2016 à 19:10
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Bravo pour cette analyse impeccable qui fait aussi du bien. On peut ajouter qu'il n'est pas raisonnable de se dire centriste et libéral le vrai libéralisme étant un extrémisme libertarien, intéressant d'ailleurs et que j'aimerais vraiment voir à ...

à écrit le 16/11/2016 à 17:58
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Qu'est-ce qu'il fait, qu'est-ce qu'il a, qui c'est celui-là ? Complètement toqué, ce mec-là, complètement gaga Il a une drôle de tête ce type-là Qu'est-ce qu'il fait, qu'est-ce qu'il a ? Et puis cha bagnole les gars Elle est drôlement bizar...

à écrit le 16/11/2016 à 17:04
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Je comprends, Romaric Godin, qu'on veuille frapper les esprits avec des titres qui choquent, mais franchement je n'ai pas du tout l'impression que Macron soit un populiste. Qu'il cherche à séduire, évidemment, en particulier sur sa personne et son d...

à écrit le 16/11/2016 à 16:24
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Vous n'avez plus que ce mot à la bouche, pardon dans vos articles: le populisme, pour définir ce qui ne vous conviendrait pas. C'est lassant et complètement contre productif.

à écrit le 16/11/2016 à 16:22
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Comment osez vous mettre le mot peuple sur le nom de M. Macron. Lors de son pèlerinage populiste ( mot synonyme de moins que rien dans la bouche d'un politique) à Bobigny il n'y avait rien de populaire et même plus du mépris pour le peuple et pour ca...

le 16/11/2016 à 17:28
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Et associer peuple à la blonde millionnaire et son parti ne vous pose aucun problème ? Probablement aucun, non ?

à écrit le 16/11/2016 à 16:15
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Macron le "Young leader" de la french american foundation et membre du groupe Bilderberg deux lobbies de l'oligarchie est surement anti-système. On pourrait dire aussi qu'il est passé par Rothschild et Lazard ce qui le rend encore plus proche du peu...

à écrit le 16/11/2016 à 16:11
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Bonne analyse de R.Godin. Le cas Macron peut se résumer en trois mots : culot, imposture et banalité.

à écrit le 16/11/2016 à 15:17
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Les médias, les journalistes, perdent leurs crédibilités à se coucher sur les positions des partis traditionnels. Nous savons la perte terrible de crédibilité des politiques, et nous connaissons (une évidence depuis le Brexit et l'élection américaine...

à écrit le 16/11/2016 à 13:57
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Au lieu d'accumuler des chiffres et participer a la surenchère, essayer de proposer dans un premier lieu des orientations et un nouveau modèle.

à écrit le 16/11/2016 à 13:32
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Il dit vouloir une "révolution démocratique". Mais en quoi, dîtes-moi ! en quoi cet homme est un partisan de la démocratie, alors que ses principales lois (loi macron et Loi El Khomery téléguidée par Macron) n'ont pu passer que par des recours brutau...

le 16/11/2016 à 15:57
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D'autant que cette loi El Khomri ou Macron vient directement de la commission europenne , voir les belges qui en font les frais aussi en ce moment avec la loi Kriss peeters pratiquement identique à la notre (voir les manifs de militaires en ce momen...

le 16/11/2016 à 16:28
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Affirmatif a 100% avec vous avec cette couverture médiatique qui en rappelle une autre il y a pas longtemps le réveil sera douloureux ......(Clinton)

à écrit le 16/11/2016 à 13:30
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excellent ;-))

à écrit le 16/11/2016 à 13:24
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Une bonne partie des francais ne comprends plus ou n'accepte plus les clivages gauche droite qui ont certes contribué a construire notre modele social, mais qui est trop manichéen aujourd'hui pour faire évoluer notre pays: les politiques tombent dans...

le 16/11/2016 à 14:10
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+1

le 16/11/2016 à 19:57
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Réponse intelligente à des propos convenus. Surtout ne changeons rien suggère l'"élite".

à écrit le 16/11/2016 à 12:58
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Whaouh, il vous a mis en rogne le Macron, Mr Godin. 1, la rencontre d'un homme et du peuple, c'est la définition de la Présidentielle dans la V ème République. Vous pouvez ne pas aimer, mais pour une fois qu un type de gauche intègre le code, il f...

le 16/11/2016 à 15:29
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'il veut renforcer les syndicats au niveau des branches et des entreprises. C'est pour moi leur role premier, plutôt que des réunions stériles et politiques lors de chaque réforme. On a besoin de syndicat, Macron en est pleinement conscient.' Les ...

le 16/11/2016 à 16:18
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Ces derniers temps, le peuple a rencontré Mitterand (2x), Chirac (2x), Sarkozy et Hollande et si ça se trouve il va percuter Lepen fille. Par contre il a raté, Mendes-France, Rocard, Delors et Jospin (le dernier premier ministre à avoir eu un bila...

le 16/11/2016 à 19:56
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Votre analyse est tout à fait pertinente. Je crois que malheureusement Monsieur Godin a voulu faire un article racoleur, comme une bonne partie de la presse française. Le débat enregistré la semaine dernière sur Mediapart permettant d'approfondir l...

le 16/11/2016 à 21:44
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@@nico 1: En Allemagne on voit des syndicats ultra puissants dans les branches et dans les entreprises. Le nombre de leurs adhérents et leur présence dans les conseils d'administration est infiniment plus efficace que les Grenelles et autre sommet à ...

à écrit le 16/11/2016 à 12:24
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Encore une excellente analyse de Romaric Godin. Le populisme d'extrême centre, génial, avec Bayrou ça en fait deux. Deux de trop. Plus une à l'extrême droite et un à l'extrême gauche. C'est quatre de trop... Non, cinq, j'oubliais Paul Bismuth, champi...

le 16/11/2016 à 12:52
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:D La drogue, c'est mal.

le 17/11/2016 à 8:07
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Arriver à associer "Macron" et "hitler" dans la même phrase dans cette forme de parallèle relativiste est une performance qui impressionne, l'intelligence de votre remarque illumine cette zone de commentaire. C'est le dernier degré du sectarisme gauc...

à écrit le 16/11/2016 à 12:13
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À lire la presse aujourd'hui, on ressent bien qu'elle est anti Macron et qu'elle fera feu de tout bois pour tenter vainement de le discréditer auprès de l'opinion publique. Visiblement les médias français n'ont pas compris la leçon de la campagne US....

le 16/11/2016 à 13:16
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Macron est un nouveau diseur. Aucun bilan, rien. Et vous l'écoutez et vous voulez voter pour lui. Juste parce qu'il a une bonne tête de gendre idéal.

le 16/11/2016 à 13:29
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Sérieusement, Macron anti-système ? Hilarant !

le 16/11/2016 à 20:00
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Oui, mais encore plus marquant ce sont les grosses ficelles utilisées par les médias : il n'a pas de programme (c'est normal, puisque ce sont les adhérents d'En Marche qui le co-construisent), c'est un traître ( c'est vrai que les autres sont de jeun...

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