En meeting à Paris et Marseille, Fillon et Mélenchon mobilisent leurs soutiens à deux semaines de l’élection

Par latribune.fr  |   |  305  mots
Les candidats mobilisent leurs troupes à deux semaines du scrutin
Alors qu’un Français sur trois se déclare indécis à l’approche du scrutin, les écarts dans les sondages se resserrent entre les favoris. François Fillon et Jean-Luc Mélenchon, qui se rapprochent d’Emmanuel Macron et Marine Le Pen, tiennent tous deux un meeting ce dimanche 9 avril.

Selon les dernières enquêtes d'opinion, Emmanuel Macron et Marine Le Pen se qualifieraient le 23 avril pour le second tour de l'élection. Tous deux enregistrent cependant une légère baisse dans les intentions de vote,  à environ 23%.

Handicapé par les affaires qui ont entaché sa campagne ces dernières semaines, François Fillon a déclaré vendredi en meeting "Tout ce qui ne tue pas rend plus fort". Persuadé de pouvoir encore l'emporter au mépris des sondages, comme il l'avait déjà fait à l'issue primaire de la droite, il mise sur 20,000 personnes pour son son meeting organisé à Paris Porte de Versailles.

Mélenchon se hisse au niveau de Fillon

A l'autre bout de l'Hexagone, Le candidat de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon, qui a bénéficié ces derniers jours d'une dynamique le portant au même niveau que le candidat de la droite avec environ 19% d'intentions de vote au premier tour, tient lui aussi un grand meeting  à Marseille où il espère accueillir des dizaines de milliers de partisans.

Macron affiche sa prudence pour mieux mobiliser

Pendant ce temps, Emmanuel Macron, pourtant favori des sondages avec la candidate d'extrême-droite, affirme ce dimanche dans un entretien au Journal du Dimanche (JDD) : "Rien n'est fait! Nous entrons dans une phase cruciale".

Dans ce même entretien, il affirme son intention d'effectuer "un tour des capitales européennes" pour proposer de "doter la zone euro d'un vrai budget" et "pour une vraie Europe à 27 de l'environnement, de l'industrie et de la gestion des migrations".

Visant directement le candidat de la droite, il dit également vouloir soumettre un projet de loi de moralisation de la vie politique "avant les législatives" de juin, qui prévoira en particulier "l'interdiction du népotisme pour les parlementaires, qui ne pourront salarier aucun membre de leur famille".