
LA TRIBUNE - Les mesures proposées par votre gouvernement aux créanciers, lundi 22 juin, n'augurent-elles pas d'un retour à l'austérité mise en place par les gouvernements précédents?
Georges Katrougalos - Ce sont des mesures dures, mais ce n'est pas un retour aux anciens programmes d'austérité. Les mémorandums cherchaient à transformer la société grecque par la dérégulation et la mise en place d'un agenda néolibéral en réduisant les droits sociaux. Nous, nous entendons maintenir ces droits. C'est essentiel, et nous avons beaucoup insisté pour qu'une loi sur le rétablissement des négociations collectives soit déposée au parlement.
Certaines des mesures proposées risquent cependant de peser lourd sur l'économie grecque...
Nous avons accepté des mesures fiscales qui sont contraires à notre logique, notamment le relèvement de la TVA. Mais nous l'avons fait par nécessité. Nous ne voulons pas accepter de nouveaux prêts, parce que ce serait un retour au mémorandum avec une conditionnalité qui inclurait inévitablement des mesures néolibérales. Cette année, nous voulons financer les dépenses de l'Etat par nos revenus propres, et c'est pourquoi nous avons recours à une taxation qui n'est pas socialement juste, notamment parce que nous n'avons pas eu le temps de modifier notre système fiscal. L'an prochain, nous prendrons des mesures plus justes.
Pensez-vous que votre majorité vous suivra ?
Oui. C'est un compromis dur, mais viable. Il n'aura pas de difficulté à passer au parlement.
Pourtant, on entend beaucoup de mécontentement au sein de Syriza...
C'est normal puisque ces mesures ne sont pas dans notre logique. Mais j'ai confiance. Les députés comprendront qu'il n'y a pas d'autre solution.
Pour vous, cependant, un accord doit inclure un accord sur la dette. Vous contenterez-vous de promesses comme le gouvernement Samaras ?
Non, nous voulons quelque chose de plus concret. Sans doute ne peut-on pas immédiatement avoir le détail d'un aménagement de la dette, mais il faudra plus que de vagues promesses.
En quelque sorte, vous tentez d'acheter du temps ?
Nous n'avons pas eu le temps nécessaire et l'espace nécessaire pour changer de politique. Nos partenaires européens ont utilisé la dégradation économique et le facteur de liquidités pour nous asphyxier et faire pression sur le gouvernement. C'est pourquoi nous avons dû accepter ces mesures dans un environnement détérioré. Mais ceci nous permet d'appliquer enfin notre programme dans d'autres domaines, notamment dans l'administration qui a été soumise à la logique du mémorandum et qu'il faut désormais rendre plus efficace et plus démocratique. Avec ces mesures, nous gagnons du temps pour appliquer notre programme.
c'est une blague ?
mr Godin aurait pu ajouter dans cet article , que l'imperatif ..cette semaine ...est de recevoir les 1,5 milliards du FMI , pour ....payer les fonctionnaires et les pensions !
il est comme ses collègues du gouvernement , ce mr Katrougalos ,et il ne manque pas d'humour , avec son : " demain on rase gratis ".
Qu a t il fait depuis ? Quelle mesures ont elles ete prises et mise en application ?
Qu a til fait de la liste Lagarde ? Nothing !
Arretez ce cirque ! On en a tous RAS-LE-BOL !!!
Croyet vous sincerement que les autres 16 vont applaudir un 3 eme plan de sauvetage ?? Bonne blague !
Par ailleurs le type de négociations à mené frontalement et brutale a amener les négociateurs de la troïka à pilonner dur sur la Grèce.
C'était gagné d'avance, car la position de la Grèce n'est pas tenable.
Alors s'agissait il de rendre Tsipras et son gouvernement lucide ou de façon plus machiavélique d'aider Tsipras à convaincre sa majorité en jouant un pseudo jusque boutiste.
Alors c'était toujours correctes mes analyses quand je disais que la Grèce était en position de force. D'ailleurs mes propos étaient souvent censurés à cause de cela, je pense, j'espère que cette fois-ci mon comment ne soit pas "modéré". merci.
Donc, avec des "revenus"propres" IL EST CERTAIN qu'il n'y arrivera pas ? Avec D'AUTRES revenus ? Ce ne serait pas si impossible ? Parole de grec bien entendu ?
"Je vous jure, les yeux dans les yeux, que je n'ai pas, que je n'ai pas eu, de compte en Suisse"
"Mon ennemi c'est la finance"
"Je ne me représenterai pas"
etc...
Les Grecs ont bon dos.
Le chien rampant n'est pas Tsipras mais F Hollande qui a beaucoup à apprendre du courage politique de Tsipras.
porter des jugements sur l’apparence des individus dénote d'une certaine bassesse d'esprit... A moins que ce soit de l'humour de bas étage... ce qui n'est guère mieux.
Décidément, même en tombant aussi bas, en vous en prenant au physique d'une personne, vous êtes encore à la ramasse.
On va se cotiser pour lui offrir un rasoir.
Ils ont eu 320 milliards de credit, ils ont tout dépensé, ils ne peuvent pas rembourser, on leur accorde encore une facilite de remboursement...
Et Romaric leur demande s'ils sont d'accord...
Romaric et les Grecs, il est temps de revenir dans le monde reel.
Expliquez-vous ! Ou alors retournez lancer des fléchettes au PMU...
D'autant que ça ne change rien au fait que la population ne voit pratiquement rien de l'argent actuellement prêté.
Si l'argent prete par les Etats a servi a rembourser les banques, c'est bien parce que la Grèce avait dépensé l'argent prêté par les banques! Ils ont donc bien brule 320 milliards d'Euros. S'ils ne remboursent pas, ce sont bien les contribuables européens qui devront rembourser.
Conclusion: un peu d'arithmétique est toujours utile quand on parle d'argent.
Pourtant, Monsieur Godin, vous nous repetiez dans tous vos articles que le "noeud coulant" ne fonctionne pas et ne fonctionnera pas.
Desormais, le seul espoir reside dans une fronde de certains membres de Syriza ou d'Anel afin que cet accord ne puisse pas obtenir la majorite parlementaire.
A déjouer tous les pronostics et à tenir 6 mois avec une alliance de circonstance (ANEL, droite souverainiste et chrétienne) pour sauver l indépendance du pays, contre tous les partis grecs europeistes et contre le KKE, qui préférerait voir la droite revenir au pouvoir,
A tenir tête, durant tous les sommets possibles et imaginables, à toute l oligarchie europeistes et à leur clientèle intéressée des nouveaux entrants (Baltes, etc) ,
A rester populaire, voire plus qu'avant les élections,
A ne pas céder sur l essentiel des lignes rouges fixée en janvier,
A garder de bonnes relations avec la Russie, malgré les pressions de toutes sortes,
A garder une armée sous contrôle et suffisamment puissante, capable de preserver l intégrité du territoire et surtout l espace maritime, enjeu majeur dans un futur proche, à cause des forages pétroliers et gaziers.
Peut mieux faire, certes, mais pas trop mal dans un pays où l économie à subi un cataclysme digne d une guerre, grâce à la potion magique de la Troïka.
maintenant si la france qui donne des lecons de morale a tt le monde avec ses 4% de deficit peut faire pareil, c'est encore mieux
Au fait, dans quelle entreprise travaillez-vous ?
L'agence OTE de la rue Polyzoidi ?
Résultat de l expérience Syriza : la position d Angela Merkel est confortée en Europe, l Italie et la France qui demandaient des ajustements des politiques d austérité se sont ralliées à sa position.
Tout gouvernement qui voudra modifié sérieusement le contexte sera comparé à la tragicomédie grecque...Merci Syriza d avoir fait sauté par vos caricatures toute alternative crédible
La politique noble est silencieuse, elle tente, échoue, se relève et tente à nouveau jusqu'à ce qu'une modèle réussisse enfin au point de devenir un standard, une voie pour les gens au quotidien.
Bref, tout l"inverse de ce qu'on a vu. C'était contenu dès le départ. La jeunesse grecque mérite bien mieux.
Odieux ! La jeunesse grecque sait exactement ce qu'elle veut et ce n'est pas en restant dans la zone euro que la Grèce pourra lui offrir un avenir. Encore merci à Syriza et j'espère de tout coeur qu'ils ne lâcheront rien ! Oute vima piso !
Mais comme en face, les argentiers du système, ne veulent pas faire une croix sur leur joujou qui s appelle l Euro et qui risque de sombrer, on se retrouve avec les deux parties qui essaient de gagner du temps.