Brexit : Theresa May donne la priorité au contrôle des frontières

La priorité du gouvernement britannique dans les négociations sur le Brexit sera le contrôle de l'immigration en provenance de l'Union européenne, selon la Première ministre britannique Theresa May.
"Nous pourrons avoir le contrôle de nos frontières, de nos lois... C'est ce pour quoi les gens ont voté" pour le Brexit, estime la Première ministre britannique.

La Première ministre britannique Theresa May a laissé entendre dimanche qu'elle donnerait la priorité au contrôle de l'immigration en provenance de l'Union européenne lors des négociations sur le Brexit. "Nous pourrons avoir le contrôle de nos frontières, de nos lois... C'est ce pour quoi les gens ont voté le 23 juin" (date du référendum sur l'appartenance à l'UE), a-t-elle déclaré, en réponse à la question de savoir à quoi elle allait donner la prévalence, sur la chaîne Sky News.

Libre circulation des personnes

"Mais bien sûr nous voulons toujours le meilleur accord possible pour nous, pour que nos compagnies puissent continuer à commercer avec et à l'intérieur de l'Union européenne", a-t-elle ajouté alors que pour Bruxelles et les autres capitales européennes, l'accès au marché unique ne va pas sans la libre circulation des personnes. Reste que Theresa May refuse de dévoiler sa stratégie de négociation avant l'activation de l'article 50, qui lancera la procédure de divorce d'avec l'UE, ce qu'elle compte faire avant la fin du mois de mars, a-t-elle confirmé.

Démission de l'ambassadeur britannique auprès de l'UE

Une grande partie des entreprises britanniques s'inquiètent d'être privées de l'accès au marché unique, qui permet de commercer avec tout le reste de l'UE librement, et guettent le moindre signe en provenance du gouvernement. Dans la semaine, l'ambassadeur britannique auprès de l'UE Ivan Rogers avait même démissionné avec fracas, estimant que le raisonnement du gouvernement était "confus" et qu'il ne connaissait pas lui-même ses objectifs. "Oui, nous prenons du temps pour examiner la situation (...) car nous sommes face à des questions complexes", a pour sa part expliqué dimanche Theresa May.

(Avec AFP)

Commentaires 11
à écrit le 09/01/2017 à 14:50
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Priorité aux controles au frontières bien sur, par contre le NHS sombre pitoyablement (NHS = National Health Service). Il savent vraiment pas ou mettre leur priorités.

à écrit le 09/01/2017 à 11:21
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Le Royaume-Uni est incapable de se débrouiller seul. Ils n'ont même pas de négociateur à la hauteur. Ce sont tous des rigolots. Le pire, c'est qu'ils semblent s'en rendre compte, mais que leur égo démesuré les empêchent de l'admettre. Pourtant, à le...

le 09/01/2017 à 14:31
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Désolé de vous dire, qu'ils seront toujours dans l'Europe mais qu'ils veulent quitter l'Union Européenne de Bruxelles!

à écrit le 09/01/2017 à 10:19
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Ca qui me fait rire surtout, c'est qu'au début des années 2000 c'est le Royaume-Uni, sous Bliar (volontaire), qui a le plus poussé à l'élargissement vers l'est; pour diluer l'influence de Chirac et Shroeder et pousser l'UE vers une solution de libre ...

à écrit le 09/01/2017 à 2:46
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C'est tourt? Le brexit est donc uniquement a cause de l'immigration?

à écrit le 08/01/2017 à 23:59
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On dirait qu'ils ne sachent pas très bien comment se sortir de ce bourbier, en fait personne chez eux croyait au Brexit Qu'ils ne s'attendent pas à des cadeaux de l'EU.

à écrit le 08/01/2017 à 20:07
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La GB est une île, il me semble simple de contrôler les frontières..... Quel que garde frontières dans les ports et les aéroports.. L'affaire devrait être rapidement entendus.... Mais cela ne réglera le problème de ce pays.....

à écrit le 08/01/2017 à 19:15
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La libre circulation des personnes reste un Casus Belli pour l'UE : Theresa May se dirige donc vers un "Hard Brexit", c'est à dire une rupture totale ! Les entreprises devront donc faire leur choix si elles veulent commercer avec l'europe !

à écrit le 08/01/2017 à 18:55
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ils pourront toujours faire du business mais avec des taxes :))

à écrit le 08/01/2017 à 18:37
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On comprend bien que les prêcheurs néolibéraux stimulés au dogme et donc au prêt à penser ne comprennent pas que l'on puisse prendre le temps de réfléchir. Et oui à phénomène nouveau, réflexions nouvelles, la réponse de May a encore été la bonne....

à écrit le 08/01/2017 à 18:31
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Si le RU refuse la libre circulation des européens (et seulement des européens puisque pour les pays non membres de l'UE il pouvait déjà, n'étant pas dans Schengen, accueillir qui il voulait) il peut faire son deuil définitif de son accès au marché e...

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