
Alexis Tsipras rend les armes. Ce jeudi 9 juillet à 21 heures, le gouvernement grec a remis au Mécanisme Européen de Stabilité (MES) un plan de « réformes » détaillé afin d'obtenir un financement de 53.5 milliards d'euros sur trois ans.
Excédents à réviser ?
Globalement, ce plan (que l'on peut retrouver ici en intégralité) est assez proche du projet du 26 juin, version légèrement modifiée de celle du 25 juin présentée par les créanciers et rejetée par les électeurs grecs le 5 juillet. C'est donc un plan sévère, prévoyant un excédent primaire (avant service de la dette) de 1% en 2015, 2 % en 2016, 3 % en 2017 et 3,5 % en 2018. Mais Athènes précise qu'elle demande à réviser le « chemin » de ces excédents au regard des « récentes développements économiques. »
Les économies proposées
Pour parvenir à ces objectifs, il sera imposé un taux normal de TVA de 23 %, notamment sur les restaurants et un taux réduit de 13 % sur les hôtels, l'alimentation de base et l'énergie. La décote de 30 % dans les îles sera progressivement supprimée en partant des îles les plus riches. Si les objectifs sont atteints, elle sera maintenue dans les îles les plus pauvres. Une revue aura lieu fin 2016.
Concernant les retraites, la proposition grecque prévoit une réduction des dépenses de 0,25 % à 0,5 % du PIB en 2015 et de 1 % du PIB en 2016. L'âge de départ à la retraite sera de 67 ans en 2022. Le gouvernement demande que la suppression du complément de retraite pour les plus fragiles, l'EKAS soit reportée à fin 2019 au lieu de fin 2018. Mais sa suppression commencera immédiatement par les 20 % qui touchent le plus. La retraite complémentaire sera gelée jusqu'en 2021. Les cotisations santé des retraités seront portées de 4 % à 6 %.
Le programme prévoit par ailleurs des réformes ambitieuses (mais acceptée par le gouvernement depuis longtemps) de l'administration fiscale, notamment. Les réformes du marché du travail seront mise en place en accord avec les standards de l'OCDE qui sont acceptés par Athènes. Enfin, des hausses de taxes et d'impôts sont prévues : sur les sociétés (de 26 % à 28 %), sur les compagnies maritimes ou le luxe. Davantage de privatisations sont aussi proposés. Les dépenses militaires sont réduites de 100 millions d'euros en 2015 et de 200 millions d'euros en 2016. Moins que ce que demandaient les créanciers. En tout, les mesures s'élèvent à 13 milliards d'euros sur trois ans, soit en moyenne plus que les 8 milliards d'euros de la proposition de Syriza du 22 juin.
Victoire posthume du « oui » ?
Politiquement, la pilule sera difficile à faire accepter par Syriza, le parti au pouvoir. La Vouli se réunira pour voter le texte en procédure d'urgence (jadis honnie par Syriza) vendredi. Le texte proposé ressemble, il est vrai, à une victoire posthume du « oui » puisque le plan légèrement modifié du 25 juin est désormais proposé par Alexis Tsipras. Selon le Guardian, le premier ministre interpréterait ce « non » de dimanche avant tout comme le renouvellement de son mandat, qui le renforcerait dans sa capacité à prendre le « meilleur parti » pour le pays. Or, faute de liquidités, l'économie grecque se meurt rapidement. La situation s'aggrave de jour en jour. Et le premier ministre ne veut pas prendre le risque, ni l'initiative, d'un Grexit. Il doit donc faire des concessions importantes.
Ceci convaincra-t-il la gauche du parti, qui peut représenter 70 des 149 députés de Syriza ? C'est loin d'être sûr. Et déjà, selon Proto Thema, le ministre de l'Energie Panagiotis Lafanzanis, représentant de l'aile gauche, et le chef des Grecs Indépendants, Panos Kammenos, ont refusé de signer le projet de loi. Certes, pour le faire accepter, Alexis Tsipras disposera de quelques atouts : il n'y aurait pas de coupes dans les salaires et (presque pas) dans les retraites, ce qui préserve une importante « ligne rouge » du gouvernement hellénique. Par ailleurs, Alexis Tsipras pourrait tenter de négocier deux concessions importantes dimanche lors du sommet européen.
Un plan d'investissement
La première est un plan d'investissement. Selon nos informations, Athènes demanderait que le « plan » de 35 milliards d'euros promis par Jean-Claude Juncker, qui n'est en réalité que le déblocage des fonds structurels et agricoles actuellement bloqués par la commission européenne, serait rapidement mis à disposition du pays afin de créer un « choc positif » pour compenser les effets des mesures d'austérité. Ce point est important, car même si ces fonds ne sont pas réellement nouveaux, leur injection rapide et massive offre une possibilité qui n'était pas incluse dans les précédents mémorandums. Mais l'effet macroéconomique de ces fonds et leur capacité à « compenser » les mesures prises sont loin d 'être acquis.
Question de la dette
La seconde concession serait évidemment une restructuration de la dette à long-terme. Sans cette concession majeure, il semble impossible que Syriza ne se divise pas. Et il n'est pas sûr que le plan grec soit acceptable même pour Alexis Tsipras. Le texte déposé à la Vouli prévoit de rendre la dette "soutenable" après 2022, donc sur la partie due aux Etats européens. Reste à savoir si les créanciers accepteront d'évoquer le sujet. Ce jeudi 9 juillet, le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble a concédé qu'une restructuration était nécessaire, mais il a prévenu que, selon lui, les traités laissaient peu de marge de manœuvre.
Quelle majorité ?
Bref, il n'est pas certain que le parti suive Alexis Tsipras. La question est désormais de savoir ce qui se passera si ce texte n'est adopté qu'avec les voix des partis du centre et de droite, donc les partis du « oui. » Alexis Tsipras dissoudra-t-il la Vouli ou entrera-t-il en coalition avec ces partis pour former une « union nationale » ? Le premier cas risque de bloquer les négociations et de déclencher le Grexit. Or, et c'est peut-être la clé de ce mouvement, "le gouvernement n'était pas prêt à la sortie technique de l'euro et craignait un chaos bancaire et social", explique une source gouvernementale grecque. Le second serait une victoire politique complète pour Bruxelles et Berlin qui ont ce schéma en tête depuis plusieurs mois (sa première mention date d'avril dernier dans un article du Financial Times). Grâce à l'asphyxie financière du pays, les créanciers auront donc réussi à effacer le résultat politique du référendum du 5 juillet.
Menace du Grexit
Mais il n'est pas certain que ce texte soit accepté par les créanciers. Angela Merkel avait demandé des "efforts supplémentaires" lundi 6 juillet en précisant que le plan devait désormais être plus "dur" qu'avant le référendum. Mais avec une telle proposition, Alexis Tsipras fait des concessions considérables qui ne sont acceptables que dans le cas d'une révision du stock de dettes. Si les créanciers veulent aussi éviter le Grexit, ils doivent donc désormais faire un geste sur le dossier de la dette. Que fera le premier ministre grec si ce plan ne s'accompagne pas d'un engagement sur la dette ? Nul ne le sait, mais la menace du Grexit n'a pas disparu.
Les choses sont beaucoup plus compliqués qu'elles ne paraissent. Ce bras de fer entre la Grèce et l'Euro groupe remonte à plus longtemps. Pour comprendre les dessous de l'affaire voicia une revue complète en 17 questions réponses.
http://www.traderfacilement.esy.es/uncategorized/17-questionsreponses-sur-les-suites-de-la-crise-grecque-pour-les-marches-financiers/
...(quasiment les 9/10ème du Parlement grec le soutient, ce qui n’était jamais arrivé auparavant dans aucune Démocratie européenne) avec une certaine idée sur la répartition des richesses et cette notion intangible qu’est devenue le Combat Contre La Finance ! (…) Additionné d’une certitude déjà définitive qu’Alexis Tsipras a aussi eu le mérite ou le culot de montrer (c’est selon la position qu’on adopte sur la ligne de la démocratie, celle du « versant minoritaire » ou majoritaire), à savoir que l’idée Grexit d’une sortie définitive ou temporaire de la Grèce de l’Eurozone correspondrait à un suicide économique généralisé, doublé du risque nationaliste de l’exacerbation fasciste !
https://laurentgantner.wordpress.com/2015/07/10/la-grece-entrera-peut-etre-enfin-dans-lunion-europeenne-ce-week-end/
Pourtant cela n'a pas marché en europe de l'est.
Maintenir la Grèce dans l'Euro a ce prix là c'est du Tiers mondisme ?
Ils ne vont pas tarder a s'en aperçevoir.
Quand on voit la secte avec le discours haineux de Verostat au parlement Européen, on a vite comprit. (il tuerait père et mère.(Des fous)......
Pourtant, elle va y rester car elle fait un chantage politique auquel les USA sont très sensibles : ils feront donc tout pour que l'Allemagne cède, la France on le sait est la Grèce de demain et Toutmou ne pensant qu'à sa réélection veut ménager ses frondeurs!
Au fait quel chantage? "Celui de devenir le "Cuba" de l'Europe: "vous me virez de l'euroland? Ok, alors je vais faire ami ami avec la Russie et la Chine (Hum des bases russes ou chinoise en mer Egée! "Le cauchemar de Washington! Et en plus les migrants on va vous les expédier: transit libre à travers la Grèce! Bon voyage pour l'Europe de l'Ouest!
C'est ça aussi le pouvoir de nuisance du faible au fort!
Quant aux réformes, passez muscade, les cochons d'Européens riches peuvent et...doivent payer pour lesd "pauvres"!!!! grecs!
Le traité de Lisbonne, que beaucoup commentent sans l'avoir même jamais lu, contient de nombreuses réferences plus euro-sceptiques (notamment la procédure de révision des traités suggerent que l'on peut ausi reviser un traité pour retirer des compétences européennes), et a retiré bon nombre d'innovation du traité constitutionnel (par exemple: plus de référence a de possibles législations spécifiques sur des services publics Européens). Ce qui n'a pas ou peu changé en revanche, c'est ce qui était DEJA dans les traités précédents (Rome, Maastricht, Amsterdam...) et qui n'etait PAS l'objet du référendum de 2005.
Et les Européens, candides comme des nouveaux-nés, vont rééchelonner la dette, accorder de nouveaux crédits...etc etc ! A pleurer ! On se fait avoir et on en redemande !
Au moment de rembourser, il dénoncera cette dette "infâme" et le chantage qui lui ont fait subir les méchants créanciers
Maintenant du côté Grec, son parlement devrait objectivement prendre en compte les mesures qui peuvent faire l'unanimité des deux positions antagonistes, en tenant compte que la résorption de leur contrainte dans le temps, qui peut leur paraître très dure actuellement, évoluera forcément avec une conception d'un agencement politique à caractère fédéral. C'est en cela qu'il ne sert à rien d'alimenter les difficultés actuelles par des mots comme "capitulation". Il n'y a aucune capitulation de personne, mais un avancement de la construction Européenne.
Pour le reste, toute comparaison entre UE et URSS est risible. Pouvez vous me dire quand est ce que les 14 autres républiques constituant l'URSS ont elles demandées démocratiquement leur adhésion à la Russie? Pouvez vous me dire quand est ce que l'URSS a t elle imposé dans sa loi fondamentale la protection des libertiés civiles?
Merci donc d'eviter ce genre de comparison aussi inexacte que scandaleuse compte tenu dece qu'ont subit les populations de l'URSS et de ses satellittes pendant plusieurs decennies.
Mais, y-a-t-il un volet sur la question du contrôle par l'UE de la mise en place des réformes fiscales. Ca semble tout de même essentiel !
Tout le reste n'est qu'écume, la restructuration de la dette qu'il réclame depuis 5 mois était évidente pour tous les pays européens et elle a eu lieu a plusieurs reprises. Par contre l'annulation de 100 milliards de dette avait été obtenu par le gouvernement de Samara. Dire que l'ancien gouvernement était plus efficace est une litote !
Ironie du sort: le plan Tsipras est PLUS sévère que celui soumis a réferendum (12 milliards pour le nouveau plan, contre 8 milliards de celui soumis a référendum). Il semblerait que le référendum ait bien été un coup politique interne...mais d'une nature différente de celui que tous imaginaient: en réalité cela a servi de plebiscite personnel pour tsipras, afin de pouvoir imposer ses solutions a tous, y compris a son aile gauche. Si ca se termine en accord de cette manière signé par tout le monde...alors la bien joué honetement.
Maintenant ces mêmes mesures permettent d'obtenir directement ce troisième programme de 50 Milliards, la révision de la dette, une accélération du programme Junker, et 3 ans devant lui pour Tsipras (s'il est soutenu par les députés SIRYZA/ANEL) afin de mettre en place son programme.
Pas mal ...
Dans ce nouveau plan d’aide, la plupart des mesures impopulaires proposé le 26 juin, sont cette fois-ci incluses par Tsipras. Mais avec comme différence, le déblocage, non de 7,2 milliards mais de 35 à 50 milliards d’aide, saupoudré d’une restructuration de la dette.
A cela, deux scénarios possibles : soit l’Eurogroupe accepte et Tsipras repartira avec des concessions importantes et Merkel sera privée d’une victoire parfaite. Soit, l’Eurogroupe refuse et ce sera un nouveau fossé entre pays Européens et le FMI.
Je pense que cette nouvelle proposition sera de nouveau rejetée.
En fait, le plan d’aide initial n’incluait au départ que 7,2 milliards d’aide et aucune restructuration.
Or, Merkel a bien dit qu’elle ne fera non seulement aucune concessions mais réclame en plus des mesures encore plus dures, car elle veut retourner au statut quo d’avant juin. Evidement, il faut bien compenser la gifle du référendum.
Si ce enième plan est rejetté, Tsipras aura une nouvelle fois prouvé que l’Europe ne veut pas faire de concession mais veut casser les genoux du gouvernement grec pour ne plus jamais se relever. Il n’y aura pas d’accord car Merkel, ou plutôt l’Allemagne, contrairement aux autres, n’ont pas peur du Grexit : elle se sent en totale confiance pour affronter les effets indésirables : donc elle refusera.
De plus, Merkel ne peut plus reculer car le moindre recul sera perçu par ses électeurs comme un avoeux de faiblesse qui lui coûtera sûrement son poste de chancelière.
Elle a dit : pas de restructuration, pas d’enveloppe plus grosse.
Donc, ce sera rejeté et Tsipras aura une nouvelle fois gagné son pari, à savoir que c’est l’Europe qui bloque les négociations et non Athènes, car cette dernière empiète cette fois-ci es lignes rouges. Gare à la France qui cette fois-ci, hausse le ton face à l’Allemagne.
Vous n'avez pas compris l'enjeu Personne ne veut prendre la responsabilité politique du Grexit. Tsipras tend la main à ses partenaires. Il accepte de lourdes réformes contre un plan d'investissement + une annulation d'une partie de la dette. Ceci dit il force la main à sa majorité. De même Merkel ne prendra pas la responsabilité de chasser la Grèce. Elle va donc jouer le jeu même si son parti et son ministre des finances vont hurler!
http://www.zerohedge.com/news/2015-07-09/new-greek-proposal-backtracks-pre-referendum-draft-does-not-request-debt-haircut-ful
Il faudra bien d'une façon ou d'une autre que le compromis tienne compte du résultat du RÉFÉRENDUM qui est une formidable claque dans la gueule des pseudo démocrates que sont les technocrates Européens . Il est impossible qu'il en soit autrement sauf à renier le mandat confié à Syriza le 25 janvier et renouvelé cette fois à une écrasante majorité dimanche dernier. On peut se demander d'ailleurs, quel pourcentage aurait obtenu le "Non" sans les moyens de pressions énormes , indignes d'une Démocratie mis en place par Bruxelles et ceux qui en Gréce profitent de la crise depuis des années ? 70 % ? 80% ? Ces moyens à commencer par ceux de la BCE auraient été de nature d'ailleurs à invalider le résultat du référendum .
Démocratie contre capitalisme Financier , tel est bien l'enjeu de la bataille !
Ps: J'ai lu sur le journal FAKIR de JUillet-Aout le reportage sur la Gréce avec Romaric Godin . Chapeau Romaric pour votre lutte pour informer loyalement les gens sur ce qui se passe réellement en Gréce !
ce qu'ont fait nos députés, trahissant le suffrage universelle. Les grecs ont voté non à l'austérité, raté, ils vont devoir payer encore plus. Résultat, dans 6 mois , la Grèce redemandera des liquidités pour boucler son budget. Les contribuables n'ont pas fini
de payer. On estime à 70 milliards sur 3 ans les besoins de la Grèce concernant la dette
elle ne sera jamais payée.
Bref, ce n'est pas une capitulation, mais un suicide économique. Après la Grèce, viendra l'Italie, puis l'Espagne et enfin la France. Et l'Europe ne sera plus qu'un champ de ruines économiques guidée par l'impérialisme allemand comme elle fut naguère un champ de ruines humaines au sortir de la deuxième guerre mondiale.
Mais l'allemagne dominera ce champ de ruines.....
Grèce fait des concessions QUE dans le cas d'une révision de la dette.
Dimanche la balle est donc dans le camp europe.
C'est marrant, les médias et autres oublient qu'il y a toujours eu en bas de page des propositions sur la restructuration de la dette. Et l'europe l'a toujours refusée.
Là aussi elle y est. L'europe va-t-elle l'accepter dimanche ?
Que ceux qui veulent la famine en Grèce ne crient donc pas victoire avant dimanche.
Attendons de voir d'ici dimanche, si Syriza n'éclate pas, si la coalition gouvernementale ne saute pas (Kammenos, le ministre ANEL de la défense a refusé de signer les nouvelles mesures).
Un switch final n'est pas exclu. Mais à priori la Grèce va bien rester dans l'Euro et malheureusement continuer à s'enfoncer dans la récession, car ne jouissant d'aucune autonomie pour relancer sa demande ou investir dans son industrie.
On ne peut faire confiance aux grecs. Et pour eux, le retour au Drachm leur permet de vivre fier. Le grexit est la seule solution. Un peuple fier, avec un gouvernement fier, qui fait de fier referundum, avec une monnaie rien qu'à lui, en quoi cela nous dérange ?
Rendons leur fierté au grecs, Grexit Lundi ! C'est une question d'humanisme et de respect de la fierté de ce peuple.
S'il y a capitulation de Tsipras, l'accord devrait donc être trouvé et tout devrait rentrer dans l'ordre rapidement. Je crains que cette vision manichéiste ne soit pas tout à fait le bon scénario. Hélas pour ce pauvre peuple grec et hélas aussi pour l'Europe. L'euro allemand aura une nouvelle fois gagné. Réponse dans quelques heures.
Les députés ont trouvé que l'affaire était trop sérieuse pour laisser le peuple décider et ont voté oui trahissant les électeurs. Les Grecs ne voulaient pas de l'austérité mais finalement , ils vont en avoir une très sévère. Dans 6 mois, la Grèce ne pourra de nouveau pas honorer ses échéances et les contribuables français (et autres) paieront
la facture. On estime les besoins de la Grèce à 70 milliards sur 3 ans sans compter
que leur dette ne sera jamais payée.
On devrait diminuer votre salaire de 20% ...
l'Europe si décriée, va aider la Grèce et j'espère simplement que Tsipras saura devenir le réformateur de ce pays.
S'il y a capitulation de Tsipras, l'accord devrait donc être trouvé et tout devrait rentrer dans l'ordre rapidement. Je crains que cette vision manichéiste ne soit pas tout à fait le bon scénario. Hélas pour ce pauvre peuple grec et hélas aussi pour l'Europe. L'euro allemand aura une nouvelle fois gagné. Réponse dans quelques heures.
Je croyais les créanciers acculés...Mr Tsipras en position de force...maitre du jeu plus que jamais..etc..etc.
Il est rentré dans le rang et s'est défaussé face au résultat du référendum qu'il a lui même organisé non ?
Comme je le pensais ...un enfumeur.
Reste a prouver maintenant qu'il transformera ses promesses en acte concret si il survit au vote du parlement grec . Et vu le cinéma, le cirque qu'il a mené pour en arriver là, j'en doute fortement.
C'est assez impensable ces propositions , que cachent-elles.
La grèçe va etre rayée de la carte, c'est du Tiers-mondisme.....
Régression à tout les étages.
E 53.5 Mlds plus E 35 Mlds du plan Juncker (quel % va aller réellement dans l'économie ?). De plus, les hausses d'impôts dont TVA ne sont pas du tout assurées.
On en reparle dans 3 ans maximum.
Cordialement
Comme on n a pas encore une idée claire de tout ce qui se trame en coulisse, attendons jusqu'à dimanche pour juger Tsipras.
On imagine à quelles pressions à été soumis le gouvernement grec.