Grèce : Comment Alexis Tsipras tente de contourner les blocages des créanciers

Une nouvelle phase de négociations s'ouvre jeudi 30 avril à Bruxelles. Alexis Tsipras tente de contourner le blocage des créanciers, mais ces derniers jouent la politique du pire. La date du 12 mai semble la prochaine date butoir.
Les négociations vont se rouvrir. Sans Yanis Varoufakis.

Encore une fois, Alexis Tsipras, le premier ministre hellénique a effectué un mouvement tactique plutôt réussi. En remaniant l'équipe de négociations avec les créanciers, et éloignant Yanis Varoufakis de ces discussions, il a ôté à la partie adverse un de ses arguments pour bloquer les discussions. Jusqu'ici, les ministres de l'Eurogroupe se plaignait des manières du ministre. Jeudi à Riga, ils ont prétendu qu'il était superficiel et qu'il faisait perdre du temps aux négociations ? Fort bien, Alexis Tsipras leur sacrifie l'homme. Mais ne bouge pas sur le fond. Les membres de l'Eurogroupe n'auront plus à parler à Yanis Varoufakis, mais la partie grecque n'entend pas revenir sur son refus des mesures austéritaires : Athènes n'accepte toujours ni réforme du marché du travail, ni privatisations irréfléchies, ni réforme du système de retraites.

Ôter l'excuse Varoufakis

Sauf que, désormais, les créanciers de la Grèce n'ont plus guère « l'excuse Varoufakis » pour bloquer les discussions. Lors de l'ouverture de nouvelles discussions demain jeudi 30 avril à Bruxelles, il va leur falloir faire face à leur responsabilité et assumer leur refus du compromis et, partant, le blocage provoqué de l'économie grecque. Autrement dit, contrairement à ce que les médias du monde entier ont prétendu depuis deux jours, la « mise à l'écart » de Yanis Varoufakis (relative, car rappelons qu'il demeure ministre des Finances) n'est qu'une « concession » apparente. Elle ôte en réalité des mains des créanciers un moyen de « gagner du temps. » « Nous allons désormais pouvoir réellement apprécier si le blocage était lié à des questions de personnes ou à des questions de forme », indique une source gouvernementale grecque à La Tribune.

Montrer la « volonté de réformes »

Parallèlement donc au remaniement de l'équipe de négociation, Alexis Tsipras a lancé une nouvelle offensive. Une « loi multiple » est en effet en préparation et sera soumise très rapidement au parlement. Cette loi reprend l'essentiel des mesures présentes dans la dernière « liste de réformes » présentée à l'Eurogroupe. Là encore, c'est un mouvement tactique qui ôte un argument de poids aux créanciers : celui de la procrastination grecque, de l'incapacité du gouvernement à agir, etc. Le vote de cette loi, mais aussi la progression des recettes fiscales à partir de la fin février, viennent clairement contrecarrer cette posture des Européens qui l'utilisent pour affirmer qu'Athènes « sape la confiance. » Mais encore une fois, le gouvernement grec ne cède pas sur l'essentiel. Bref, ce sera du Varoufakis, sans Varoufakis. Le mouvement est assez subtil pour prendre les créanciers à leur propre jeu.

Le détail des réformes

Le détail de cette loi est, selon la même source, encore l'objet d'arbitrage au sein des ministères helléniques, mais l'essentiel a été présenté dans le quotidien Proto Thema de ce mercredi 29 avril. De quoi s'agit-il concrètement ? D'abord, de l'amélioration des collectes de TVA. Proto Thema affirme que l'usage de la carte de paiement sera obligatoire dans les îles touristiques, à partir de 50 ou 70 euros. Mais il semble qu'il pourrait y avoir un plan plus global, moins fragmenté, pour généraliser et sécuriser l'usage des paiements électroniques. La mesure pourrait donc être suspendue pour mettre en place un programme plus vaste. Parmi les autres mesures prévues par la « loi multiple », on notera aussi une augmentation de la « taxe de luxe » et l'établissement d'une taxe sur les publicités télévisées, et, sans doute, sur les publicités en ligne. L'adjudication des fréquences télévisuelles, jamais achevée officiellement depuis la fin des années 1980, devrait aussi améliorer les revenus de l'Etat.

Améliorer les recettes de l'État

Ce qui est intéressant dans ce projet de loi, c'est qu'il insiste beaucoup sur la capacité de l'État à améliorer les rentrées fiscales. Ainsi, il est prévu de modifier le code pénal pour prévoir non seulement des amendes en cas de non paiement des impôts, mais aussi des sanctions pénales. D'autre part, ce projet prévoit la mise en place d'une procédure de paiement obligatoire par saisie sur le compte bancaire des amendes et des factures. Le Secrétariat général aux recettes publiques sera désormais indépendant. Enfin, un système de loterie sur les reçus de paiement sera mis en place. Ce système qui vise à diminuer les paiements non déclarés a déjà été mis en place avec succès dans d'autres pays, notamment à Taïwan, en Roumanie ou à Malte.

Une nouvelle concession athénienne ?

Le dernier point est la possibilité de maintenir l'impôt sur la propriété l'Enfia. Pour le moment, ce projet ne sera pas compris dans le projet de loi, et selon Proto Thema, le maintien de cette taxe, créée à la demande de la troïka et que Syriza avait promis de supprimer, serait une « dernière carte » pour faire céder les créanciers. Il faut cependant se méfier de ces informations de presse sur les « concessions » du gouvernement grec. Lundi, Bild Zeitung affirmait que le gouvernement renoncerait à relever le salaire minimum à son niveau d'avant-crise. Mardi, c'était le quotidien hellénique conservateur Kathimerini qui annonçait l'introduction possible d'un taux de TVA unique de 18 % qui relèverait ainsi le prix des produits de première nécessité. Il semble que toutes ces informations soient le fruit d'une surinterprétation qui permet de créer une « atmosphère de défaite » autour du gouvernement. On le voit, chacun use des armes comme il le peut.

Selon une source hellénique proche des négociations, le relèvement du salaire minimum n'a jamais été abandonné. Dès février, avant même la moindre pression des créanciers, le nouveau gouvernement avait abandonné l'idée d'un relèvement complet immédiat de 683 euros mensuels sur douze mois à 751 euros. L'idée d'une augmentation progressive a été privilégiée et des discussions portent sur le rythme de ce relèvement. Il n'est pas question d'abandonner ce relèvement progressif, mais l'information de Bild met naturellement la pression dans ces discussions.

La stratégie des créanciers : la politique du pire

Ces « informations » lèvent, du reste, le voile sur les difficultés des négociations et leur vraie nature. « Ces prétendues concessions sont des sortes de pièges qui traduisent le fait que, plus on avance dans les négociations, plus les demandes des créanciers sont larges », souligne une source grecque proche du gouvernement. Il semble que les Européens tentent d'imposer non pas un accord sur des points ponctuels comme le prévoyait l'accord du 20 février, mais un accord « global », reprenant en quelque sorte les termes de la « 5ème revue » qui avait débuté dans le cadre du mémorandum de 2012. Reste qu'il y a aussi une forme d'action désespérée dans cette démarche. Les créanciers jouent donc la politique du pire. Ou plus exactement, devant la résistance hellénique, les créanciers tentent de pousser au maximum leur avantage avant de céder à la veille de la « rupture. » « Ils essaient de prendre tout ce qu'ils peuvent en attendant, mais nous allons voir jusqu'où ils sont prêts à aller », souligne la même source.

La menace du 12 mai

Le mouvement tactique d'Alexis Tsipras vise donc à tenter de désamorcer cette politique en leur ôtant des raisons de bloquer. Mais la pression s'exerce aussi via le calendrier. La date du 12 mai, lorsque la Grèce devra rembourser plus de 700 millions d'euros, devient à nouveau décisive. « Nous sommes incapables de dire si nous disposerons ou non de cet argent à cette date, mais il est certain que ce sera très difficile », dit-on à Athènes. Devant cette incertitude, Athènes table toujours sur le recul des Européens devant le risque « d'accident. » Et du côté européen, on doit penser que les Grecs ont la même crainte. C'est ce que suppose les déclarations de Pierre Moscovici et de Jeroen Dijsselbloem sur le mode du « temps presse. »

Vers un accord a minima ?

Le vice premier ministre grec, Yannis Dragasakis a demandé mardi un « accord sur le minimum » pour obtenir au moins un ballon d'oxygène de la BCE sur l'ELA. D'autres demandent un accord partiel pour libérer une partie des 7,2 milliards d'euros qui demeurent dans l'argent « disponible » pour la Grèce. Rappelons que cette idée du « minimum » était déjà celle du 20 février. Ce serait une nouvelle fois un report à plus tard du règlement du problème, une porte de sortie provisoire. Mais rappelons que l'essentiel du blocage n'est pas financier ou économique, il est politique. Et que, de ce fait, toute solution semble une défaite à l'une ou l'autre partie. Ce qui rend aujourd'hui la conclusion d'un accord très difficile politiquement, pour les deux parties. C'est dire si l'optimisme de façade du gouvernement grec sur un possible accord dans les jours à venir ne doit pas être pris au pied de la lettre.

Commentaires 65
à écrit le 03/05/2015 à 12:10
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Déclaration récente de l'ex représentant de la Grèce dans les discussions avec l'eurogroupe: "Ils sont unanimes dans leur haine à mon égard, et leur haine me fait plaisir". Outre d'être un "économiste" marxiste déclaré, le voilà "diplomate" champion...

à écrit le 02/05/2015 à 9:56
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Voici la vision du journal "Les Echos": "Après le fiasco du dernier Eurogroupe , le Premier ministre Alexis Tsipras a repris en main le pilotage des négociations, restructuré son équipe, éloigné le ministre des Finances Yanis Varoufakis,et confirmé à...

le 02/05/2015 à 12:29
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Voila bien un compte rendu fait pour les crédules dans votre genre. Qui peut SERIEUSEMENT croire que Varoufakis arrivait tout seul aux reunions, les mains dans les poches, sans dossier, sans rien ? Franchement, je suis sur que meme vous n'y croyez pa...

à écrit le 01/05/2015 à 9:11
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Toute cette évolution des"négociations" me ravit, moi qui rêve de pouvoir m'acheter une superbe villa en Grèce à prix cassé: merci M.Tsipras!

le 01/05/2015 à 11:10
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Remerciez Samaras, avec une décote de pas loin de 50%, l'immobilier est une affaire en ce moment en Grece :)

le 01/05/2015 à 12:24
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Nul doute que Tsipras appauvrira encore bien plus la Grèce.

le 01/05/2015 à 13:56
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@bruno bd Ce n'est pas Alexis Tsipras qui a appauvri la Grèce mais bien le gouvernement Samaras et la troika.

le 01/05/2015 à 15:06
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Pour le moment, j'ai des faits pour étayer mes dires, vous avez votre idéologie. Je prends le paris, ou plutôt le risque (j'ai plusieurs entreprises en Grece) que le résultat ne pourra pas être pire !

le 02/05/2015 à 9:38
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Fx, quelle genre d'entreprise?

le 02/05/2015 à 12:20
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Electronique (ampli guitares Fxamps), savonerie biologique (ilios bio soaps), agro tourisme (ilios bio) et production biologique (huiles, vins, divers autres fruits/legumes).

le 04/05/2015 à 12:08
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@Anna: lol, vous croyez sincèrement que le problème date de samaras ou de la troika ??? Vous dites vraiment n'importe quoi car le VRAI problème c'est la corruption lancinante qui dure depuis plus de 20ans en Grèce (légère amélioration depuis 2012). ...

à écrit le 01/05/2015 à 7:25
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Cher Romaric J'espère que vous me pardonnerez cette familiarité, mais je suis un lecteur attentif de vos articles et j'ai l'impression que nous sommes des amis de longue date... Je suis impressionné par vos efforts consacrés à la "défense" constant...

le 01/05/2015 à 8:08
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"Nous avons depuis pris la mesure de l'échec en question, puisque la Russie est exsangue et son chef en état d'apesanteur." : et bien, vous ne suivez pas vraiment l'activité économique semble il ? La Russie a en seulement quelque mois non seulement s...

le 01/05/2015 à 12:31
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@Fx : et si vous déchaussiez vos lunettes roses ? La Russie va avoir une récession de 3% cette année et si le rouble s'est stabilisé c'est après avoir perdu 30% de sa valeur face à l'€ et 50% face au $ depuis début 2015. Cher payé pour quelques arpe...

le 01/05/2015 à 15:02
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Euh, pas besoin de lunette, juste d'objectivité. J'ai dit que la Russie avait stabilisé sa monnaie, je n'ai pas parlé de comparaison quelqu'elle soit. Mais puisque que vous en parlez, vous remarquerez que la dévaluation du rouble profite a l'économie...

le 01/05/2015 à 15:26
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J'ajoute que ça fait 10 ans que l'économie de la Russie est en constante progression, que sa dette est minimale (13% du PIB en 2014), quelques centaines de milliards la ou la France en est a plus de 2000, et que les prévisions de reserves en hydrocar...

le 02/05/2015 à 10:46
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@Fx La Russie a surtout gardé de son histoire, tsariste puis soviétique, une certaine aptitude à encaisser les revers de fortune. Je n'ai jamais prétendu que l'annexion d'une partie du territoire ukrainien selon une méthode éprouvée par les nazis dan...

le 02/05/2015 à 11:12
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Quant aux réserves en hydrocarbures russes, outre le fait qu'il faut se méfier de statistiques hautement politiques, je me permets de vous faire remarquer : 1) que sous l'effet de la décennie de prix très élevés du pétrole que nous avons connue, la ...

le 02/05/2015 à 12:22
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Soyons clair, je ne suis pas un admirateur fanatique de Poutine, mais pas non plus un critique aveuglé de la Russie, je réagissait juste au terme "exsangue" concernant la situation de la Russie, c'est l'histoire de la paille dans l'oeil du voisin !

à écrit le 30/04/2015 à 23:24
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Puis je me permettre de féliciter Mr Romaric Godin pour la qualité de son article, qui tranche avec les stupidités immondes d'Arnaud Leparmentier du Monde!? Oui, je me le permets!...

à écrit le 30/04/2015 à 19:55
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Lu dans un article de l'agence de presse Reuters, ce compte rendu des déclarations du Président du groupe des ministres des finances de la zone euro: "Prié (..) de dire s'il existait un "plan B" au cas où la Grèce serait contrainte de quitter la zone...

le 30/04/2015 à 20:35
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Vous ignorez donc comment marche une négociation ? Evidemment, chacun va dire qu'il est en position de force, c'est si difficile a comprendre ?. Ensuite analyser ce qui vient derrière et qui a raison, ça s'appelle du journalisme, du vrai, et je vous ...

le 01/05/2015 à 13:02
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Mais il ne s'agit pas d'une négociation, qui est un donnant-donnant. Tsipras est uniquement en situation de demandeur, il n'a rien à apporter à l'UE en contrepartie d'un nouvel abandon partiel de créance. C'est pourquoi le comportement de son exécuti...

le 01/05/2015 à 15:04
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Il s'agit bien d'une negociation, puisque les deux parties ... negocient ! Tsipras est en position de demandeur, mais l'europe a a craindre une sortie de la Grece, c'est évident, demandez a n'importe quel économiste sérieux qui vous le dira (cela ex...

le 06/05/2015 à 21:20
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quand un membre est trop mal en point il n'y a parfois que l'amputation pour sauver le reste du corps. L'expulsion de la Grèce est au contraire de nature à renforcer la zone € et constituera un excellent exemple pour les pays qui se refusent encore à...

à écrit le 30/04/2015 à 17:42
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Mr. Tsipras est condamné s'il veut rentrer dans la logique des créanciers (viz., s'il veut "négotier"), parce que les marchés n'ont pas réagi avec panique a ses "ménaces" dans les derniers semaines. Peut-être il doit montrer aux créanciers les vérita...

à écrit le 30/04/2015 à 16:15
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Encore une fois, Romaric, notre trotskiste de service, camoufle un problème du gouvernement grec en mouvement habile, presque une victoire... Mais qui peut encore croire a ces (ses) theses gauchistes?

le 30/04/2015 à 18:17
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Vous devriez lire l'article, plutôt que de vous arreter au titre ! L'article est au contraire tres bien pesé et equilibré, et ne presente en aucun cas les choses comme une victoire de Syriza ?

le 01/05/2015 à 12:55
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meme si je ne partage pas ses idees reconnaissons que Romaric a une bonne plume a l'ecrit, par contre a l'oral !: je suis tombé de haut en le decouvrant sur le plateau de BFM Business TV dans le role de l'anti-austeritaire version Montebourg , pro...

le 01/05/2015 à 15:08
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C'est malheureusement souvent comme ça, ceux qui parlent le mieux ne sont pas forcement les plus doués pour le reste, c'est pour ça que nous avons des Sarkozy ou Hollande au gouvernement, et pas des Romaric Gaudin !

à écrit le 30/04/2015 à 11:20
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J'ai écrit ceci à la Commission européenne le 3 Avril dernier: "Les charges sociales sont incluses dans les prix payés par les consommateurs, y compris pour les produits exportés. Tant que les produits importés ne remplacent pas nos propres producti...

le 30/04/2015 à 11:45
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Il y a une solution toute simple, c'est le financement de la protection sociale par la TVA sociale. Avec la TVA sociale les importations hors-UE participent au financement de la protection sociale au même niveau que les productions intérieures de l'U...

le 30/04/2015 à 15:17
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Correction du caractère injuste de la TVA Il suffirait d'en redistribuer une quote-part correspondant à ce qui serait payé par un Smicard et un complément par personne à charge. Cette quote-part serait versée à tous les contribuables et pourrait mê...

le 01/05/2015 à 13:14
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@theodorum : je ne crois pas à la nécessité de corriger une quelconque injustice de la TVA, même majorée pour devenir une TVA sociale, au bénéfice des bas revenus, même ceux-ci doivent contribuer au coût de la protection sociale. Et il y a déjà énorm...

à écrit le 29/04/2015 à 23:07
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Merci pour vos analyses toujours pertinentes sur la Grèce.

à écrit le 29/04/2015 à 22:22
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Dans un article récent M. Godin nous annonçait à Riga une fissure dans le bloc des créanciers avec la demande d'étudier un plan "B" pour venir au secours du gouvernement grec. Le lendemain dans un journal du soir (qui paraît en début d'apm) il était...

le 30/04/2015 à 11:17
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"Godin nous annonçait à Riga une fissure dans le bloc des créanciers avec la demande d'étudier un plan "B" pour venir au secours du gouvernement grec" Faux. Il soulevait que la Slovénie, à Riga, demandait l'étude d'u,n plan B en cas d'échec des né...

à écrit le 29/04/2015 à 21:10
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"Jeudi à Riga, ils ont prétendu qu'il (Varoufakis) était superficiel et qu'il faisait perdre du temps aux négociations" ... "Elle ôte en réalité des mains des créanciers un moyen de « gagner du temps. »" ... "C'est ce que suppose les déclarations d...

à écrit le 29/04/2015 à 20:17
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Ah voilà. C'est donc un "mouvement tactique réussi". Ok ok. Y'a rien à dire, Tsipras maîtrise décidemment tout, l'Europe est un pantin entre ses mains expertes.

le 30/04/2015 à 11:49
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Oui, c'est exactement ça : Tsipras a entraîné la Grèce dans une chute du 300è étage, grâce à lexpertise de Tsipras, arrivé au 10è étage, Romaric Godin nous affirme que jusque là, tout va bien.

le 30/04/2015 à 17:58
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C'est vrai que tout allait tellement bien avant Tsipras, un vrai miracle économique !

le 30/04/2015 à 23:34
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Heureusement que vous êtes là, FX! Tant de bêtise me donne envie de claquer le baignet de ceux qui la profèrent! Qu'ils lisent donc Bernard Maris et se lancent dans "le minotaure planétaire", époustouflant!

à écrit le 29/04/2015 à 19:43
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Rien qu'en lisant le titre, j'ai tout de suite compris qu'il était de Romaric Godin ... et j'ai souris!

à écrit le 29/04/2015 à 19:24
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Impossible pour l'UE et la ZE de laisser sortir la Grèce maintenant trop de risques de réactions en chaîne non maîtrisées. Les marchés ne sont pas prêts. L'enjeu actuellement c'est de gagner du temps quitte à perdre quelques milliards en sauvant la f...

à écrit le 29/04/2015 à 18:21
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Le rétablissement de l'enfia semble peu probable, c'est vraiment l'emblème de l'import injuste imposé par la Troïka, peu de chance qu'il reapparaisse ! D'ailleurs il me semble que sa suppression a deja été votée !

le 29/04/2015 à 19:26
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@Fx: les taxes et impôts sont toujours injustes pour ceux qui les paient, et les allocations toujours trop faibles pour ceux qui les touchent...il faut pourtant de l'argent pour gérer un pays. Personnellement, je suis pour l'interdiction de vote pour...

le 29/04/2015 à 20:15
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Le problème de l'ENFIA, comme vous ne le savez surement pas, est qu'il s'agit d'un impot non soumis a des conditions de ressources. Ce qui fait que meme en étant sans revenus, vous devez le payer, et tres cher. Tsipras a toujours promis qu'il abolir...

le 29/04/2015 à 20:29
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Je ne suis pas d'accord sur ce que tu dis concernant l'Enfia (taxe foncière). Je ne vois pas en quoi c'est injuste. Il est d'application dans tous les pays de l'€ zone. Un Enfia est logique, le tout est de voir son montant. Je ne vois pas pourquoi d...

le 29/04/2015 à 20:57
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"Je ne vois pas en quoi c'est injuste. Il est d'application dans tous les pays de l'€ zone." : le fait qu'il soit appliqué ailleurs est censé le rendre plus juste ? "Un Enfia est logique, le tout est de voir son montant. Je ne vois pas pourquoi de...

le 30/04/2015 à 9:25
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@Fx; comme tu sembles l'ignorer l'ENFIA est une taxe foncière et je ne vois pas en quoi elle serait basée sur les ressources. Il ne manquerait plus qu'on exonère les propriétaires de chateaux sous le prétexte qu'ils n'ont pas de revenus (puisque leur...

le 30/04/2015 à 9:43
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"comme tu sembles l'ignorer l'ENFIA est une taxe foncière et je ne vois pas en quoi elle serait basée sur les ressources" : Relis mieux mon commentaire, Patrickb, je n'ignore pas que c'est une taxe foncière, puisque c'est EXACTEMENT ce que j'ai écris...

le 30/04/2015 à 10:29
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@V-v: Fx ne tolère pas qu'on le contredise, car il doit faire plaisir à sa copine grecque, même en disant des bêtises :-) @Fx: Dans quels pays la taxe foncière est-elle fonction des revenus ? Tu te la raconterais pas des fois :-) Permet-moi de pense...

le 30/04/2015 à 11:13
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Pour une fois d'accord avec Patrickb. La seule et UNIQUE taxe foncière à l'heure actuelle en Grèce est l'ENFIA qui a remplacé le fameux "Xaradzi" qui était directement prélevé via la facture de la compagnie publique d'électricité DEH. Donc, ce n’est ...

le 30/04/2015 à 12:37
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@V-v: et la syriza sur le gateau, c'est qu'il y a une taxe télé sur la facture d'électricité et une taxe portable sur la facture du portable. Donc, même si t'as pas de télé (ce qui, il est vrai doit être rare), tu paies quand même et bien que tu aies...

le 30/04/2015 à 13:14
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Quand l'administration fiscale est non-fonctionnelle la seule façon de faire rentrer l'argent est de "privatiser" la collecte, via des taxes indirectes perçues par les opérateurs de réseau (électricité, télécom, essence...).

le 30/04/2015 à 18:08
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"Pour une fois d'accord avec Patrickb. La seule et UNIQUE taxe foncière à l'heure actuelle en Grèce est l'ENFIA qui a remplacé le fameux "Xaradzi"" : non, il y avait deja une taxe foncière bien avant le xaratsi, qui n'a été instauré qu'il y a quelque...

le 30/04/2015 à 18:32
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D'ailleurs je dis une taxe foncière, mais il en existait en fait deux avant le xaratsi : une taxe foncière payée a l'etat, et une taxe foncière payée a la commune !

le 30/04/2015 à 20:23
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@Fx; tu essaies de noyer le poisson en mélangeant l'impôt sur le revenu et la taxe foncière :-) Et on ne cherche pas à te contredire, car tu le fais toi-même, mais à t'ouvrir les yeux sur la réalité du terrain. Mais bon, comme chacun sait, l'amour es...

le 30/04/2015 à 20:49
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Allez, j'avoue que je me suis trompé, parce que ce n'est pas moi qui fait mes comptes, mais ma logistria, avec plusieurs entreprises ce serait trop compliqué : "Law 4223/2013 introduced the new property tax referred to as “uniform tax on real esta...

le 30/04/2015 à 21:24
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"Espérons pour toi qu'elle ne soit pas trop moche, car ça aussi c'est pas gagné en Grèce :-)" : je vous passe l'inélégance et la bassesse de la réflexion, mais voila bien l'argument qui a définitivement fini de me convraincre que vous n'avez jamais m...

le 30/04/2015 à 21:47
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Fx, non, compris et t'as bien fait de rectifier. Mais s'il est vrai qu'une taxe foncière existait depuis déjà un certain temps, elle n'existait que dans certaines agglomérations (Athènes, Thessalonique, etc..). Elle était inexistante dans la campagn...

le 30/04/2015 à 22:16
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"elle n'existait que dans certaines agglomérations" : non, j'habite a Kastro, qui doit bien avoir 800 habitants, et je confirme que je paye bien des taxes foncieres, et que j'en ai toujours payé. "il n'y pas de cadastre en Grèce" : tiens, vous m'a...

le 01/05/2015 à 13:26
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@Fx : en France la taxe foncière est certes plafonnée mais 1) seulement pour la résidence principale 2) à un niveau quand même très élevé puisque la seule limite est 50% du revenu fiscal de référence (alors que la taxe d'habitation l'est à seuleme...

le 01/05/2015 à 15:12
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Je ne sais pas si ils l'accepteraient, en tous cas nous en sommes a 3 taxes foncières en Grece dont 2 regroupées sous le meme nom, je persiste a dire que ça fait trop. Si vous avez une entreprise qui nécessite un tant soit peu d'espace, vous vous ret...

le 06/05/2015 à 21:28
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Là où je vous rejoins, c'est sur la nécessité, et encore plus pour un pays en grande difficulté économique, à taxer le moins possible ses entreprises, seuls créatrices de richesses et donc susceptibles de permettre une amélioration significative de l...

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