Grèce : le bluff fragile de l'Eurogroupe

L'accord du mercredi 24 mai n'est qu'un exemple de plus de la procrastination dangereuse qui est au cœur de la stratégie européenne sur la Grèce. Une stratégie perdante.
Jeroen Dijsselbloem, président de l'Eurogroupe, a défendu un accord bancal.

L'accord trouvé à l'Eurogroupe des 24 et 25 mai sur la Grèce entre les créanciers européens et le FMI est une caricature de la méthode de cette étrange institution qu'est la réunion des ministres des Finances de la zone euro. Car le but de cet accord était avant tout de « faire croire » à un accord et à une avancée, plutôt que de la réaliser. Et plus cet accord a été difficile à trouver, plus il paraîtra important et provoquera le soulagement. On reportera ainsi à plus tard les problèmes.

Susciter le soulagement

Pour parvenir à ce résultat, les méthodes sont toujours les mêmes. Avant la réunion, il faut inquiéter l'opinion sur la possibilité d'un échec et la difficulté des discussions. C'est le rôle des « doorsteps talks » (« propos de pas de porte »), ces petits mots que distillent les ministres en arrivant à la réunion. Le ministre slovaque des Finances, Petr Kažimír rajoute à l'angoisse en craignant sur twitter que « nous allons passer une longue nuit ensemble »... Deuxième étape : faire durer les discussions le plus longtemps possible, souvent toute la nuit. Ceci rajoute évidemment à la tension et à la menace d'un « échec ». Troisième étape : sortir avec un « résultat », un communiqué dont on souligne l'immense portée lors de la conférence de presse. Petr Kažimír, encore lui, twitte alors que « ce fut une naissance difficile, mais finalement tout est bien. » Une telle méthode assure alors quelques titres saluant le succès de la réunion et l'accord trouvé, reflet du soulagement des observateurs.

Le prix élevé de la confiance qui ne revient pas...

Concernant l'accord de ce mercredi 25 mai, pourtant, on serait bien en peine de suivre un tel enthousiasme. Certes, la Grèce a obtenu assez de fonds pour tenir jusqu'à fin octobre. Mais, compte tenu de l'effort fourni par le gouvernement grec qui a imposé à sa majorité deux plans d'austérité en une semaine pour un montant total de 5,6 milliards d'euros - soit 3,1% du PIB -, plan exigé par les créanciers, un refus eût été incompréhensible. Il aurait aussi provoqué une crise de liquidité dont personne ne voulait. Athènes a été récompensé de sa soumission à la logique austéritaire de l'Eurogroupe, mais il n'y a là que la poursuite de la politique en place depuis 2010. Il n'y a aucun changement de logique.

Comme on l'a précisé, le gouvernement grec n'est soulagé que pour quelques mois. Jeroen Dijsselbloem, le président de l'Eurogroupe, a certes prétendu que « le manque de confiance envers les gouvernements grecs commence à se résorber », mais il est loin d'être complet. La Grèce est plus que jamais un pays sous tutelle de ses créanciers. Elle devra réclamer de nouveaux fonds et donc de nouveau « faire ses preuves » auprès de l'Eurogroupe pour pouvoir faire face aux 12 milliards d'euros de remboursements qui l'attendent en 2017. Pour mesurer de la « confiance » prétendue de l'Eurogroupe, on se souviendra que la Grèce a dû adopter un processus de correction automatique de ses dépenses en cas de déviation de l'objectif d'excédent budgétaire primaire (hors service de la dette) des 3,5 % du PIB prévu en 2018. Du jamais vu.

La « confiance » envers la Grèce issue de cette réunion de l'Eurogroupe n'est en réalité que le reflet d'un effacement du rôle souverain du gouvernement grec à des niveaux inédits. C'est un approfondissement de la politique menée depuis 2010, laquelle a manifestement échoué. C'est donc une persévérance dans l'erreur. Pire : c'est le maintien de ce « chantage » à la confiance où Athènes n'en fait jamais assez qui est le moteur de la spirale infernale dans laquelle le pays est entré en 2010.

Repousser les problèmes à plus tard

Le soulagement apparent à l'issue de l'Eurogroupe sur une Grèce qui aurait à nouveau évité les risques d'une faillite sont donc injustifiées : non seulement, compte tenu de l'absence de moyen de pression d'Athènes, ce risque était imaginaire, mais surtout, le prix de ce « soulagement » est tel qu'il continue de rendre plus probable une « faillite » à l'avenir et qu'il place le gouvernement Tsipras face à une situation intérieure explosive. La bienveillance de l'Eurogroupe envers Athènes est donc un piège de plus pour le premier ministre. Un piège qui pourrait à terme rendre la situation grecque de nouveau délicate pour la zone euro. De fait, on s'est donc contenté de repousser les problèmes en réglant les détails les plus urgents.

Le duel entre le FMI et Berlin

Même logique sur la question de la dette. Sur ce sujet, le débat entre la zone euro et le FMI se jouait entre Wolfgang Schäuble, le ministre allemand des Finances, et Poul Thomsen, le chef du département européen du FMI. L'Allemand a des exigences contradictoires : embarquer le FMI dans le troisième programme grec et ne pas accepter de concessions majeures sur la dette. Or, le FMI a décidé d'en finir avec ses errements du passé et refuse de financer une dette insoutenable. Il demande une restructuration en profondeur, tout en acceptant le principe d'un simple « reprofilage » qui exclut un défaut nominal sur le stock de dettes. Lundi 23 mai, l'analyse du FMI avait effrayé le camp de Wolfgang Schäuble. L'entretien des deux hommes a sans doute constitué le point central de la réunion de mardi et mercredi. Mais son issue a été une trêve bancale consistant à gagner du temps, pour certains du moins.

Une promesse qui n'engage que ceux qui y croient

Les vraies discussions sur la restructuration de la dette grecque sont ainsi reportées à 2018, à la fin du présent programme. Beaucoup se sont réjouis en soulignant que l'Eurogroupe reconnaissait enfin la nécessité d'un reprofilage. Mais, en réalité, il n'en est rien. Cette promesse est plus vague encore que celle de décembre 2012, après la mise en place du deuxième mémorandum. A ce moment, l'Eurogroupe avait promis au gouvernement grec d'Antonis Samaras l'ouverture d'une discussion sur la restructuration de la dette si la Grèce parvenait à dégager un excédent primaire. Ce fut fait dès 2013 et pendant toute l'année 2014, Antonis Samaras s'est évertué à obtenir cette ouverture d'un dialogue sur la dette, en vain. L'Eurogroupe refusait toute discussion de ce type et pointait de nouvelles exigences de « réformes. » Cette fois, la promesse est encore plus vague, car la restructuration est promise « si nécessaire » seulement. Or, dans la pensée de plusieurs membres de l'Eurogroupe et de nombreux économistes, notamment allemands, la restructuration n'est pas nécessaire, seules les réformes le sont. C'est dire si la revue de la dette en 2018 n'est pas acquise. Et si Alexis Tsipras et le FMI ont été payés en monnaie de singe. De fait, l'accord évite l'essentiel : quels seront les conditions de cette restructuration ? Quels excédents seront réclamés après 2018 ? Y aura-t-il une conditionnalité future ? Ces questions seules permettent d'évaluer la qualité d'un "reprofilage."

Poursuite de la cavalerie financière

Du reste, lorsque, le 13 juillet 2015, Alexis Tsipras avait proclamé avoir accepté le troisième mémorandum contre l'ouverture de discussion sur la dette « à l'automne » : l'austérité se serait donc accompagnée d'un allègement futur du fardeau de la dette, apportant une utile compensation. Cette logique appartient désormais au passé. Le programme se fera sans certitude sur la dette et devient même une condition des discussions sur la dette. Ce qu'a obtenu Alexis Tsipras, c'est donc une austérité inconditionnelle. Austérité qui va alourdir encore le poids de la dette, non seulement en affaiblissant encore l'économie, mais aussi en obligeant le pays à s'endetter pour faire face à ses obligations et notamment au remboursement des prêts du Mécanisme européen de stabilité (MES). La Grèce doit rembourser d'ici à 2018 10 milliards au MES et pour cela, il s'endettera auprès... du MES. Bref, là encore, on poursuit la cavalerie financière habituelle sans en changer la logique.

La pression du calendrier allemand

Le seul but réel de cet accord trouvé à l'Eurogroupe était d'accorder la situation avec le calendrier électoral allemand. Angela Merkel va devoir faire face à une campagne difficile avant les élections fédérales de septembre 2017. Le parti d'extrême-droite Alternative für Deutschland (AfD) s'ancre dans le paysage politique allemand. Les derniers sondages publiés lui accordent entre 12 % et 15 % des intentions de vote, tandis que la CDU/CSU n'aurait qu'entre 30 % et 33 %. Une telle situation conduirait à un casse-tête pour la constitution d'une coalition, tandis que l'aile conservatrice de la CDU et de la CSU ne manqueraient pas de profiter de l'aubaine pour réclamer un rapprochement avec AfD et un changement de politique. La priorité de la chancelière consiste donc à éviter que la question de la dette grecque ne vienne rajouter en 2017 de l'eau au moulin d'AfD qui est née, rappelons-le, d'une opposition à la politique européenne d'Angela Merkel.

La solution idéale de la procrastination... pour l'Allemagne

D'où cette tentation de  la procrastination. Position qui ne déplaît pas à un Wolfgang Schäuble âgé de 73 ans et qui sera sans doute fort heureux de transmettre le dossier à un successeur après 2017. Ne rien faire jusqu'en 2018 et convaincre le FMI d'accepter ce délai était donc la solution idéale pour le gouvernement allemand. D'autant qu'on pouvait encore se prévaloir d'avoir imposé les « réformes » à Athènes. Encore une fois, comme en mai 2010, par exemple, les enjeux de politique intérieure allemande dominent, quel qu'en soit le prix pour la Grèce. Mais une telle solution est lourde de menaces. Dans la crise grecque, cette procrastination a toujours conduit à l'aggravation de la situation. On a vu les risques que porte cet accord sur l'avenir de la Grèce. Mais c'est la confirmation de la stratégie adoptée par l'Allemagne depuis 2010 : accumuler la poussière et traiter le problème plus tard. Or, c'est une stratégie qui encourage la cavalerie financière et le pourrissement de la situation.

"Nach dem Spiel ist vor dem Spiel"

Sepp Herberger, l'entraîneur de l'équipe d'Allemagne de football championne du monde controversée en 1954, avait dit un jour « après le match, c'est avant le match » (« Nach dem Spiel ist vor dem Spiel »). La formule est devenue proverbiale en Allemagne et elle est devenue le résumé de la crise grecque. Car vouloir laisser passer les élections de 2017 est illusoire. Après l'élection, c'est avant l'élection. D'autant que, en 2018, on votera dans trois Länder clés en Allemagne : la Basse-Saxe, la Hesse et la Bavière. Il y a donc des chances que la restructuration de la dette grecque soit encore renvoyée à plus tard à ce moment.

Déjà l'échec...

Du reste, l'ambiguïté de cet accord n'aura guère fait illusion. La presse anglo-saxonne de ce 26 mai doute de son utilité et le statut du FMI pourrait relancer la querelle interne aux créanciers rapidement. Poul Thomsen ne se contente pas des vagues promesses de l'Eurogroupe, il veut plus d'engagement sur la restructuration de 2018. Des garanties que l'Allemagne ne veut pas donner avant septembre 2017. La tension pourrait remonter rapidement. Déjà, Wolfgang Schäuble a prétendu que Poul Thomsen, lorsqu'il a prétendu demander plus de garanties, « devait être trop fatigué à ce moment-là ». Le duel entre le FMI et Berlin va donc se poursuivre. C'est donc dire si, plus que jamais, après l'accord à l'Eurogroupe, on est bien toujours avant l'accord à l'Eurogroupe.

Commentaires 38
à écrit le 30/05/2016 à 18:08
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Parce que vous croyez que le sujet de la dette peut être résolu par un coup de baguette magique ? Sauf défaut généralisé, sortie de l'euro, faillite du système bancaire et social grec (un ajustement brutal), la solution réside dans une gestion d'un a...

à écrit le 27/05/2016 à 13:44
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CCela fait une semaine que les Grecques ne sont pas venu a la quette,c'est un peut longt

le 27/05/2016 à 15:21
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@lemans Surtout quand on écrit le français comme une "vache espagnole"..

le 27/05/2016 à 18:48
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@lemans: Vous vous rendez compte au moins que cet argent ne sert pas à financer les dépenses courantes de la Grèce (puisqu'elle dégage un excédent budgétaire primaire), mais à rembourser ses créanciers ?

le 28/05/2016 à 9:38
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@MT: as-tu déjà réfléchi sur le fait que quand tu empruntes, tu dois payer des intérêts et que ta maison, par exemple, te revient 4 fois son prix initial ? Quand on a pas les moyens, on emprunte pas, mais bon si tu veux me "prêter" sans que je te rem...

à écrit le 27/05/2016 à 10:57
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En matière de bluff, Tsipras, qui avait promis aux Grecs la fin de l'austérité, reste imbattable.

à écrit le 27/05/2016 à 6:39
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Le truc est simple: 1. la ZE a tellement peur de perdre un membre (cela ferait désordre et un précédent) qu'elle paie. 2. le FMI veut être remboursé et donc pousse à mort pour que la ZE paie à la place de la Grèce. 3. Monsieur Tsipras ne veut pas...

le 27/05/2016 à 16:13
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@Bernardinopoulos Vous avez tout compris, par conséquent que diriez vous que l'on baisse votre salaire ou votre retraite? Yassas!

le 28/05/2016 à 8:29
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@oreste06 27/05/2016 16:13 Quand la dette de la France s'élèvera à E 3 800 Mlds (180% du PIB 2015), il faudra bien se résoudre à réduire le nombre de fonctionnaires, à baisser les dépenses de retraites des fonctionnaires (l'alignement sur le privé s...

à écrit le 26/05/2016 à 22:57
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merci monsieur Godin avec cet article treè éclairant et très bien documenté comme toujours. C'est vraiment la méthode de la Chataigneraie dans son pur jus. Bravo et encore bravo.

à écrit le 26/05/2016 à 16:15
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M Godin, samedi j'ai dû traverser le marché où j'habite vers 14h, j'entends une personne qui m'appelle je me retourne et lui dis bonjour et en discutant un peu elle me dit qu'elle cherche des pommes de terre mais que maintenant il y a tellemement de ...

à écrit le 26/05/2016 à 15:46
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C'est quand meme incroyable ça .Personne ,aucun pays n'est obligé de preter de l'argent à la Grece .Pourquoi ne se debouille t elle pas sur les marchés comme tous les autres pays le font ,France et Allemagne en tete !Parce que sur les marchés ,on lui...

à écrit le 26/05/2016 à 15:30
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@réponse à la belle union: ben voyons, tous ces journalistes et experts étrangers racontent n'importe quoi !! Ta longue explication est plutôt véreuse parce que 1) si tu paies 7500 euros d'avance (tiers provisionnel ou autre dénomination), l'année su...

à écrit le 26/05/2016 à 15:17
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Schaüble et Dijsellbloem sont des disciples du Sapeur Camembert : ils creusent des trous devant eux pour boucher ceux qui sont derrière eux. Et s'ils viennent vérifier sur place que ces trous sont provisoirement bien bouchés, ils atterrissent sur des...

le 26/05/2016 à 19:43
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Le desastre est venu d'un pays qui a triché sur ses comptes pour rentrer dans l'€ qui a emprunté à tout va pour s'assurer un niveau de vie que son économie ne pouvait en aucun cas justifier .La Grece a voulue jouer au pays riche !Les pays riches fort...

le 26/05/2016 à 21:34
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Verdaz, par pitié, au lieu de multiplier les phrases sans aucun sens, ni aucune base réelle, faites l'effort de vous renseigner correctement sur le sujet. Il n'y a pas eu de tricherie pour entrer dans la zone euro, contrairement aux bêtises qui ont é...

à écrit le 26/05/2016 à 15:12
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Le sort de la Grèce ne fait aucun doute: vous un connaissez des politiques (français ou allemands) qui vont venir expliquer à leur(s) électorat(s) que l'argent prêté complaisamment à la Grèce est perdu? je doute que cela existe, et par conséquent je ...

le 26/05/2016 à 16:12
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Détrompez vous la France va passer à la caisse au nom de la solidarité socialiste internationale Mais voyons vous cher monsieur la solidarité la fraternité l'égalité la liberté Et comme disait quelqu'un Jean Yanne pour ne pas le nommer.: la choucrou...

à écrit le 26/05/2016 à 14:44
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Contrairement à ce que tente (vainement et d'une manière aussi futile que naïve) de faire croire un correspondant qui prétend pourtant vivre en Grèce, plus de 75 % de la populaion est prélevée à la source pour les impôts sur le revenu. On parle ici d...

le 26/05/2016 à 15:06
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Cette réalité est effectivement le quotidien d'une population véritablement matraquée fiscalement et sont vérifiables (notamment sur les sites anglophones) pour qui prend vraiment le temps de se renseigner sur le sujet. Merci de prendre le temps de r...

à écrit le 26/05/2016 à 14:28
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chers amis, merci pour vos commentaires toujours éclairés, pleins de nuances, d'objectivité et d'honnêteté. Il semble que chaque forum donne le jour à ses simplets. Merci à vous d'assurer ce rôlme avec ue si exceptionnelle maestria !

à écrit le 26/05/2016 à 13:47
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quel titre !!!!!!!!!!!! celui la, il fallait l'oser! je ne me souvient plus du pays qui a bluffe ses partenaires sur la sincerite de ses comptes! je ne me souviens pas non plus du nom et de la nationalite de ce ministre des finances chauve, specia...

le 27/05/2016 à 11:23
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Votre commentaire - 26/05 - 13h47 Vous parlez de la france, non ? Vous savez, ce pays qui a vécu aux crochets de ses colonies avant de vivre aux crochets des Grecs ? Vous savez, ce pays qui a magouillé avec Goldman Sachs pour que la Grèce entre de f...

à écrit le 26/05/2016 à 12:11
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Et toujours la même chanson de Romaric: les Grecs outragés, les Grecs brisés, les Grecs martyrisés...mais continuant tout de même à oublier leurs obligations de citoyens, c'est-à-dire payer leurs impôts. Mais pourquoi donc restent-ils dans l'UE s'ils...

le 26/05/2016 à 13:16
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Vous dites que les grecs oublient de payer leurs impôts! Pouvez-vous le prouver? J'attends vos preuves.

le 26/05/2016 à 13:29
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Il suffit de faire la différence entre la majorité des grecs qui s'appauvrissent continuellement et avaient portés Syriza au pouvoir pour sortir de l'euro et les riches qui ne payent toujours pas d'impôts et qui ont votés pour le maintien dans l'euro...

le 26/05/2016 à 14:05
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@patrickb changer votre chanson aussi cher monsieur. elle commence aussi a devenir lassante et surtout desactualiser. Il faut lire avant de parler. et lisez les rapports de l'organisation mondiale de la santé, du FMI et de quelques autres organism...

le 26/05/2016 à 14:47
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@la belle union: que de mauvaise foi, alors que le net regorge d'articles sur ce sujet. Mais bon, pour ceux trop paresseux pour "Googler", voici 4 articles: http://www.wsj.com/articles/greece-struggles-to-get-citizens-to-pay-their-taxes-1424867495 ...

le 26/05/2016 à 14:57
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@La belle union: Il ne peut pas le prouver, car c'est toujours le même scénario avec lui, la calomnie lui suffit. Ce type a une haine viscérale des grec. A chaque fois que je lis un article de La Tribune qui est consacré à la crise grecque, je tombe ...

le 26/05/2016 à 15:52
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@ Patrickb: - Le premier lien explique que sur les 76 milliards d'euros d'arriérés accumulés depuis des décennies dû à l'Etat grec (dont la majorité date toutefois depuis 2009, c’est à dire au commencement de la crise), la majorité de cette somme (8...

le 26/05/2016 à 15:55
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@ Uberalles !Qu'es ce que vous dites de la France ? La France possede une excellente signature sur les marchés et emprunte à des taux quasi équivalents à ceux des allemands ,ce qui prouve la grande confiance que les investisseurs ont dans notre pays ...

le 26/05/2016 à 16:05
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@MT: 1) mon obsession, c'est la vérité et 2) de nombreux articles viennent corroborer mes commentaires. La démocratie, c'est aussi le respect de l'autre et payer ses impôts est un devoir citoyen, pas un jeu pour faire le malin !!!

le 26/05/2016 à 16:06
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1.000% ok avec vous patrickb. Warum ? En France 47% de Français payent les impots Et on voit le résultats. Des assistés à foison. En grèce 9% de Grecs payent des impots et on voit que tout le monde uil est gentil tout le monde qu'il est beau tout le ...

le 26/05/2016 à 17:07
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@MT: 1) on se doute bien et heureusement d'ailleurs que 100% des Grecs ne paient pas leurs impôts. 2) on sait aussi que cette histoire d'insolvabilité est une farce, car si par exemple on faisait payer leurs impôts fonciers à tous ces gens qui ont de...

le 26/05/2016 à 17:16
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@ Patrickb: 1) Aucune vérité dans vos propos, juste de la malfaisance. 2) Si vous comprenez les articles de travers, ce n'est pas très étonnant. Il est d'ailleurs intéressant de voir que vous nier la pertinence des articles quand ils ne vont pas dans...

le 26/05/2016 à 18:25
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@MT: tout à fait ce que je disais, ceux qui ne sont pas d'accord avec les pro-Grecs sont malfaisants et mal informés. Tant pis pour tous ces journalistes et experts financiers, et tant pis pour moi qui relaie leurs infos. Mais bon MT, fais donc de la...

le 26/05/2016 à 22:11
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@ Patrickb : Je crois que vous ne comprenez pas la différence entre critiquer les défaillances du pays (l'évasion fiscale des plus riches, la corruption, la bureaucratie ou le clientélisme), dont je pense qu'ils constituent en partie l'explication qu...

le 26/05/2016 à 22:46
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Et juste pour répondre à quelques autres éléments : - L'insolvabilité des entreprises ou des particuliers, ça n'a rien d'une farce (vous dites " on sait", alors que vous ne savez strictement rien à ce sujet). Sur les 76 milliards d’arriérés, 87% de ...

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