
Les négociations entre la Grèce et ses créditeurs sont à nouveau stoppées. Jeudi 11 juin vers 16h, le FMI a annoncé qu'il avait quitté la table des discussions. Les équipes de l'institution internationale ont quitté Bruxelles et sont retournées à Washington. Un signe de mauvaise humeur qui, selon le FMI, s'explique par le refus du gouvernement grec d'accepter le régime que demandent les créditeurs : coupes dans les retraites, réformes du marché du travail et objectif ambitieux d'excédents budgétaires primaires (hors services de la dette). « Il existe des différences majeures entre nous sur la plupart des sujets clé. Il n'y a eu aucun progrès pour réduire ces différences récemment », a souligné a indiqué Gerry Rice, le porte-parole du FMI. « La balle est à présent vraiment dans le camp de la Grèce », a-t-il conclu.
Ce durcissement du FMI vient stopper net les espoirs qui étaient nés dans la soirée du mercredi 10 juin. Alors que des informations de Bloomberg laissaient entendre que l'Allemagne était prête à accepter « une seule réforme », des contacts, rompus depuis près d'une semaine, avaient été repris. Alexis Tsipras avait rencontré Angela Merkel et François Hollande dans la nuit, et, par deux fois, Jean-Claude Juncker. Ces rencontres n'ont cependant rien donné. Selon Reuters, citant un « officiel européen », la rencontre de jeudi entre les deux hommes était « la dernière tentative » de parvenir à un accord. Ce dernier détail viendrait alors confirmer que le FMI n'est pas seul en cause dans la rupture des négociations. Les créanciers européens ont également rompu les ponts. Les marchés européens ont fortement réagi à cette nouvelle. Le DAX-30 de Francfort a perdu brutalement près d'un point de pourcentage de gains.
Négociations fermées ?
Tout espoir serait donc perdu ? Rien n'est sûr évidemment. Depuis plus de quatre mois, les négociations ont cessé, puis reprises. Mais, évidemment, plus on se rapproche de la fin du mois de juin et plus la situation devient critique. Sans accord, la Grèce devrait inévitablement ne pas payer les 1,6 milliard d'euros qu'elle doit rembourser au FMI avant la fin du mois. On entrera alors dans une autre phase de la crise, où la présence de la Grèce dans la zone euro ne tiendra plus qu'à un fil. Le FMI est-il prêt à prendre le risque de devoir faire face à un défaut grec ? Les Européens oseront-ils soutenir la Grèce sans l'institution de Washington ? Pour le moment, le mouvement du FMI est un énième moyen de faire pression sur Athènes pour lui faire accepter ce qui reste inacceptable pour le gouvernement grec.
Il n'est cependant pas à exclure que les discussions se poursuivent malgré tout. Comme l'a précisé Gerry Rice, « le FMI ne quitte jamais la table. » Et Christine Lagarde est attendue pour la réunion de l'Eurogroupe les 18 et 19 juin prochains. Les sujets qui empêchent toujours l'accord restent les mêmes : les retraites et les excédents primaires. A la mi-journée, jeudi, le ministre grec des Finances, Yanis Varoufakis, avait indiqué qu'il n'y avait pas d'accord sur l'objectif de 1 % du PIB pour l'excédent primaire de 2015. Cet objectif est lié pour les Grecs a un accord plus global, intégrant un prolongement du programme d'aide et un échange de dettes entre la BCE et le MES. Quant aux retraites, l'équation est rendu encore plus délicate par la décision du conseil d'Etat de rétablir certaines retraites à leur niveau de 2012.
Reste à savoir quelles seront les réactions à ce nouveau coup de théâtre côté grec. Il semble que le gouvernement hellénique soit allé jusqu'au bout de sa capacité de compromis. En allant plus loin, Alexis Tsipras mettrait en danger la cohérence de sa majorité et sa survie politique. Si les créanciers demeurent sur leur position consistant à réclamer une capitulation, les négociations ne reprendront plus.
bis repetitas :
La Grece a fait appelle a goldman-sax pour son entourloupe comptable qui lui a permis d'être dans les clous lors de son adhésion (avec la bénédiction de l'UE). GS comme à son habitude se fait rembourser à un taux largement usurier. Quelqu'un peut peut-être me dire si cette "dette" a déja été remboursée ? pour mémoire notre nouveau président de la bce n'est autre que mario dragui, ancien de la GS. La bonne idée serait quand même que l'UE file un coup de pouce à la Grece pour rembourser sa dette envers GS...avec nos impots.
Cette personne donne une image détestable, maintenant plus que jamais, au FMI.
Elle n'a pas du tout les qualités requises pour diriger cette institution !
DSK avait toutes les qualités nécessaires mais un complot a eu raison de son poste.
Il serait opportun que DSK - totalement innocenté - s'exprime maintenant et qu'il apporte sa désapprobation quant au traitement infligé à la Grèce !
L'intransigeance du FMI laisse peu de doute sur la façon dont l'institution est dirigée.
Cordialement,
Si le FMI demandait la même chose à la France, nous dirions "stop" (enfin, pas les politiques professionnels qui seraient alors balayés aux élections mais le Peuple ! Et puis, le FMI ne s'est-il pas maintes fois excusé pour avoir étranglé certains gouvernements et avoir fait reculé le pays concerné de trente ans en arrière ?
Bien sûr, les Grecs ont leur part de responsabilité. Il vaudrait mieux les aider à réaliser les changements indispensables et arrêter de les accabler.
Pour terminer, en France, le gouvernement socialo-communiste fait la même chose avec les retraites : pas d'augmentation même de l'inflation et augmentation des retenues. C'est très hypocrite, voté en douce ; le résultat est le même : appauvrissement d'un peuple qui n'est pas riche. Bizarrement, ceux qui nous affaiblisse le (et non pas "leur" car nous ne leur appartenons pas) ne changent rien pour eux-mêmes....
par ses créanciers
Certains avaient déjà théorisé à votre manière,il y a plus de soixante dix ans...
Ils disaient,entre autres,des choses comme "le travail rend libre"ou bien "got mit uns"....
Mon pauvre "bruno_bd",vous voici arrivé au début de la fin de votre 4ème reich,terminus,tout le monde descend....
Merci .
Ben oui, C la bonne question. Vieux débat mais l'industrie bancaire travail un peu comme un dealer : une fois qu'on est accro au crédit on ne peut plus s'en passer et il n'y a pas plus mauvaise nouvelle pour un banquier qu'un débiteur qui du jour au lendemain veut rembourser d'un coup sa dette. Mais malheureusement beaucoup d'autre activité fonctionne sur le même principe : ex. l'industrie pharmaceutique, il n'y a pas pire catastrophe que de découvrire un remède définitif à une maladie chronique. Mais cela n'excuse en rien le "systeme" grec et cela n'excuse surtout pas certains responsables de Bruxelle qui connaissaient parfaitement la situation greque lors de son entré dans l'UE.
Il est peut -être temps de redistribuer les cartes ?
Les grecs sont des pauvres, donc pas du tout en poissions de force : on n'est pas dans un conte de fée !
Quant aux retraites, l'équation est renduE**** encore plus délicate !
Merci pour vos articles.
Certes les grecques ont triché pour être dans l'euro, mais avec la complicité de GoldmanSachs ET de l'Europe! C'était géostratégique.
En demander plus aux grecques? La chute de leur PIB est équivalente à une guerre, les gens ne se soignent plus, la mortalité infantile augmente... Honte à l'Europe!
Et si les taux souverains continuent à augmenter la France sera la prochaine sur la liste des créanciers, et les allemands diront : "normal la Fr n'a fait aucune réforme!"
Chasser les Grecs de l'OTAN ? Haha.
Sortir la Grèce de l'UE ? Haha, j'aimerais bien voir ça.
Deux choses qui ne pourront qu'être positif pour ce pays, c'est dire comme cette perspective est effrayante pour les "institutions" européennes et américaines. Ce n'est pas pour rien qu'elles reviennent systématiquement à la table des négociations, elles y sont bien obligées :)
====>Argentine.
Ce simple mot faire peur.
Goldman Sachs a bien des responsabilités, mais n'a rien commis d'illégal sur le sujet, ils n'ont fait que suivre les recommendations de leur client: une succession de gouvernements élus. En démocratiel les électeurs sont toujours responsables des gouvernements qu'ils mettent place. Ca vaut pour la Grece (premiere responsable du fait d'avoir mis en place un systeme etatique clienteliste corrompu et defaillant) comme pour les autres pays (comme la France et l'Allemagne qui n'ont pas compris la nature et l'ampleur de la crise grecque avant 2010...ce qui coutera plus cher a tout le monde comme consequence)
Qui, "ils" ? Certainement pas le peuple grec, qui s'est bien fait avoir par le gouvernement de l'époque, qui ne s'est d'ailleurs jamais préoccupé de son avis.
Alors, tricherie grecque ou pas, de grands problèmes allaient immanquablepent apparaître...
Il serait bon de mesurer ces propos. Qu'elle déchéance de voir, métaphoriquement, laisser l'école des relations humaines pour une organisation scientifique du travail.
Pas grand monde, parce que "le peuple" se goinfre sur le dos des riches, et lorsqu'ils sont parti, on dilapide l'héritage, en s'endette, et pour quoi ?
Pour goinfrer le peuple. Donc, désolé, mais le peuple EST responsable.
Vous n'allez pas me faire croire que c'est pour de bons sentiments que vous préférez une assurance public type sécu sociale à une assurance privé : c'est parce que VOUS NE VOULEZ PAS PAYER. Idem, pour les hm, l'éducation, la retraite.... VOUS NE VOULEZ PAS PAYER.
anecdote sans intérêt, on peut trouver des gens qui disent des idioties, et des personnes riant à ces dernières, partout
Je propose qu'on lui donne seulement le revenu d'un smicard français. On verra ce qu'elle en pense.
Lorsque l'Europe a accepté de s'élargir a des pays comme la Grèce ou des pays de l'ex URSS, elle était surtout intéressée, enfin ceux qui la dirigent et les lobbies qui dictent ce quelle doit faire, par l'opportunité de délocaliser des unités de productions avec des très faibles couts de MO. Mais si ces pays ne peuvent pas faire face à leurs obligations elle n'en veut plus. On veut profiter des avantages mais as assumer les inconvénients. De plus, cela permet d'imposer les memes règles à l'Ouest. Tout le monde au pain sec.
Bon, le cas de la Grèce est un peu différent. Peu d'industrie a part le transport maritime qui ne paie pas d'impots et dont les groupes occidentaux doivent bien profiter
Triste Europe, triste monde
Tout simplement, il porte des oeillères et il ne voit qu'une chose, les intérêts du capital et des élites néolibérales. C'est pour cette raison qu'il n'hésite pas à ruines des pays depeuis quarante ans.
Tout simplement, la Grèce est le premier pays occidental à en être victime.
Enfin, 18 juin date buttoir. Pas d’accord, pas de payement ni au FMI, ni à la BCE. Cela vient d’être confirmé par le gouvernement grec.
Qu'est ce qui est donc plus important: la survie politique de Tsipras? ou la survie economique de ses concitoyens?
Mais il me semble que ce Rubicon la ne pèse rien face à l'effondrement qui menace la Grèce. Tsipras devrait être suffisamment charismatique et courageux pour expliquer qu'il soit alle au bout de la négociation et expliquer qu'aller plus loin c'est sortir de l'Europe. Est-ce que la Grèce est prête à franchir ce Rubicon la ? Ayez donc le courage d'un référendum M.Tsipras. Ce dont je suis certain, c'est qu'une Grèce en dehors de l'Europe , isolée, ne pourra pas s'offrir des retraites au niveau actuel. Alors pourquoi bloquer les négociations, pourquoi préférer le suicide plutôt que d'offrir un avenir à ce beau pays.
est-ce par ego? Par idéal politique ? Par aveuglement? C'est dans ces moments que les politiques ont prise sur les événements. Il faut pour cela qu'il restent clairvoyants et sachent raison garder.
S'il est honnête, Tsipras ne peut accepter.
En France on est pas habitués aux politiciens honnêtes. Comme dirait Chirac les promesses engagent ceux qui les écoutent. Mais ça fait plaisir d'en voir qui ne changent pas d'avis en 4 mois lorsqu'on leur a confié un mandat.
D’ailleurs le gouvernement vient encore de le confirmer, il ne changera rien, il a déjà fait toutes les concessions possibles.
Un grexit, concretement ca veut dire:
- Aucun acces au marché financier pour financer un deficit pendant plusieurs decennies (l'Argentine n'y a toujours pas acces 14 an apres son defaut)
- Donc Le recours permanent a la planche a billet pour financer un deficit avec l'hyper-inflation que ca implique, OU le deficit ZERO du jour au lendemain (donc une austerité bien plus dure).
- Aucun investissement étranger pendant un bon bout de temps
- Explosion de l'inflation: tous les produits importés doublent de prix: la Grece important TOUTE son energie ou presque et n'etant pas autosuffisante alimentairement, le pouvoir d'achat grec ACTUEL sera donc Massivement amputé
- La Grece n'ayant AUCUNE industrie d'importance (hormis le tourimsme qui tourne deja au maximum de ses possibilités - les habitants des iles ne voulant plus de complexe hotelier supplementaires), ca veut dire que la Grece ne profitera PAS de la dévaluation
- rajoutons a cela, le fait qu'il n'y a plus aucune raison de réformer l'Etat pour le faire fonctionner normalement, et c'est le retour a la case Pays en voie de développement pour la Grece.
Pour info: l'Aregntine abondemment cité subi depuis des années et des années une hyper-inflation (20/25% par AN!) du fait de son impossibilité de se financer sur les marchés et du recours permanent a la planche a billet que cela implique. Et encore, l'Argentine a eu la chance de beneficier du boom des prix des matieres premieres...ce dont la Grece ne beneficiera pas.
L'electricité est produite en Grece par des centrales au charbon ... grec, effectivement le pétrole sera plus difficile a payer, mais bon les voitures roulaient deja au pétrole avant l'euro, hein !
Pour le déficit 0, c'est soit ça, soit l'excédent primaire de 4,5% que réclame l'Europe, alors a choisir ....
Pour le tourisme au maximum de ses capacité, laissez moi rire, vous avez deja mis les pieds en Grece ? Ces dernières années ? Non parce que l'été dernier j'y étais, ça me paraissait loin d'être plein ... plutôt meme vide !
- Votre commentaire sur l'Argentine est completement faux: l'Argentine ne peut toujours pas emprunter sur les marches internatonaux: A chaque tentative d'emmetre quoi que ce soit, une partie est saisie au benefice des creanciers avec lesquels l'argentine ne s'est PAS entendu lors de sa faillite précédente.
- Si le fait de payer votre petrole ET votre gaz ET votre électricité deux fois plus cher ne vous effraient pas, c'est donc que vous faites partie du segment tres riche de la population. bravo pour vous, mai ca n'est pas le quotidien de la majorité des grecs.
- sur le tourisme, vous n'avez donc probablement jamais mis les pieds en grece pendant la saison trouristique. Le taux de remplissage est a 100%.
C est un pays sous developpé toujours au bord de la faillite, totalement corrompu et sans aucune perspective. Amusez vous a comparer ses chiffres a ceux de la france. D un coup la situation francaise va vous paraitre meilleure.
le prix de l'essence c'est essentiellement des taxes! Sortir de l'euro et se retrouver avec un franc dévalué n'agirait qu'à la marge...
La Grèce se dirige vers son économie, celle qui lui sera adaptée à sa nature, à ses propres besoins. C'est un mixte d'économie de marché, de solidarité, de volontariat où le profit à tout prix, la croissance à 2 chiffres n'est plus l'objectif primordial.
Ah, et bien que la grâce arrête d'être égoïste, montre l'exemple et rembourse.
Le problème c'est qu'il faut engraisser les rentiers, et surtout préserver les banques, et qu'en plus ces personnes pensent avoir la morale pour eux!
On a été capable de demander au petit peuple français de verser son sang dans de nombreuses guerres soit disant pour préserver nos alliés et nos valeurs (pour protéger les rentiers en fait?), mais on est incapable de de renégocier une dette qui représente moins de 4% du PIB de l'UE.
Elle est belle l'Europe!
Pour info: il ya un moratoire jusqu'en 2023 sur les interets de la dette détenue par les européens.
Et pour une fois un Romaric plus objectif, qui ne nous sert pas la psychologie de trottoir du gouvernement athenien.
Ya de l'espoir! Continue sur cette voie Romaric!
PS Si la Grece quitte l'euro, elle ne quitte pas l'Europe, ou est le drame?/
Effectivement, la Grèce retrouverait bon nombre d'autres pays qui ne veulent ou ne peuvent pas faire partie de l'Euro. Il faut corriger l'erreur originale de l'entrée de la Grèce dans la monnaie unique.
d eau dans son vin, fera une belle carriere....
Vous ne voulez pas demandez des dédommagements aux grecs pour leur présence à Marseille pendant l'antiquitité, pendant que vous y êtes ??!
Il y'a trop à perdre pour la zone euro et pour les créanciers.
Je problème est insoluble : Donner dans un puits sans fond ou Couper les vivres (cela occasionnerait un désordre sur les marchés et bien des incertitudes sur l'avenir de l'Euro). Après la Grèce, les marchés attaqueront qui ? L'Espagne ? L'Italie ? la France ?
Il suffit de voir la panique des derniers jours avec la hausse des taux d’intérêts ...
Cela a assez duré en perte de temps, d'énergie et d'argent
Nous y sommes, les voyous de la finance soutenus par Mme Lagarde vont devoir prendre leurs pertes,
et ça fait du bien.
Si les autres pays européens sont créanciers, c'est aussi à cause du FMI qui a orchestré ces manoeuvres avec la Commission de Bruxelles, Baroso et compagnies ;
L'essentiel de la dette est due au fait qu'il a fallu restructuré tout le secteur banciare grec...ce que la Grece n'avait pas les moyens de faire. Car qui dit restructuration de dette grec, dit faillite des banques grecques...
- Vous comprenez mal l'insistance Francais et allemande de 2009 : l'effacement de dette des le depart aurait conduit plusieurs banques qui détenaient de la dette grecque a faire faillite, PAS du fait qu'elless possedaient des banques grecques, mais du fait qu'elles possedaient de la dette grecque. De telle faillites auraient probablement ete impossible a contenir par certains Etats mis a rude epreuve par la crise bancaire de 2008. Le risque etait substantiel de la fin de l'euro et donc d'un hiver economique tres dur.
- L'ampleur de la part de la dette grecque dans le bilan des banques grecques fait que si les banques grecques avaient fait faillite, de toute maniere l'Etat grec aurait du mettre la main a la patte de facon TREs importante pour les maintenir a flot....ce que le gouvernement grec ne pouvait pas faire, puisqu'il ne disposait pas des sommes necessaires. le gouvernement grec n'aurait pas eu les fonds non plus pour remonter completement les banques grecques si celui-ci avait decide de les laisser faire faillite.
la réalité , meme si vous ne l'aimez pas, est que les prets européens sont la seule chose qui permettent aujourd'hui au secteur banciare grec d'exister. sans ces prets, faillite des banques grecques, disparition de TOUTE l'epargne grecque et de toute possibilité de credit, et ca ne sont pas les maisons meres des banques des autres pays qui auraient payer l'essentiel de la note de toute maniere. Elles auarient essuyee des pertes certes, mais elles n'auraient PAS eu a reconstruire le secteur bancaire grec completement.
Desormais, le defaut de paiement est le seul moyen pour dissiper toute incertitude. Il faut qu'il intervienne le plus rapidement possible. Esperons à la fin du mois.
A ce moment là, l'economie grec repartira avec une nouvelle monnaie devaluee et une absence de dette, je peux vous dire la Grèce va devenir le nouvel eldorado des investisseurs.
Personne ne va aller investir dans un pays de voleurs, faudrait être débile.
politique
Et les résultats sont bien connus...
Où est-ce que vous avez vu, vous, une politique de type keynésienne ?
La politique Keynésienne consiste à compenser les périodes de faible croissance par la relance des dépenses publiques. Le problème vient de ce que la croissance est tendanciellement en baisse depuis la fin des "trente glorieuses" et que les Etats ont appliqué cette politique de relance de manière quasi permanente, sans réduire les dépenses publiques lors des phases de reprise (ce que préconisait du reste Keynes, mais seule la partie relance a été retenue par les politiques). Cela n'a rien à voir avec le libéralisme.
On est des papemdreou depuis 30 ans on vit au dessus de nos moyens et on ne veux rien réformer
Vivement que leur du bourreau arrive plus on attend plus la dette monte
Il n'y a que les neuneus qui croient qu'on peux faire défaut demander aux africains aux argentins etc ....
Ecrire que "risquer le défaut Grec" est un peu erroné: la Grèce est déjà en défaut et l'objectif est de savoir comment on se sort de cette impasse.
Cordialement
Cependant, le gouvernement grec avait besoin de prouver que la mauvaise volonte vient des creanciers et non de lui. Apres cinq mois de negotiations, demonstration ets faite par le gouvernment grec! On ne pourra pas lui reprocher un defaut de paiement et une sortie de la zone euro!
Depuis le début, Tsipras a dit qu'il ne franchirait pas les lignes rouges correspondant au mandat donné par le peuple grec. La justice grec vient de lui donner raison.
Le FMI quitte donc la table parce qu'un gouvernement suit à la fois l'avis de son peuple et de la justice et non pas celui du FMI.
Cela montre à quel point l'objectif du FMI et des créanciers est loin de celui de la démocratie et de la justice !
Dommage pour les grecs ce seront les principales victimes, je ne saurai trop leur conseiller de sortir leurs euro hors de Grèce pour mieux les rentrer après le passage à la drachme et ainsi préserver leurs avoirs. Ils pourront même gagner du pouvoir d'achat au passage.
tsipras ne voit meme pas la vague venir, et il voit encore moins qui va la ramasser dans les gencives ( en clair ' ceux qui ont vote pour lui')
cela dit , tsipras est un choix democratique des grecs, donc c'est leur choix, quelqu'en soient les consequences
Poutine a commencé par dire adroitement que la Grèce ne lui a pas demandé d’aide financière. Gros soupirs de soulagement à l’Euro Groupe. Puis il a détaillé les projets communs qui vont se réaliser entre la Grèce et la Russie. Gros soupirs de l’Euro Groupe dans l’autre sens.
Voilà ce qui a été accordé des deux côtés. La Russie va recevoir des actifs de la Grèce sous forme de ventes de privatisation, aéroports, ports, structures touristiques, etc. Moscou paiera en espèces sonnantes et trébuchantes et, bien sûr, cela permet à Poutine de dire que ce n’est pas une aide, mais une opération commerciale. Pire pour l’Europe, le Turkish Stream, gazoduc / oléoduc passera en Grèce ce qui permettra à Athènes d’engranger beaucoup d’argent d’année en année.
Tsipras a ponctué en disant : « Nous allons mettre en œuvre des projets importants, ce qui génèrera des revenus importants qui vont nous permettre de financer les emprunts européens ». En 2015 le gouvernement grec va privatiser une toute première tranche d’actifs pour 1,5 Milliards d’Euro, c’est dire qu’il y a de quoi payer leurs dettes d’aujourd’hui et des prochains mois. Et d’autres actifs suivront.
Poutine, le maître es-échec et stratège d’envergure a conclu en disant : « Si l’économie de la Grèce croit grâce à la Russie et peut donc rembourser ses emprunts à l’Union Européenne et à ses créditeurs, cela aidera tout le monde » rajoutant subtilement que « la politique ne doit pas barrer le chemin de la renaissance économique de la Grèce ».
Pavé dans la mare avec un sourire d’usage, mais Poutine a marqué des points précieux et la Grèce gagne des mois pour se relever. Qu’a fait l’Europe pour la Grèce si ce n’est que lui enfoncer la tête dans l’eau ? Gageons que les trois mois d’angoisse que les Grecs ont vécu ne sortiront pas de leur mémoire.
De deux les grec ne privatiseront jamais pour autant, suffit de voir les anciennes privatisations qui non seulement ont trainé mais en plus non rien rapporté ou très peu.
L'alliance de deux faibles n'a jamais fait un fort, et en tout cas je suis très inquiet pour cet été, ça pue pour le mois de septembre, entre les impôts qui vont arriver et la bourse qui va se casser la gueule, on va droite vers un remake de la crise de la dette 2011 avec un cac qui va perdre 30 % surtout qu'il part de très haut, comme le dow jones d'ailleurs.
Et surtout le cac qui va perde 30% ?! Horreur !!!
Que va devenir votre petit capital placé ???
Zut, va falloir bosser comme le petit peuple !!!!
"les anciennes privatisations n'ont rien rapporté ou très peu."
Naturellement. Les "investisseurs" n'achètent que quand on brade pour une bouchée de pain. Et quand on est récalcitrant, ils exercent des pressions
Ah, oui! Un des problèmes de cette longue "négociation" qui est resté plutôt à l'ombre, c'est que les Allemands insistent à ce que les aéroports des régions touristiques en Grèce soient privatisées et achetés -pour une somme modique- par une société étatique allemande.
Quels "amis" et "partenaires" désintéressés ces dirigeants Allemands! N'est-ce pas?
La grâce à fait faillite, donc ça ne doit pas rapporter gros, donc ça ne coute pas cher à acheter, c'est évident.
Bonne nouvelle que grâce à Poutine les grâce puissent encore plus payer.
Cela dit, avoir les Russes chez soi, ça se termine en générale mal......