
Désormais, le bluff n'est plus possible pour Angela Merkel. Après une semaine de campagne réalisée dans des conditions inimaginables de banques fermées, d'argent rationné, de retraités angoissés et de matraquage médiatique angoissant, les Grecs ont dit une nouvelle fois « non. » On pourra certes relativiser la portée de ce non par le taux d'abstention. Mais il n'empêche. Dans les conditions décrites ci-dessus, il s'est trouvé plus d'électeurs grecs pour refuser l'ultimatum posé par les créanciers à leur pays que pour l'accepter.
Prêts à prendre le risque du Grexit plutôt que de subir l'austérité stérile
Entre le rejet d'une nouvelle cure d'austérité stérile et le risque du Grexit, les Grecs ont choisi la deuxième solution. Certes, nul en Grèce ne souhaite la sortie de la zone euro, mais le message envoyé ce dimanche 5 juillet à ceux qui, comme Jean-Claude Juncker, Benoît Cœuré ou Jeroen Dijsselbloem, les ont menacés durant une semaine d'une expulsion de l'Union économique et monétaire s'ils votaient « mal », est bien celui-ci : les Grecs sont prêts à prendre ce risque pour ne pas s'engluer à nouveau dans la spirale infernale de l'austérité sans fin.
Le rejet de la logique européenne
Une nouvelle fois donc - la deuxième en moins de six mois -, les créanciers peuvent donc mesurer l'ampleur du rejet des politiques qu'ils ont imposées au pays depuis 2010. Une nouvelle fois, ils peuvent prendre conscience que leur stratégie de la peur ne fonctionne plus en Grèce. Si Angela Merkel a déclaré ce dimanche qu'Alexis Tsipras « lance son pays vers un mur à pleine vitesse », elle doit ce soir reconnaître que, pour la première fois depuis 2010, sa stratégie du pourrissement a échoué. Elle qui déteste trancher se retrouve ce soir face à la nécessité d'un choix. Les autorités grecques sont désormais prêtes à reprendre les négociations : elles n'ont jamais vu le « non » comme un vote de rupture, mais comme un moyen de reprendre la main dans les négociations. Le camp grec est ce soir plus fort de son soutien populaire, mais il tend une main vers les créanciers. Et Angela Merkel doit simplement décider si elle accepte cette main tendue ou si elle la refuse.
Ne rien faire : ouvrir la porte au Grexit
Si elle la refuse, si elle laisse l'affaire, comme elle l'a fait depuis des mois, entre les mains de la BCE et de l'Eurogroupe, donc si elle continue à ne considérer la crise grecque que comme une affaire de technique financière, la Grèce n'aura guère d'autre choix que de sortir de la zone euro. Les banques grecques sont à l'agonie. Les distributeurs sont vides. La BCE doit, lundi 6 juillet, décider de l'accès du système financier grec à la liquidité d'urgence. Si elle n'a aucun signe de la possibilité d'un accord, il est certain qu'au mieux, elle durcira les conditions en abaissant la valeur des collatéraux (garanties) déposés par les banques grecques pour obtenir cette liquidité d'urgence. Alors, le gouvernement grec sera soumis à une économie à l'arrêt complet. Une situation qui peut durer quelques jours peut-être, le temps de rouvrir des négociations et d'envoyer un message à la BCE pour normaliser l'accès à la liquidité. Mais pas plus. Si aucun message d'ouverture ne vient de Berlin, la Grèce devra commencer à émettre une monnaie propre pour permettre le fonctionnement de son économie. La glissade vers le Grexit sera alors inévitable.
Stopper la machine infernale
Angela Merkel peut donc encore décider de stopper la machine infernale. Elle peut accepter le résultat de ce soir et la décision du peuple grec et engager des négociations sur la base de la dernière proposition grecque. Cette dernière, rappelons-le, reprenait l'essentiel du plan du 25 juin rejeté ce soir par les électeurs grecs à quelques exceptions près (maintien du rabais de 30 % de la TVA dans les îles de la mer Egée, suppression plus tardive de la retraite complémentaire pour les plus fragiles, par exemple). Elles sont donc acceptables par les créanciers. Mais Athènes n'acceptait ces sacrifices que dans le cadre d'une restructuration de cette dette insoutenable comme l'a encore reconnu le FMI vendredi 3 juillet. il faudra donc aussi que la chancelière accepte d'en parler.
Les "promesses intenables" d'Angela Merkel
On a beaucoup glosé sur les « promesses intenables » d'Alexis Tsipras. Mais on a oublié une autre promesse intenable : celle d'Angela Merkel faite à ses électeurs de récupérer les sommes versées à partir de 2010 à la Grèce dans le cadre d'une cavalerie financière intenable. La démagogie n'est pas toujours là où on l'attend et Angela Merkel arrive ce soir au bout de ses « promesses intenables. » Elle doit donc accepter de discuter - Athènes ne demande pas davantage - de l'avenir de la dette grecque.
La responsabilité de la chancelière face à l'avenir de l'Europe
C'est donc un choix difficile pour la chancelière. Si elle refuse d'emprunter cette voie, si elle continue de laisser décider la BCE, l'Eurogroupe et son ministre des Finances Wolfgang Schäuble - qui estime que le Grexit pourrait n'être que « temporaire » et était sans effet pour l'Europe -, alors elle pourrait devoir aussi en assumer les terribles conséquences. D'abord, pour la Grèce elle-même. Si le Grexit tourne mal, elle devra répondre de l'aggravation d'une situation humanitaire déjà bien dégradée. Ensuite, elle devra savoir qu'elle entrera dans l'Histoire comme celle qui aura défait tout ce que la génération précédente avait construit. L'Union économique et monétaire deviendra un système de taux de change fixe. A tout moment, il sera possible d'en sortir ou de s'en faire expulser. Ce sera une construction dénuée de sens politique. Par ailleurs, pour refuser d'accepter la réalité de l'insoutenabilité de la dette grecque, la chancelière risque de devoir faire face à un défaut unilatéral de la Grèce, et elle et son ministre des Finances devront expliquer aux contribuables allemands que leur rigidité leur a fait perdre des montants bien plus importants que ce qu'ils avaient voulu sauvegarder. Enfin, elle devra assumer les risques qui sont aujourd'hui minimisés peut-être à tort d'un Grexit sur la conjoncture alors qu'un krach boursier se profile en Chine...
Au pied du mur
Ce soir donc, les Grecs placent clairement Angela Merkel face à ses responsabilités. La journée de lundi sera décisive. La chancelière rencontrera François Hollande en soirée. Mais elle devra auparavant faire savoir si elle accepte ou non la réouverture des négociations. Sans son accord, le Bundestag refusera toute discussion. Or, sans feu vert du Bundestag, le MES ne peut pas engager de discussions sur un nouveau programme. La chancelière est donc ce soir au pied du mur.
Hors ils en voient très bien les effets dévastateurs et vrais grandeur en Grèce alors que leur « modèle » et leurs discours mensongers sont mis en faute partout : les autres pays qui ont fait de gros efforts en récoltent les fruits et redémarrent très bien (Irlande, Portugal, Espagne, Italie), seuls la France et la Grèce restent les derniers de la classe en croissance et chômage.
Donc il faut faire taire la vérité, c’est pilonnage et martelage de propos démagogiques et complètement faux, occuper l’espace histoire de faire diversion pour cacher ce qui marche et promouvoir les intérêts corporatistes et clientélistes même si elles ruinent le pays et détruisent les peuples !!!
Les méchants sont ceux qui ont aidé la Grèce et prêté leur argent, notre argent !
Les gentils sont ceux qui ont fait un hold up, refusé de réformer pour se redresser, refuser de rembourser leurs dettes,
Décidément la démagogie et malhonnêteté intellectuelle de l’extrême gauche est insondable !!
Les grecs viennent de voter contre les demandes de garanties pour réduire les pertes et pouvoir rembourser leur dette,
Alors je demande à hollande de lancer un référendum pour savoir si les français sont pour continuer à payer à l’infini et de leur poche les déficits dus aux gaspillages et absence de réformes des grecs..
Et chacun assumera ses choix en connaissance de cause…
Donc je suggère à chaque ménage d’emprunter dès demain un million d’euros, de continuer à dépenser et gaspiller à tout va et sans aucune gestion, et ensuite en totale déconfiture, vous allez voir le banquier en disant : la famille est souveraine, on s’est réunis, et on ne veut pas rembourser…et vous accusez la banque, la finance, la mondialisation, les martiens…et mélanchon va vous soutenir !!
VS
"Dire qu’un monde nouveau a vu le jour après le scrutin de dimanche n’est pas vrai [...] Des arrangements sont possibles, mais ils n’altèreront pas fondamentalement ce qui est en place [...] Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens." - Juncker (EURSS)
1 - l'austérité n'a été stérile qu'en Grèce. Bizarrement ca marche ailleurs (Irlande, Portugal,...). Sans doute parce que payer ses impot là bas n'est pas une option superflue et que les citoyens n'attendent pas que les européens le fassent à leur place.
2 - les citoyens allemands ont déjà acté qu'ils ne reverront plus jamais leur argent. Ils sont tellement blasés de cette farce grotesque sans fin autour d'un pays aussi peu sérieux qui représente à peine 1-2 % de l'économie européenne, qu'ils sont même prêt à remettre un peu au bassinet pour arrêter d'en entendre parler (Grexit) et de voir leurs représentants s'occuper enfin de problèmes gérables et autrement plus importants. Le mot d'ordre là bas c'est : "Plutôt une fin dans l'horreur qu'une horreur sans fin". Je sais de quoi je parle, j'habite en Allemagne.
Enfin, quand ils ne sont pas au chômage ou suicidés de désespoir...
Ils ont été victimes de la collusion d'un système politique mafieux et de grandes banques US pourries.
Enfin il faut dire que si la Grèce est un danger pour l'Europe vu la situation explosive la situation des dettes européennes est un sujet plus large qu'il faudra bien traiter ! 100% de dette en France, plus de 100% en belgique et en italie...je n'ai pas cherché les chiffres pour les pays scandinaves mas la Finlance a connu des jours meilleurs et verra sans doute sa dette largement augmenter aussi. il y a un problème de fond qu'il faudra traiter tant au nvieau des institutions, que du role de la BCE y compris sur le finacement des etats que dans l'union financière (bancaire, fiscale, budgétaire...) de la zone euro.
Tout est dit.
Je ne blamerais pas ceux qui ne l'ont pas compris... un traité de droit international (le droit Européens en étant une variante tres particuliere) est quelque chose de difficile a manipuler lorsque l'one est pas juriste de formation.
Les constitutions sont faites pour être comprises par les peuples.
Les constitutions sont faites pour être comprises par les peuples.
Au final, la plupart des gens ne comprenaient rien au TCE. Objectivement, ce n'est donc pas une si mauvaise chose d'ignorer leur vote. Dans le meilleur des mondes, les français comprendraient réellement ce pour quoi ils votent, et les conséquences de chaque choix, mais c'est pas demain la veille.
Évidement, lorsqu'on était contre (pour de bonnes raisons, ou non), on aime bien se rappeler du résultat du vote, et oublier le contexte. Mais rien ne garanti que le résultat resterait le même aujourd'hui si le texte était voté à nouveau.
je tiens à vous rendre hommage, vous exercez votre métier avec une grande honnêteté.
c'est rare sur la question de la dette de la Grèce. Mais les faits sont têtus. L'audit internationale de la dette rendra ses résultats
la démocratie vous doit déjà.. bcp
le rôle d'une banque et de la finance est d'assurer un service , pas de remplacer un gouvernement , et encore moins de dire à une nation entière de se serrer la ceinture
Merci au Grecs de montrer un peu de courage dans ce monde moribond où on nous rebat les oreilles avec de la "croissance" , du "profit" et autres absurdités qui n'ont plus lieu d'être citées , tant les "marchés" sont saturés et où pour gagner de l'argent il faut créer des besoins absurdes
en espérant que les rentiers de l'aurtôgraf ne pleure pas trop sur ce post
Les points positifs de ce référendum sont d'une part que le scoe sans appel ne laissera pas une société grecque fracturée sans réelle majorité et d'autre part la recherche éventuelle d'un nouveau gouvernement. L'économie Grecque étant à l'arrêt, il n'y a pas de temps à,perdre.
Pour ce qui est de la suite, est-ce que Tsipras et Varoufakis géreront les négociations comme des matamores ou de manière plus humble. Dans cette négociation, la Grèce a plus à perdre que l'Europe, et il serait dommage que pour des questions d'égos ( de part et d'autres) la double négociation en cours échoue.
Pour ce qui est des mesures d'austérités, Tsipras a cédé sur tout car il sait bien que dans ou en dehors de l'Europe il faut réussir à dégager un excédent primaire. Par ailleurs, en ce qui concerne l'autre volet, il est clair que la restructuration de la dette, aura du mal à passer auprès de pays qui ont en plus des mesures d'austérité, réforme de manière profonde l'Etat et l'économie.
Il est crucial que Tsipras et Varoufakis changent de registre dans la manière de négocier, et réussissent à convaincre les autres gouvernements européens qu'ils sont capables de réformer la Grèce et ainsi trouver un accord sur l'allègement de la dette et sur la mise en place d'une politique d'investissements en Grèce. Tout va se jouer sur cette capacité à convaincre. car le danger en Grèce est que la classe politique s'est montré incapable et a développé un clientélisme effarent avec l'argent de l'Europe. Tsipras au moins n'est pas de l'establishment et n'est pas responsable de ce clientélisme. Il peut donc réformer.
Pour le chômage, alors qu'il y aurait 50% d'abstention, y aura-t-il protestation, par exemple dans le Nord aux régionales on parle de 37% FN, 32 à droite, 31 à gauche... y aura-t-il triangulaires et désistements? Ne fait-on pas dans le paroleux de palais qui lampitonne sur la croissance et l'emploi, alors qu'on voudrait des baisses d'impôts et des réformes, on croit aux nains de jardin?
et +1 pour les excellents articles de Romaric Godin qui changent d'une certaine pensée économique monolithique actuelle.
Pousser un peuple vers la misère ( cas de l'Allemagne dans les années 30 ) a conduit, par le passé, ce pays à se tourner vers des dirigeants ou dictateurs dont les solutions proposées ont mené à la seconde guerre mondiale...
L'annulation de dette de pays européen s'est déjà pratiqué pour permettre à un pays de redémarrer ou de reconstruire son appareil industriel. Ce fut le cas pour l'Allemagne en 1953 vis à vis de la dette qu'elle avait contractée en dehors des 2 guerres mondiales. Cette annulation de dette consentie par les pays alliés s'est montée à 60% de la dette. C'était une solution de sagesse de ne pas maintenir tout un peuple dans la misère et de lui permettre de se reconstruire. Il est aujourd'hui particulièrement choquant que la même Allemagne ait la mémoire si courte. Bravo donc aux grecs pour leur résistance face à ces institutions européennes qui oublient les peuples au profit d'un libéralisme débridé.
Les grecs sont quand meme culottes.
1. On depense sans compter pendant 10 ans
2. On appelle l' Europe au secours car on ne peut pas payer sa dette
3. On change de gouvernement
4. On dit que l'on ne veut pas payer par referendum, vraiment trop facile
La Grèce vit a credit avec l' argent de tous les Europeens
J'espere que la BCE ne va pas reouvrir le robinet des euros et on verra dans quinze jours comment Monsieur Tsipras négociera.....
Merkel est irréprochable dans son positionnement national, de plus conforme aux intérêts de ses voisine continentaux.
Le vrai problème est dans l'existence d'une U.E non démocratique, la démocratyie pouvant être détruite par empoisonnement avec le sourire tout autant que poignardée par des guerres de démocratisation.
après les présidentielles de 2017.Donc a bon entendeur salut.
Les Grecs ont d abord été en colère, contre leur gouvernement, incapable de s opposer à la fermeture des banques, mais les derniers jours, à faire la queue chaque matin, car ainsi il en avait été décidé à Francfort, à lire ou à écouter les commentaires odieux des partisans du "oui", aux ordres de cette oligarchie corrompue et repue, avec son argent bien planqué à l' étranger, cette colère s est progressivement muée en indignation, en révolte démocratique contre la morgue des créanciers, comme on les appelle, mais qui ont plutôt un comportement de charognards et la suffisance des elites grecques europeistes, qui ont sacrifié leur peuple pour leurs petits intérêts et leur rente bruxelloise.
Pas franchement enthousiasmant comme perspective.
Alexis...Yanis... demain faudra changer de ton, va falloir demander de l argent! Beaucoup d argent...a des creanciers surlesquels vous avez beaucoup craché ces derniers jours
Le pire c est que si accord il y a.. il sera fort proche de celui vers lequel on arrivait samedi dernier, juste avant que Tsipras ai joué son coup de poker menteur. Comme il a toujours fait reference aux propositions des creanciers du jeudi 25 juin... il en resortira comme celui qui a arrache des concessions supplémentaires... l enfumeur...
Naphtaline ?
L'équilibre comptable n'a pas changé d'un iota, mais cet équilibre n'est ni l'alpha ni l'oméga de la situation. En revanche, le rapport de force à commencé à sérieusement bouger. Les "institutions ont de plus commis une sérieuse faute stratégique en exerçant des pressions qui affaiblissent très sérieusement leur position morale (çà reste important politiquement, quoi qu'en pensent les Machiavel de bistrot) ; la position des "institutions" devient peu enviable. Il paraît donc peu réaliste de penser qu'un éventiuel accord sera "fort proche" du diktat du 27 juin.
Le plus marrant : "elle devra savoir qu'elle entrera dans l'Histoire comme celle qui aura défait tout ce que la génération précédente avait construit", comme c'était de la faute de Merkel que ce pays (que tous le monde savait être peuplé de cigales corrompues) était rentré dans la zone euros.
Pour rappel nous devons toute cette belle histoire à cet imbe... de Chirac qui avait fait le forcing pour faire rentré la Grece dans l'UE au mérpis des fondamentaux économique déjà très mauvais de ce pays.
Mais bon Chirac n'a jamais rien compris à l'économie
Si la Grèce faisait partie de l'UE sans faire partie de la zone euro le problème n'existerait pas pour nous
Les dettes du Portugal, Espagne , Italie et France ne sont pas supportables , il va aussi falloir les restructurer comme pour la Grèce. En plus Hollande ne réforme pas et s'obstine à dépenser sans compter. Nous sommes à 2100 milliards de dettes, presque 100 % du PIB
sans action énergique, nous allons à la catastrophe.
Français reveille toi, la rebellion grecque c'est sympa mais c'est toi qui va payer. Et pour toi qui payeras?
Angela on compte sur toi, GREXIT !!!
Ce n'est pas aux Grecs qu'il faut s'en prendre, mais à un système financier qui prête aux Etats avec intérêts et en garantissant les dettes sur les dépôts des épargnants des autres Etats.
Voila pourquoi l'indépendance et la souveraineté politique et monétaire des pays devraient être rétablies et n'auraient jamais dû être déléguées.
Les Etats nations et la liberté des peuples à décider de leur destin sont les seuls garants qui permettent la démocratie, aucune union contre nature et ne correspondant à aucune réalité historique ne peut réussir sur la durée, la seule chose que réussira cette union, c'est de précipiter inévitablement les peuples dans le nationalisme et risquer des tensions entre voisins. Dans les faits, cette union sois-disant pour la paix n'est qu'une véritable dictature financière et politique à l'échelle continentale.
On ne peut pas croire au chantage disant que s'il n'y avait pas eu l'euro ce serait pire, un minimum de bon sens, de réflexion historique et de comparaison avec les tentatives antérieures s'imposent. Mais un système qui se veut idéaliste et qui est maintenant au bord du gouffre joue forcément la carte de la propagande et du chantage à tout va avant de s'effondrer.
Les grecs ne sont pas plus responsables que les autres de la situation actuelle, au pire leur crime est de s'être fait avoir (comme tous les autres) par des politiciens peu scrupuleux, carriéristes et menteurs, ainsi que par les banques (Goldman Sachs notamment, faites des recherches si vous voulez connaitre le dessous des cartes).
Comme tout le monde, les grecs n'ont juste pas envie de vivre dans la misère et l'austérité permanente avec la carotte de la croissance au bout du bâton (vous admettrez volontiers que si on baissait votre salaire et la retraite de votre chère maman, ce ne serait pas très jouissif, et comment faire de la croissance quand on gagne moins de sous?).
Si l'on veut dire des Grecs (en tant que peuple) qu'ils sont malhonnêtes de ne pas honorer leur dette, alors autant dire des autres peuples (Français, Allemands...) qu'ils n'avaient qu'à pas leur prêter. Après tout, pourquoi avez-vous décidé de prêter aux Grecs ? Ah, ce n'est pas vous qui avez décidé ? Bah.... dites vous bien que, les Grecs, c'est pareil, ce n'est pas eux qui ont décidé. A ce sujet, il n'est pas inutile de rappeler comme vient de le faire l'ex-Troïka que le bon peuple ne peut comprendre la technicité (et surtout les bienfaits) des politiques financières qu'on lui impose, comment pourraient-ils donc se prononcer?
La réalité, c'est que des "gens haut placés" en Grèce comme ailleurs ont fais tous ces choix et toutes ces magouilles, c'est donc à eux d'en assumer pleinement les conséquences!
C'est aux véritables coupables qu'il faut s'en prendre, et c'est tout un système qu'il faut revoir. Grecs, Français, Allemands et tous les autres peuples, notre intérêt commun est de lutter contre cette Union européenne qui nous détruit, retrouver nos indépendances en bonne intelligence au lieu de nous accuser les uns les autres de ne pas respecter les diktats successifs d'une union aussi artificielle que contre nature.
Avec vos amis cotisez-vous pour financer a fonds perdus la Grece. Perso j espere que Merkel ne lachera rien. Et la qu ellez vous dire? Vos analyses c est du n importe quoi. Losque l on doit quelque chose on rembourse. On ne laisse pas aux autres le soin de rembourser ses dettes. Ce n est pas votre point de vue. J ai un credit immobilier merci svp de me faire parvenir un cheque par solidarite...
Sur ce site http://www.greekcrisis.fr/ vous verrez que certains n'ont pas les moyens de se déplacer vers le bureau de vote.
ILS NE REMBOURSENT JAMAIS LEURS EMPRUNTS ?
Pour ceux qui pensaient que ça avait changé ? Ben non ? C'est pareil ?
Dame ON NE ON NE CHANGE PAS UNE ÉQUIPE QUI GAGNE HEIN ?
"La leçon valait bien un fromage sans doute "?
Bien, maintenant vous le savez OFFICIELLEMENT !
N'oubliez pas de passer à la caisse en sortant !
Pour les grecs ? MERCI ! MERCI BIEN !
Bon la différence de cette période avec les autres, c'est que plus grand monde n'a les corones pour lancer une banqueroute ;).
"Voulez vous continuer le plan de sauvetage de la Grèce: Oui/non"
Je prédit 80%.... et c'est aussi ça la démocratie.
Les grecs ont répondu : Oxi...on en veut pas !
Très bien... on a qu'à s'en tenir là ! Quand la Grèce reviendra à la table des négociations, Angela pourra toujours soumettre à référendum en Allemagne les propositions grecques !
La realite est differente: Tsipras a decredibilise ses rares allies et a perdu toute possibilite de majorite pour aider la grece dans de nol reux pays crediteurs. Meme la Russie explique ce soir que la Grece a fait un grand pas vers la sortie de la zone euro.
Ce que Godin n'a pas compris, c'est que ce soir Merkel n'a plus de majorite pour aider la Grece, idem en Finlande en Slovaquie et dans les pays Baltes. La ca devient mission impossible pour les quelques bonnes volontes restantes.
Mes condoleances aux grecs qui vont bientot realiser que leur gouvernement les a mene an bateau. Ah au fait... Les banques ne reouvriront pas cette semaine.
qqu'ils sortent de l'euro et cela ne doit pas les empêcher de rester dans l'Union européenne.
la zone euro sortira renforcée et que l'on trouve un accord sur le remboursement de leurs dettes
Un quarteron de penseurs du Marais?
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5 juillet - 19h45 : Alors que le Non semble l'emporter au référendum organisé ce dimanche 5 juillet en Grèce par le Premier ministre Tsipras, le porte-parole du gouvernement et le porte-parole du groupe parlementaire Syriza viennent l'un et l'autre de s'empresser d'annoncer à la télévision grecque l'imminence d'un accord avec les créanciers internationaux.
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Les résultats officiels ne sont pas encore connus à 19h45. Mais, sur la foi de plusieurs sondages "sortie des urnes" donnant tous une victoire du Non au référendum - et une dépêche venant d'annoncer que le non atteint 60% sur 20% des bulletins dépouillés -, deux des principaux responsables de Syriza viennent de confirmer que c'était un référendum pour rire, où il n'avait jamais été question de sortir de l'euro :
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a)- Gabriel Sakellaridis, porte-parole du gouvernement, vient de déclarer que « les négociations qui vont s'ouvrir doivent déboucher très rapidement, peut-être même d'ici 48 heures ».
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b)- Nikos Filis, porte-parole du groupe parlementaire de Syriza, a renchéri : « Je pense que cela montre une orientation au gouvernement, pour avancer rapidement vers la recherche d'un accord et vers la normalisation du système bancaire ».
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Cette confiance affichée dans l'imminence d'un accord tend à confirmer l'existence d'un accord secret préalable de Tsipras pour accepter toutes les conditions des créanciers.
Je rappelle que le Financial Times a donné la primeur de cet accord à ses lecteurs dès le 1er juillet : http://www.ft.com/…/tsipras-prepared-accept-all-bailout-con…
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On apprend d'ailleurs, par la même occasion, que la banque de Grèce demande dès ce soir à la BCE de remonter le plafond des aides d'urgence à la Grèce, et qu'il y aura dès demain lundi une réunion des directeurs du Trésor des pays de la zone euro.
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Ces développements techniques donnent eux aussi à penser que tous ces événements ont été déjà soigneusement planifiés à l'avance et qu'ils obéissent à une chorégraphie politicienne minutieuse et roublarde.
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CONCLUSION
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Cette extrême célérité mise par les dirigeants de Syriza pour saboter leur propre victoire électorale est ô combien révélatrice. Le message est clair : leur but est de satisfaire les oligarques euro-atlantistes et de ne surtout pas remettre en cause l'appartenance de la Grèce à l'euro et à l'UE.
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Le leurre Syriza est ainsi en train d'apparaître en pleine lumière, conformément à ce qu'a toujours dit l'UPR (cf. http://www.upr.fr/…/les-grecs-vont-maintenant-pouvoir-const…).
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Au cours des derniers jours, certains commentateurs français - naïfs ou complices - avaient qualifié Tsipras de "nouveau de Gaulle". Ils avaient tout bonnement oublié que De Gaulle n'avait pas organisé un référendum en 1940 pour demander aux Français s'ils souhaitaient rester dans la "Nouvelle Europe hitlérienne" aux conditions posées par Hitler ou s'ils préféraient... rester dans la "Nouvelle Europe hitlérienne" en renégociant ces conditions !
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Loin d'être un "nouveau de Gaulle", Tsipras apparaît surtout comme un "nouveau Mélenchon".
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Tout comme Mélenchon avait appelé à voter pour François Hollande le 22 avril 2012 dès 20h38, le soir du premier tour de l'élection présidentielle, sans rien demander en échange de ce désistement, Tsipras s'apprête à passer par pertes et profits son résultat électoral afin de ne pas bouleverser la « belle idée européenne ».
Comment redemarrer des discussions et recreer la confiance apres ce qu'il vient de se passer ? On risque surtout d'assister a une mise a l'ecart progressive de la Grece et je serai tres surpris de voir un accord quelconque aboutir rapidement.
Donc la pression est sur Angela dites vous. Et rappelez moi qui doit rembourser la BCE dans quelques jours ? Qui doit signer un accord au plus vite s'il ne veut pas être déclaré insolvable ?
Tout d'abord les créanciers représentent 18 pays Européen et une bonne centaines d'autres à travers le FMI.
Également ce n'est pas Angela Merkel qui a lancé un chantage en cours de négociation mai bien bien le gouvernement Grec qui voulait faire pression sur les créanciers (c'est à dire un moins 118 pays à travers le monde).
Sans réforme, prêter de l'argent à la Grèce n'a aucun sens (un puits sans fond). Il faut mieux couper les pertes et accepter le choix du peuple c'est à dire le refus de vouloir se réformer. Demain il y aura validation du scénario du défaut. Les négociations avec l'Europe seront ouvertes pour accompagner la Grèce à émettre sa monnaie et probablement une aide d'urgence pour les plus vulnérables. C'est la fin. Ce n'est pas les Allemands qui sont pied au mur mais les Grecs.
Juste au passage, les Grecs ont beau avoir voté Non, ca ne change pas le fait qu'ils ne peuvent absolument pas quitter l'euro et donc ça les force a signer tout texte qui sera sur la table la semaine prochaine.
Bien entendu, s'ils tiennent parole, ils ne perdront rien ! Sinon....
Moi-même j'accepte que mon épargnes en Grèce en € soit transformé en drachme.
Tout sera fait pour faciliter ce gouvernement grec à réussir.
Le NON est pour l'instant à plus de 60% et dans les conditions qu'il a eu lieu comme l'a rappelé M. Godin.
Sans deconner, vous etes risible, vous parlez de tous les sujets comme si vous étiez un expert, et a chaque fois c'est faux, de meme que vos prévisions s'averent toutes erronées. Au moins vous perseverez, mais j'ai l'impression que c'est sans espoir !
Qu'elle lance un référendum dimanche prochain pour savoir s'il faut dégager les grecs ou pas de l'euro. C'est la seule solution possible.
La démocratie allemande serait-elle inférieure à la démocratie grecque, Mr GODIN ?
Un referendum avec une telle question ne serait pas légal, ce n'est ni à l'Allemagne, ni à Mme Merkel, ni aux Allemands de décider s'il faut dégager les grecs ou pas de l'euro. Il n'y a que les Grecs eux même qui peuvent décider s'ils veulent rester dans l'Union Monétaire ou pas.
l'Allemagne, Mme Merkel, les Allemands ne peuvent décider que si l'Allemagne veut rester dans l'Union Éuropéenne ou pas, ils sont libre d'en sortir à tout moment.
Faut les entendre tous ce soir retourner casaque sur LCI et sur toutes les chaines d'Europe....C'est à mourir de rire Ce soir, l'euro du fric est déjà mort !
Les sans dents vous remercient et remercient Alexis !
Et que vivent les peuples !
C'est de la propagande. Le bon côté c'est qu'il nous permet de comprendre en profondeur ce que pense le peuple Grec et une partie de la gauche de la gauche.
Pour le reste les sans dents Allemands et d'autres pays d'Europe ont surement besoin de plus d'aide que les privilégiés Grecs. Attention je n'ai pas dit qu'il n'y a pas de pauvres en Grèce je dit simplement qu'il y en a beaucoup de Grecs qui profite du système et c'est ça qui fait chavirer l'ensemble. Alors sans réforme ça ne peut que couler ou fonctionner sous perfusion et parasitage des autres.