Grèce : pourquoi Yanis Varoufakis est-il insupportable aux Européens ?

La volonté de l'Eurogroupe de se débarrasser du ministre grec des Finances ne repose pas sur un "style", mais bien plutôt sur des divergences plus profondes.
Yanis Varoufakis, un ministre qui dérange...

Il semble que l'exercice soit devenu le passage obligé de tout journaliste travaillant sur les questions européennes. Depuis quelques semaines, les colonnes des journaux s'emplissent d'articles à charge contre le ministre hellénique des Finances, Yanis Varoufakis. Le dernier en date est celui publié par le journal français de référence, Le Monde, qui titre, avec appel de une, sur « l'exaspérant Monsieur Varoufakis. »

L'agacement européen

Le schéma de ces articles est souvent le même : l'homme est jugé évidemment compétent (il est difficile de lui contester cette qualité, sauf à contester celle des habituels « clients » des journaux économiques), mais insupportable et absolument nul en négociations.

De nombreuses citations issues de Bruxelles suivent pour montrer combien, en effet, cet économiste grec est « agaçant » aux yeux des fonctionnaires et officiels européens, avec ses chemises bariolées, son ton docte et son « fort ego. »

Son crime principal, aux yeux de Bruxelles, est de ne pas avoir changé pour "rentrer dans le rang". Comme le « déplore une source européenne », pour reprendre l'article du Monde daté du mardi 12 mai, il a refusé de suivre le chemin de son prédécesseur Evangelos Venizelos, le président du Pasok, qui, lui avait "changé".

Pour finir, le portrait du ministre est celui d'une "rock star", d'un Icare médiatique attiré irrésistiblement par le soleil médiatique. Entre les lignes, le lecteur comprend que, si ce Yanis Varoufakis est si insupportable, c'est parce qu'il n'est qu'un narcisse superficiel qui fait son "show". Son rôle n'aura été que d'agiter les bras pour rendre les négociations aussi captivantes qu'une série américaine. Bref, ce ministre n'est qu'une sorte de clown, utile un moment, mais qui aurait fait son temps.

Le storytelling européen contre Yanis Varoufakis

Cette image a été construite soigneusement par l'Eurogroupe et la Commission depuis les premiers jours du gouvernement Tsipras. Le président de l'Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem n'a jamais caché qu'il n'avait pas digéré « l'humiliation » du 30 janvier, lorsqu'un Yanis Varoufakis, très à l'aise, l'avait surpris en proclamant la fin de la troïka.

L'acmé de ce storytelling a été la réunion de Riga du 25 avril, lorsque le ministre grec a été accusé par ses dix-huit collègues d'être à l'origine du blocage. Ce même storytelling, tissé avec soin par Jeroen Dijsselbloem le soir du 11 mai, a enfoncé le clou en notant les « progrès » des négociations une fois la « rock star » disparue.

Mais tout ceci n'est qu'un écran de fumée. Alexis Tsipras a été soucieux d'ôter rapidement un argument aux créanciers. Depuis, les négociations n'ont en réalité pas véritablement avancé. La situation reste la même : les négociations n'avancent que parce que la Grèce fait des concessions. Yanis Varoufakis ou pas, les blocages demeurent : la Grèce refuse toujours les « réformes » des retraites et du marché du travail que lui réclament ses créanciers.

Yanis Varoufakis n'était, en réalité, pas le problème. Son rejet était le symptôme d'un rejet politique du nouveau gouvernement grec.

Le miroir amer tendu par le ministre à ses collègues

La réalité du « problème Varoufakis » est donc ailleurs. Elle peut se décliner en plusieurs points.

Le premier est la détermination du ministre-économiste à placer ses collègues devant leurs responsabilités. En 2010, Yanis Varoufakis s'était opposé aux « plans de sauvetage », jugeant, non sans raison, comme il le soulignait dans son ouvrage Le Minotaure Planétaire*, que "les remèdes que l'Europe applique sont pires que le mal". Pour lui, il était donc urgent - et c'était la tâche à lui assignée par Alexis Tsipras - de rompre avec la logique du « programme » qui a conduit la Grèce dans une spirale déflationniste et a détruit une grande part de sa capacité productive. D'où les coups de boutoir assénés à ce système lors des premiers jours du gouvernement : le refus de discuter avec la troïka, les demandes de restructuration de la dette, le blocage de l'Eurogroupe sur la question du "programme existant".

Pour les collègues de Yanis Varoufakis, cette remise en cause de la logique en place depuis 2010 est inacceptable. D'abord parce que cette logique est le ciment de l'Eurogroupe, lequel n'a jamais fait de mea culpa sur cette politique. Mais surtout parce que cette politique remettait en cause un autre storytelling européen : celui de la reprise de l'économie grecque grâce aux "réformes qui portent enfin leurs fruits". Or, Yanis Varoufakis, en bon économiste, sait parfaitement que cette « reprise » est à la fois de façade et fragile. Après un effondrement économique inédit en temps de paix, seul un effort d'investissement massif au niveau européen allié à une restructuration de grande ampleur de la dette peut réellement contribuer à redresser le pays. Mais cette vision s'oppose à la pensée dominante de l'Eurogroupe: la purge est nécessaire et doit être menée jusqu'au bout pour qu'advienne "la croissance saine".

Yanis Varoufakis est donc, dans l'Eurogroupe, un corps idéologique étranger qui leur tendrait le miroir hideux des erreurs de l'Europe depuis 2010. En réclamant un changement de politique envers la Grèce, le ministre hellénique prend des allures de mauvaise conscience insupportable venant briser le mythe de la reprise radieuse qui succède à l'austérité.

Et pire, il s'entête. Et c'est là tout le sens de la déploration de la "source européenne" citée par "Le Monde" : en 2011 aussi, Evangelos Venizelos avait tenté de mettre en garde contre ces erreurs. Mais, heureusement, il était rentré dans le rang. Et l'on avait pu continuer cette politique insensée qui a ruiné la Grèce.

Quatre ans plus tard, Yanis Varoufakis ne peut accepter de faire la même erreur. Et c'est pourquoi il fallait l'écarter.

L'obsession de la justice sociale

Pourquoi cet entêtement ? Principalement, parce que le ministre a une obsession - et c'est sa deuxième faute devant les créanciers-, celui de la justice sociale. Sa position est que l'austérité pratiquée depuis cinq ans en Grèce a surtout fait payer les plus pauvres.

Des études sont, du reste, venues lui donner raison. Il sait que la nature de la reprise ne pouvait guère renverser la vapeur et, là aussi, il demande donc une action urgente. D'où son insistance, dans les deux premiers mois du gouvernement, à intégrer aux discussions avec l'Eurogroupe le traitement de "l'urgence humanitaire". Son ambition affichée est politique : le développement de la pauvreté et la paupérisation des classes moyennes font évidemment le jeu des extrêmes.

La position du ministre grec est alors simple : l'Europe doit utiliser la victoire de Syriza comme une chance en écoutant ses propositions « modérées » afin d'éviter d'avoir à traiter avec les extrêmes, du type Aube Dorée. Le 5 février, devant Wolfgang Schäuble, il met ainsi en garde :

« Quand je reviendrai chez moi ce soir, je me trouverai devant un parlement dans lequel le troisième parti n'est pas un parti néo-nazi, mais un parti nazi. »

Mais ce discours est inaudible au sein d'un Eurogroupe qui juge précisément que les Grecs sont déjà aux mains d'extrémistes qu'il faut mater (en avril, un officiel déclarera qu'Alexis Tsipras doit rompre avec son aile gauche). Les ministres de la zone euro n'y voient qu'un chantage à Aube Dorée pour leur arracher des concessions.

Surtout, le traitement « social » de la pauvreté est, pour les Européens, une erreur. Là encore, l'idéologie joue à plein. Dans la vision de l'Eurogroupe, la lutte contre la pauvreté vient naturellement après, c'est une conséquence de l'assainissement et de la libéralisation de l'économie. Ces deux éléments créent de la richesse qui, in fine, se répand dans les couches les plus basses de l'économie. La patience est donc une obligation. Mieux même, tout traitement « social » de ce problème freine la mutation « structurelle » nécessaire en accroissant le rôle de l'Etat et en créant des distorsions sur le marché de l'emploi.

Bref, les demandes de Yanis Varoufakis ne sont que du misérabilisme au mieux, du populisme au pire. On aura la preuve évidente de cette idéologie à la mi-mars lorsqu'un fonctionnaire européen tente de stopper la loi de lutte contre l'urgence humanitaire.

Sur ce plan, Yanis Varoufakis a finalement eu raison des créanciers, la loi est passée. Mais cette victoire n'est que partielle: la lutte contre la pauvreté doit passer par un changement de politique, donc par la remise en cause de la logique du programme.

Un problème personnel qui cache un fossé idéologique

Le troisième point de rupture avec Yanis Varoufakis: il a en réalité payé sa cohérence. Le ministre hellénique n'a jamais abandonné ses objectifs. Jusqu'à ce lundi 11 mai au soir où il a répété que les deux « lignes rouges » d'Athènes étaient la fin du cercle vicieux déflationniste et la meilleure répartition de l'effort. Bref, les deux précédents points de rupture.

A chacune de ses listes de réformes, toutes rejetés par l'Eurogroupe, il a pris en compte ces deux éléments: meilleure justice dans la répartition de l'impôt, lutte contre l'évasion fiscale des entreprises et des plus aisés, facilitation de la reprise par la mise en place d'un traitement des arriérés fiscaux pour les PME et les particuliers...

Le cœur du rejet de ces listes, comme celui de l'agacement que susciterait Yanis Varoufakis, ne réside pas en réalité dans les chemises fantaisie du ministre ou dans son aspect décontracté de rock star. Il repose sur des fondements idéologiques. Les créanciers européens ne veulent pas admettre leurs erreurs passées, car c'est tout le fondement de leur logique économique qui s'effondrerait alors. Ils ne peuvent donc admettre les positions de Yanis Varoufakis. La volonté de le discréditer en permanence n'est donc pas le fruit d'une logique personnelle.

Les leçons du François Hollande de 2012

Beaucoup cependant s'interrogent sur le style trop « agressif » du ministre grec. La critique est fréquente du manque de « sens politique » de Yanis Varoufakis, qui n'a pas accepté les règles en vigueur à Bruxelles pour les contourner.

Ceci s'explique cependant aisément par le précédent français. Comme il l'avait souligné, dix jours avant l'élection, dans un entretien accordé à "La Tribune", Yanis Varoufakis a été marqué par les suites de l'élection de François Hollande qui, selon lui, n'a "rien tenté" contre la logique austéritaire. Du coup, la stratégie du compromis du président français en 2012, qui s'est soldée par un échec patent (le fameux "pacte de croissance" dont l'existence reste à prouver) est devenu la stratégie à éviter par excellence.

Face à un blocage idéologique, le ministre grec a tenté de forcer la décision en prenant d'emblée des mesures fortes, comme la dissolution unilatérale de la troïka. Le succès de cette stratégie n'est pas certain, mais elle a clairement mis les Européens dans l'embarras, les confrontant aux conséquences ultimes de leur propre fermeté.

La réalité de la stratégie européenne

En réalité, derrière ce durcissement, la position de Yanis Varoufakis était une des plus modérée au sein de Syriza. Le ministre grec a toujours été défavorable à la sortie de la zone euro, il a toujours proposé une solution européenne au problème grec.

Alexis Tsipras aurait pu nommer Costas Lapavitsas, par exemple, un économiste de Syriza clairement partisan de l'annulation de la dette et de la sortie de l'euro. Les créanciers auraient alors pu paniquer.

En détruisant Yanis Varoufakis, les Européens ont dévoilé leur but: non pas trouver un « compromis » raisonnable, mais mettre au pas un gouvernement qui ne leur convient pas. Comme le souligne dans la préface à l'édition française du Minotaure Planétaire, Yanis Varoufakis, "l'Union européenne a, de longue date, pris l'habitude de considérer la démocratie comme un luxe et un désagrément".

Commentaires 117
à écrit le 24/05/2015 à 11:34
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l' Europe actuelle nous promet moins de démocratie, plus de violence, plus d'injustice, et peut être la guerre contre les nations qui refusent l'alignement idéologique et l'orthodoxie neoliberales.

à écrit le 21/05/2015 à 13:35
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Parce qu'il est beau, il est charmant, il est très sexy !!!!!!! <3<3<3

à écrit le 21/05/2015 à 0:25
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C'est qui "les européens?"faudrait pas tous nous mettre dans le même sac svp,ne pas parler à la place des européens justement Précisez:la troïka,les "institutions " les grands financiers etc...en lesquels on est nombre d" européens à ne pas se recon...

le 06/07/2015 à 17:53
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Exactement! Tout comme j'en ai plus qu'assez de lire "Bruxelles" ou, encore pire - lu ce matin - "les bruxellois"!!!! Nous souffrons déjà bien assez de la présence des Institutions Européennes ici (augmentation des loyers, embouteillages épouvantabl...

à écrit le 19/05/2015 à 13:30
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Ne craignez jamais de vous faire des ennemis ; si vous n'en avez pas, c'est que vous n'avez rien fait. (Clemenceau)

le 22/05/2015 à 15:32
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Bravo, bien trouvé !

à écrit le 18/05/2015 à 21:20
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D'après Monieur Wolfang Schäuble, Monsieur Varoufakis est un naïf. Il faut croire que Le Ministre des finances Allemand, lui, connaît la chanson... Quelques fausses notes monsieur Schäuble? http://blogs.mediapart.fr/blog/pplmoko/180515/varouf...

à écrit le 18/05/2015 à 14:26
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Cet article me semble profondément injuste car il n'adresse pas le fond du problème actuel qui est que les autres Européens n'ont pas envie d'entretenir les Grecs si ceux-ci ne font rien pour ajuster leurs dépenses à leur capacité productive. On ne p...

le 19/05/2015 à 13:33
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essayez le même texte en changeant les grecs par les français vous verrez ça marche aussi bien! Pour ce qui est de la pensée critique de la CE, c'est juste une blague!!!

le 06/07/2015 à 17:58
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mooney, vous croyez vraiment à ce discours? (toutes les dettes sont absorbées les unes par les autres, en fait, vous savez...) de plus, vous croyez que c'est en affamant et tuant les populations (par manque de soins, de nourriture...) qu'on va redre...

à écrit le 16/05/2015 à 17:30
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Bonne analyse de mr Godin et réponse bien affutée de (@ leroi est nu), sur la gouvernance des autorités financière européenne. On en revient toujours à la même rengaine, or de l’idéologie néo libérale point de salut ; Sans cesse, rebattue, malgré l...

à écrit le 15/05/2015 à 21:22
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Il me semble que vous oubliez un aspect essentiel. Varoufakis par sa position met tout simplement en exergue l'absence de légitimité du pouvoir et de la construction actuelle de l'UE. Cette construction se fait par la menace, le chantage, le déni. Le...

à écrit le 15/05/2015 à 10:00
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Les conséquences d’un défaut grec : Grèce: les vrais risques d’un défaut vis-à-vis du FMI par Eric Dor, directeur des études économiques à l’IESEG School of Management-Université Catholique de Lille Citation 1 : « Il y a une procédure spécifique ...

à écrit le 15/05/2015 à 9:51
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Toujours un grand plaisir de lire vos analyses qui nous sortent du ronron médiatique venu tout droit des services de communication de l'U.E

à écrit le 15/05/2015 à 1:14
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Faire passer l'Eurogroupe pour "les Européens" est quand même un peu gros.

le 06/07/2015 à 18:01
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Tout comme faire (tout le temps) passer "Bruxelles" pour les Institutions Européennes...

à écrit le 14/05/2015 à 11:20
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Un article remarquable, et d'une objectivité trop souvent tue par les grands média ! Oui c'est bien une affaire de "dead-line" que la psoture de l'Eurogroupe ne veut pas admettre. En ce sens la brêche se révèle car l'épisode vécu par TRICHET en Répub...

à écrit le 14/05/2015 à 11:13
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Mouais... partir de l'axiome de la compétence de Varoufakis est accorder beaucoup de crédit aux nombreuses baudruches universitaires, le fait d'avoir été prof dans une université US ne prouve pas grand chose. L'incapacité de Varoufakis à proposer quo...

le 14/05/2015 à 19:05
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Oui bien sur, vous et vos amis auraient proposer quelque chose de bien plus crédible, nous n'en doutons pas...

le 14/05/2015 à 19:37
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"partir de l'axiome de la compétence de Varoufakis est accorder beaucoup de crédit aux nombreuses baudruches universitaires, le fait d'avoir été prof dans une université US ne prouve pas grand chose" : dixit bruno_bd, commentateur et troll sur les co...

le 14/05/2015 à 21:19
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@fx je ne trouve pas que les propos de bruno-bd sont si dénués de sens et je ne crois pas que ce soit un"troll"...

le 14/05/2015 à 22:14
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"partir de l'axiome de la compétence de Varoufakis est accorder beaucoup de crédit aux nombreuses baudruches universitaires, le fait d'avoir été prof dans une université US ne prouve pas grand chose" : dixit bruno_bd, commentateur et troll sur les co...

le 14/05/2015 à 22:15
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Forcement Maduf, puisque si je lis vos interventions, vous aussi en etes un ... le meme peut être ?

à écrit le 14/05/2015 à 11:07
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j'ai déjà écrit ici même que ROMARIC GODIN est bien et clairement à et de gauche, et je puis aussi confirmer à le lire la parfaite annalyse sur "la Rock Star". ON aime on aime pas, mais la dissection est confrome et parlante.

à écrit le 14/05/2015 à 7:54
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oui un gars qui explique qu'il veut de l'argent car il a de gros besoins, tout en expliquant qu'il ne va pas rembourser car c'est pas son truc, ca pose un gros pb alors le fait qu'il traite tous ceux qui refusent de le financer gratuit de nazis, ca...

le 14/05/2015 à 8:05
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Analyse économique d'une rare finesse. Je pense que vous devriez meme lancer votre propre journal. Je propose " l'economie pour les - vraiment - nuls " !

le 14/05/2015 à 11:17
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J'imagine que vous en serez un lecteur assidu.

le 14/05/2015 à 19:18
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Les trolls sont de sortie, visiblement !

le 14/05/2015 à 21:17
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@Fx: y a que toi qu'est pas un troll, n'est-ce pas. Revois un peu déjà le site de location saisonnière et de vente d'olives de tes beaux-parents, car pour un type qui aurait vécu aux US, ton anglais est de niveau 6e. Je pense que ton niveau économiqu...

le 14/05/2015 à 22:16
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Tiens, un autre ...

le 14/05/2015 à 22:25
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Et je ne vois pas ce que mes beaux parents viennent faire dans l'histoire, ils habitent a Athamanio ... le village de Tsipras ! Sinon je vous l'accorde, mon anglais est perfectible, mais il n'y vraiment que les gens qui n'ont jamais voyagé pour croi...

à écrit le 14/05/2015 à 2:53
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Les crises a repetition de l' UE montrent que les politiques neo liberales sont en oposition totale avec le bien etre des peuples et que seuls les groupes capitalistes profitent de cette politique, En reaction, les politiques economiques de gauche,su...

le 14/05/2015 à 11:16
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les crises à eépétition de l'UE montrent que si l'intégration existe formellement, elle n'existe pas dans les esprits et chacun cherche simplement à tirer la couverture à soi, avec quand même une préoccupation, faire payer les autres pays. De préfére...

le 14/05/2015 à 19:36
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Bizarre, pourtant j'avais l'impression que l'Allemagne était le seul pays a avoir bénéficié de la zone euro ?

le 24/05/2015 à 11:52
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Quand il s'agit de renflouer l'Ukraine ( à fonds perdus ) on fait moins d'histoire.

à écrit le 14/05/2015 à 2:27
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Excellent article.La gouvernement grec est coincé, entre la CE et l'oligarchie grecque. Il faut prendre des mesures courageuses à l'intérieur contre le pouvoir économique et montrer à l'extérieur que si la CE ne fait pas de concessions, la Grèce est...

à écrit le 13/05/2015 à 23:10
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Alexis Tsipras ne pouvait pas nommer « Costas Lapavitsas, par exemple, un économiste de Syriza clairement partisan de l'annulation de la dette et de la sortie de l'euro » car l’engagement électoral de Syrisa dont il était prévisible qu’il ne pouvait...

le 14/05/2015 à 11:24
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Un débiteur ne PEUT tout simplement pas décider unilatéralement de l'annulation de sa dette, sous peine de mesures de rétorsion de nature à aggraver encore sa situation économique. Ce n'est sûrement pas en prenant de haut ses créanciers qu'on peut o...

le 14/05/2015 à 19:19
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"Un débiteur ne PEUT tout simplement pas décider unilatéralement de l'annulation de sa dette" : l'histoire vous donne pourtant tort !

le 14/05/2015 à 21:38
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@Fx: quelle histoire ? un des tes histoires à dormir debout encore :-)

le 15/05/2015 à 9:50
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Je vous mets 10/20 pour l'humour, car coté argumentation, c'est plutôt vide !

à écrit le 13/05/2015 à 22:33
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Excellent article plein de lucidité.

à écrit le 13/05/2015 à 21:48
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Excellent article - merci!!! Je partage..

à écrit le 13/05/2015 à 19:16
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Un détail : Maduf ne serait-ce plutôt Baduf. ...?

à écrit le 13/05/2015 à 18:46
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Merci de cet excellent article. Après avoir lu Le Minotaure planétaire , et récemment le livre d'hervé Falciani "séisme sur la planète finance", de même que le bouquin de Thomas Picketty, je rejoins l'analyse qui voit dans un économiste trop lucide u...

le 13/05/2015 à 19:35
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Qu'est-ce qui a changé dans le monde qui a poussé la Grèce dans le gouffre ? Les banquiers sont plus cupides qu'il y a 10 ans ? Les paradis fiscaux ont augmenté ? La fraude fiscale nous submerge plus qu’auparavant ? La démocratie diminue en Europe ...

le 14/05/2015 à 11:31
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Ce qui a poussé la Grèce dans le gouffre c'est d'avoir, grâce à son adhésion à l'€, pu bénéficier de conditions d'emprunt sur les marchés à des niveaux de taux beaucoup plus faibles qu'avec la drachme. Par facilité les gouvernements ont préféré se fi...

à écrit le 13/05/2015 à 17:15
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Ce n'est pas l' Europe qui a ruiné la Grèce, elle s'est ruinée elle-même et depuis longtemps! Pour ne citer que ça. Qu'avait-elle à organiser des jeux olympiques qui lui ont coûté un bras et une jambe, tout ça pour rappeler que ces jeux historiquemen...

le 13/05/2015 à 18:03
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C'est vrai ça, pourquoi la Grece se ruinait elle en achetant autant d'armements et d'equipement a la France ou a l"Allemagne, alors que pendant le meme temps les grecs manifestaient pour arrêter cette gabegie ! Peut être parce que l'Allemagne pour n...

le 14/05/2015 à 11:32
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Personne n'a demandé à la Grèce de maquiller ses comptes comme une voiture volée.

le 14/05/2015 à 19:34
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Si, l'Europe, qui avait tout intérêt a l'entrée de la Grece dans la zone euro, et la Grece, qui avait également tout intérêt a rentrer dans la zone euro. Pas les grecs par contre, qui a l'epoque avaient violemment manifestés contre l'euro !

à écrit le 13/05/2015 à 15:37
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Il est toujours aussi rare et appréciable de lire des articles que ne prennent pas le lecteur pour un débile. Merci monsieur Godric. Quant aux commentaires qui prétendent que cela va bien dans d’autres pays tels l’Espagne, le Portugal, l’Italie, ou ...

le 13/05/2015 à 16:15
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Je constate les mensonges de la presse française concernant la situation que le constate en Grece, il n'y aucune raison pour que ce ne soit pas le cas pour les autres pays, ce que me confirment malheureusement mes amis Portugais ou Espagnols !

le 14/05/2015 à 11:40
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Ouin tout le monde ment sur la Grèce sauf Romaric Godin et Fx... Il n'y a ren de comparable entre les situations espagnoles et portugaises d'une part, et la situation grecque d'autre part. L'Espagne a fait les frais de l'explosion d'une bulle immobil...

le 14/05/2015 à 19:31
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"Ouin tout le monde ment sur la Grèce sauf Romaric Godin et Fx" : heureusement, tout le monde ne ment pas, d'ailleurs c'est pour cette raison que je lis la tribune, et pas le monde. Mais on dirait que ça vous etonne ? Serait-ce la première fois que d...

le 28/05/2015 à 11:58
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Je suis d'accord avec FX, il y en a assez de toute cette idéologie nauséabonde sur la Grèce, sur les Grecs. Les tords sont partagés, nous n'allons pas le nier. Les gouvernements grecs ont trop emprunté, le pays a vécu à crédit de part la facilité ...

à écrit le 13/05/2015 à 10:43
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Ouverture du Festival de Cannes aujourd'hui, c'est là votre place M. GODIN, pas dans un journal économique ! Vous avez beau essayer de vider le contenu (l'économie) pour ne parler que du contenant (votre idole Vourafakis), les chiffres sont -hélas- t...

le 13/05/2015 à 12:22
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L'Espagne, le Portugal, l’Irlande, aussi l'Italie se portent bien, ajoutons à ce groupe la France aussi temps que nous y sommes. Mais vous parlez de quelle planète au juste, car personnellement ce n'est pas celle sur laquelle je vis actuellement.Ave...

le 13/05/2015 à 15:26
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"De nombreux lecteurs" n’exagérons rien tout de même, un ou deux tout au plus. Et puis c'est pas parce que mon voisin pense comme moi qu'il a raison.

le 13/05/2015 à 16:17
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"De nombreux lecteurs, ci-dessous vous rappellent que l'Espagne, le Portugal et l'Irlande ont sorti la tête de l'eau" : bizarre, de nombreux amis ou contacts sur place me rappellent constamment le contraire !

à écrit le 13/05/2015 à 1:36
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A longueur de colonne il nous est asséné que la politique d'autérité imposée par l'Europe est mauvaise et nous conduit à la ruine !!! Je veux bien le croire mais que l'on m'explique alors pourquoi l'Espagne, le Portugal et l'Irlande à qui aucun cade...

le 13/05/2015 à 8:41
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L'UE sans frontière a de bon coté grâce avec son système de vase communiquant, la compétitivité et le travailleur détaché font des miracles sur notre sol grâce a l'épargne des français!

le 13/05/2015 à 8:49
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Vous avez tout à fait raison !!! Cet article est du bla bla politique, mais les faits sont là : l'Irlande, l'Espagne, le Portugal.. Mais aussi UK et même la France finissent par s'en sortir en revenant à une gestion saine de leurs comptes publics et ...

le 13/05/2015 à 9:07
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Quand ça vous plait pas, c'est du blabla... Tellement facile. Ah bon? L'Espagne, la France, l'Irlande, le Portugal, tout le monde se porte bien ? C'est une blague ? Oui les dividendes du CAC40 se portent bien, par contre les millions de personnes san...

le 13/05/2015 à 20:30
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"même la France finissent par s'en sortir en revenant à une gestion saine de leurs comptes publics et de leur économie. " Ah, bon! Avec quel argent ? L'année dernière j'étais imposée à 3,52% cette année je passe à 6% !! Quasiment le double .Une écon...

le 14/05/2015 à 21:27
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@sans soucis : Oh, le malheureux !!! Il est imposé a 6% !!! Avec une carte vitale, l'éducation et la retraite comprises !!! Quelle horreur !!! Quel pays !!!! Venez chez moi et vous serez imposé à 20%, sans tout ça et "attention bedis Franzosiche" ,la...

à écrit le 12/05/2015 à 23:50
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Un article pertinent, mais qui néglige un aspect de la question : clairement, le gouvernement a promu l'image d'un Varoufakis "turbulent", rôle que ce dernier a endossé parfaitement, et peut-être l'a-t-il lui-même théorisé. On peut résumer l'attitude...

le 13/05/2015 à 12:11
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vous avez eu la même lecture que moi de cet article et je partage votre analyse. La Grèce doit évidemment faire des efforts, mais le côté "abrupt" de Yanis Varoufakis indispose ses interlocuteurs européens, car il ne manque pas de leur faire remarque...

à écrit le 12/05/2015 à 23:42
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Avez-vous entendu parler d'un possible rapprochement Grèce-BRICS svp? http://www.abc.es/economia/20150511/abci-tsipras-grecia-bricks-201505111921.html http://fr.advfn.com/actualites/La-Banque-des-BRICS-fait-les-yeux-doux-a-la-Grece_66809606.html

le 14/05/2015 à 11:46
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C'est un peu la même fiction que celle qui était colportée ici et qui voulait que la Russie vole au secours de la Grèce, on a vu ce qu'il en a été. Russie et Brésil ne sont guère vaillants, même la croissance chinoise marque le pas (et on sait qu'à m...

le 14/05/2015 à 19:29
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Pourquoi fiction ? Tsipras a lui meme confirmé l'information, sans toutefois y donner une réponse. De plus la Russie n'a jamais eu vocation a voler au secours de la Grece, d'ailleurs Poutine et Tsipras ont bien toujours pris soin de répéter que la s...

à écrit le 12/05/2015 à 23:33
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"cette politique remettait en cause un autre storytelling européen : celui de la reprise de l'économie grecque grâce aux "réformes qui portent enfin leurs fruits"." : peut-on faire le même constat de storytelling pour les annonces de reprises en Espa...

à écrit le 12/05/2015 à 22:58
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Je serais curieux de connaître l'avis de R.Godin sur les articles de J.Quatremer et le mépris de celui-ci pour celui-là.

le 14/05/2015 à 1:53
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Mais Quatremer est à la solde de Bruxelles!

le 07/07/2015 à 17:38
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A la solde de Bruxelles , rien que çà! Grotesque! Entre les analyses de M.Godin , qui ne sont pas inintéressantes mais me semblent, elles, orientées et partiales , et Quatremer , quand même , "y a pas photo!"

à écrit le 12/05/2015 à 22:18
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Une analyse sans à priori comme on aimerait en lire plus souvent dans la presse, économique ou non.

le 12/05/2015 à 22:46
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Les points de vue de R.Godin sont en effet souvent originaux et bien argumentés.

le 12/05/2015 à 23:45
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On peut qualifier les propos de notre ami Godin de beaucoup de manière, mais "sans à priori" n'est pas ce qui vient immédiatement à l'esprit.

le 13/05/2015 à 18:08
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Vous trouvez qu'il a des a priori seulement parce qu'il n'a pas les a priori des autres journalistes !

à écrit le 12/05/2015 à 22:17
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Bonne analyse, mais un peu partiale. Il ne faut pas oublier dans cette affaire le pb greco grec. Varoufakis demande bcp a ses creanciers, qui sont effectivement de tres mauvaise foi. Seulement, rien ne vient attester de la fiabilite de l'alternative ...

à écrit le 12/05/2015 à 20:45
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Pourquoi on ne lit pas dans la presse à pensée unique qu'une centaine de militants ont vandalisé les bureaux de l’Union européenne à Athènes ? L’action intervient la semaine même où la Grèce doit verser le paiement d'une nouvelle tranche de sa dette ...

le 12/05/2015 à 21:12
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Par la même raison qu'on ne lit pas non plus que la France et l'Allemagne s'opposent à l'adhésion de l'Ukraine, de la Géorgie et de la Moldavie à l'Otan, et c'est officiel. Avez-vous déjà entendu parler de censure ?

le 14/05/2015 à 11:49
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Est-il nécessaire de rapporter les exploits d'une centaine de voyous ? Il faut éviter le risque d'amalgame entre les actions irresponsables d'une poignée de délinquants et la Grèce qui n'a vraiment pas besoin de ça.

le 14/05/2015 à 11:54
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Le refus de la France et de l'Allemagne de l'adhésion à l'OTAN de ces pays relève de la realpolitik la plus cynique et finalement conforte la méthode Poutine. Si on avait agi comme ça dans les années 90, les états baltes, voire l'ensemble de l'Europe...

à écrit le 12/05/2015 à 20:29
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Encore une fois félicitations à Monsieur Godin,pour son analyse sérieuse et approfondie. Varoufakis est un économiste courageux, seul contre tous, contre le système, mais : "celui qui dit la vérité, il sera exécuté"...

à écrit le 12/05/2015 à 19:28
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Quelles que soient les compétences réelles ou supposées de M. Varoufakis, il a oublié une règle de base lorsque l'on négocie: ne pas insulter ses interlocuteurs surtout quand on vient demander quelque chose. Je ne pense pas que ses sorties sur le "ma...

le 12/05/2015 à 19:59
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Tu peux nous rappeler quelle était l'insulte?

à écrit le 12/05/2015 à 19:07
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Il est normal que l'Eurogroupe campe sur ses positions, puisque d'essence néo-libérale. Le fondement du libéralisme, c'est in fine de faire payer les pauvres et réduire leur libertés, c'est globalement ce qui est voulu pour cette Grèce gauchisante ...

à écrit le 12/05/2015 à 18:08
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Tout juste M.Godin. Mais faut-il s'étonner que la menace Aube Dorée soit à ce point "sous-estimée" Je crains que l'histoire ne soit ni la préoccupation ni le point fort des eurocrates. Quant aux dirigeants des états européens disons qu'ils font consc...

à écrit le 12/05/2015 à 17:59
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C'est Poutine, qui préside les BRICS cette année, qui a fait une invitation formelle à la Grèce pour rejoindre la Nouvelle banque de développement des BRICS. Alexis Tsipras a déjà manifesté tout son intérêt pour la proposition et promis de l'étudier...

le 13/05/2015 à 13:36
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personnellement, je n'attend que la sortie de la Grece de l'europe et son entrée dans le bloc ennemi, y compris et surtout un rapprochement avec la Russie, pour partir m'établir dans un pays libre de l'esclavagisme americain, libre de la dictature eu...

à écrit le 12/05/2015 à 17:10
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Varoufakis a raison avec son modèle économique, qu'il n'écoute surtout pas celui des créanciees, qui est un modèle fragile, saturée, avec plus aucune dynamique. Je n'en dirais pas plus.

le 12/05/2015 à 17:43
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@V_v: la question n'est pas son plan, mais le fait que la Grèce a pris des engagements...et quand on est sérieux, on respecte ses engagements ! Et ne me dis surtout pas que c'est quelqu'un d'autre qui a signé, car c'est le pays qui est engagé et pas ...

le 12/05/2015 à 18:14
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"Et ne me dis surtout pas que c'est quelqu'un d'autre qui a signé" : pourtant, c'est Loukas Papademos, le successeur de Papandreou, qui a "signé" comme vous dites. Papademos, banquier ayant travaillé pour Goldman Sachs, a été nommé premier ministre p...

le 12/05/2015 à 19:00
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@Fx: ne t'ai-je pas déjà dit que j'étais d'accord sur l'essentiel si on pendait les vrais responsables au lieu de faire porter aux autres la responsabilité ? Un pays sérieux honore les engagements de ses prédécesseurs, mais la Grèce est-elle un pays ...

le 12/05/2015 à 19:51
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Mais quel engagement les grecs n'ont pas respecté? Ici, il s'agit on discute pour libérer la dernière tranche de 7,2 milliards (ça fait au moins 100 fois que je le répète) du prêt de 130 milliards accordé et signé en 2012. Qu'est ce que l'engagemen...

le 12/05/2015 à 22:22
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"Un pays sérieux honore les engagements de ses prédécesseurs" : non, pas si ces engagements sont contraires a l'intérêt du pays, en plus décidés par un gouvernement illégitime. Heureusement que De Gaulle n'a pas honoré les engagements de Pétain !

le 13/05/2015 à 13:04
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"les grecs n'ont pas à payer pour des décisions qui leur ont été imposées" Imposées par des grecs qu'ils ont élus. Serait ce donc aux autres européens de payer pour les grecs? Curieux argument!!

le 13/05/2015 à 13:47
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@fx Vous raconter un peu n'importe quoi. Depuis plusieurs décennies, les élections en Grèce ont été régulières. Il n'y a eu ni guerre, ni coup d'état, ni occupation qui puissent remettre en cause la légitimité des gouvernements précédents. Votre comp...

le 13/05/2015 à 15:17
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Cherchez "premier ministre grece papadimos non élu" sur internet, vous trouverez des dizaines d'articles dans les plus grands journaux français. Vous verrez si je raconte n'importe quoi. Loukas Papadimos, premier ministre successeur de Papandreou, a...

à écrit le 12/05/2015 à 16:46
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Vivement le référendum. D'ailleurs même Schauble le demande, alors pourquoi attendre?

le 12/05/2015 à 18:23
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Oui, pour voir la Grece aussi bas que l'Albanie, je me frotte les mains d'avance. Tu vas me dire qu'ils vont s'en sortir, mais avec quoi V_v ? La feta et 2 chambres d'hotes.

le 12/05/2015 à 19:22
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Evidemment, la situation est tellement meilleure actuellement ! Sinon pour votre info, la Grece c'était 22% d'industrie avant les mesures d'austerité (contre 20% pour la France actuellement). Et je vous rappelle a tout hasard que la Grece a existé p...

le 12/05/2015 à 19:33
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Ca veut dire quoi être si bas que l'Albanie? C'est quoi les critères d'une vie réussie pour toi? Mourir le plus riche possible?? Ceci dit les albanais sont plus libres et plus sains que les grecs, alors ils feraient mieux de temps en temps de s'en...

le 12/05/2015 à 19:53
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@Nikias Vous n'êtes pas Grec, sinon vous sauriez que la Grèce produit - entre autres - des drones Pegasus et les tuyères de l'avion furtif européen (Hellenic Aerospace Industry), des frigos et des lave-linges(Pitsos), des équipements électroniques d...

le 12/05/2015 à 22:45
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D'ailleurs Nikias, outre les informations sur la Grece que vous ne connaissez visiblement pas, ni les explications pleines de bon sens précédentes, vous devriez lire l'article paru hier chez bloomberg par Simon Kennedy : vous verriez que meme les sta...

le 12/05/2015 à 23:41
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@Fx "la Grece c'était 22% d'industrie avant les mesures d'austerité" De 22,2% en 2006, elle est passée à 16.9% en 2009. 13.8% en 2013. L'essentiel de l'effondrement de la part de l'industrie dans le PIB est du à la crise de 2007 et a eu lieu _avant...

le 13/05/2015 à 16:33
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"L'essentiel de l'effondrement de la part de l'industrie dans le PIB est du à la crise de 2007 et a eu lieu _avant_ la mise en oeuvre des plans d'austerité" : merci de confirmer que l'austerité a eu l'effet totalement opposé a ce qui était prétendume...

le 14/05/2015 à 2:15
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On a oublié dans les firmes européennes , qui n'ont pas quitté la Grèce après son entrée dans l'euro, le français BIC qui fabrique toujours en Grèce.

à écrit le 12/05/2015 à 16:43
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Je pense qu'il y a un vice de forme depuis le début dans la pensée de Tsipras et Varoufakis et que ce vice de forme, ils risquent de le payer bientôt. Le programme Syrisa est incompatible avec les règles de fonctionnement de la zone euro (cf les dif...

le 12/05/2015 à 18:09
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Ce n'est pas tant le courage, que les 71% de grecs selon les derniers sondages qui préfèrent de nouvelles mesures d'austérité plutôt que la sortie de l'euro. Il faut dire que le matraquage a la TV fonctionne a plein régime en ce moment, au moins auta...

le 14/05/2015 à 12:01
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Pas besoin de matraquage TV pour qu'un grec comprenne que le prix du maintien de l'€ est une nouvelle dégradation de quelques % de sa situation personnelle, alors que celui d'une sortie de l'UE et de l'€ est de tout perdre. Le choix entre se couper u...

le 14/05/2015 à 19:25
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Quelque %, on voit que vous n'êtes ni grec, ni vraiment au courant de la situation ici ... les classes les plus defavorisées ont perdu jusqu'a 80% de pouvoir d'achat. La troïka réclamait encore 30% de baisse sur les retraites et salaires de la foncti...

à écrit le 12/05/2015 à 15:43
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S'ajoute à cela l'aléa moral. L'Allemagne estime depuis le début ne pas avoir à payer pour sauver une Grèce dépensière. Ce vision moralisatrice est très discutable mais ancrée chez les dirigeants et les peuples d'Europe du Nord. Wolfgang Schäuble ré...

à écrit le 12/05/2015 à 15:42
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en tant qu'europeen, geographiquement s'entend, je vous interdit de m'associer a l'eurogroupe.

le 14/05/2015 à 12:42
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il est clair que c'est pour des motifs politiques de fond que l'Eurogroupe refuse à la Grèce de Tsipras ce qu'elle a accordé aux gouvernements précédents qui pourtant dirigeaient une Grèce vivant au-dessus de ses moyens, incapable de collecter l'impo...

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