Grèce : Tsipras s'adressera mercredi au Parlement européen

Invité par le président de l'institution afin de participer en toute transparence aux discussions sur l'avenir de son pays en Europe, le Premier ministre grec a fini par accepter.
"Les négociations à huis clos ont échoué. Il faut maintenant adopter une approche différente", explique Guy Verhofstadt, député européen belge à l'initiative de l'invitation de Tsipras.

Après un premier "non", il a accepté. Alexis Tsipras s'exprimera mercredi 9 juillet devant les députés européens. L'information, initialement rapportée par la presse, a été rapidement confirmée par le président du Parlement européen lui-même, Martin Schultz, qui avait invité le Premier ministre grec à participer mercredi à un débat organisé par l'institution sur l'avenir de la Grèce dans la zone euro.

 "Après notre conversation téléphonique, Tsipras a confirmé qu'il viendra à la plénière demain matin".

Jame Duch, responsable du service de presse du Parlement européen, a précisé que l'intervention aura lieu à 9h45.

"Alexis Tsipras, c'est un scandale que vous refusiez de venir"

Le sens de cette invitation, étendue également au président de l'Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem, avait été expliquée en ces termes par Guy Verhofstadt, président de l'alliance des démocrates et des libéraux pour l'Europe, à l'initiative de la démarche:

"Les négociations à huis clos ont échoué. Il faut maintenant adopter une approche différente".

Devant un premier refus d'Alexis Tsipras justifié par des problèmes d'agenda, Guy Verhofstadt s'était donc insurgé sur Twitter:

"Alexis Tsipras, c'est un scandale que vous refusiez de venir au Parlement européen pour débattre de la Grèce. Vous êtes le Premire ministre de la Grèce, le berceau de la démocratie".

Un refus "choquant"

L'ancien Premier ministre belge avait précisé dans un tweet suivant:

"Si Tsipras souhaite que les contribuables européens renflouent la Grèce, il doit expliquer ce qu'il veut faire par la suite en pleine transparence dans le cadre d'un assemblée plénière."

 Un point de vue partagé, en France, par Laurence Parisot qui, elle aussi sur Twitter, avait défini le refus de Tsipras de "choquant":

Face à l'argument de la démocratie, qu'il avait lui-même invoqué afin d'expliquer son choix d'appeler les Grecs à s'exprimer par référendum sur les propositions des créanciers, Alexis Tsipras a donc fini par dire "oui".

Commentaires 6
à écrit le 08/07/2015 à 10:10
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Espérons qu'il arrive avec un discours et pas encore une fois les mains vides.

à écrit le 08/07/2015 à 1:32
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Si la Grèce sortait de l'Euro et si sa situation devait s'améliorer dans deux ou trois ans, cela donnerait vite des idées à d'autres pays....

à écrit le 07/07/2015 à 23:24
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J'hallucine en lisant les commentaires... Ne comprenez vous pas que c'est la voie proposée par les "institutions" qui est néfaste pour l'économie? Et que, au contraire le programme de Syriza permettrait de relancer l'activité économique?

à écrit le 07/07/2015 à 23:12
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De l'Iliade à l'Odyssée, il n'y a qu'un pas ? IL VA LE FRANCHIR ? Sous vos applaudissements bien entendu ! Euclide sera également là pour les comptes ? PASSEZ LA MONNAIE ? Pour les employés MERCI, MERCI BIEN M'SIEURS DAMES ! Ah ! Ce théâtre grec ? Q...

à écrit le 07/07/2015 à 21:02
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on n'attend plus rien de lui. Les Européens sérieux ne veulent plus de la Grèce en zone euro !

le 07/07/2015 à 23:42
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S'arroger le titre d'européen sérieux, quelle modestie. Est-ce vraiment sérieux de demander à un pays de faire 4% d'excédent budgétaire pendant 30 ans ? Est-ce bien sérieux de demander à un pays exsangue de double la TVA sur le seul secteur qui fonc...

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