Tsipras : "nous sommes devenus un laboratoire d'austérité"

Les chefs d'Etat et de gouvernement de l'ensemble de l'Union européenne se réuniront dimanche à Bruxelles pour un sommet au cours duquel la Grèce pourrait se voir accorder un nouveau plan d'aide. En attendant, la Grèce doit respecter un calendrier et présenter ses propositions jeudi 9 juillet.
"La partie grecque poursuivra ses efforts, forte de l'arme robuste du verdict du peuple grec (...) qui s'est prononcé à une large majorité en faveur d'un accord viable pour mettre fin aux discussions et ouvrir la voie à une sortie de crise", a assuré Alexis Tsipras, à l'issue du sommet de la zone euro, mardi soir, à Bruxelles.

Article publié le mercredi 8 juillet à 08h00, mis à jour à 10h40

Il n'y avait pas vraiment de suspens hier soir à Bruxelles. À l'issue de la réunion de l'Eurogroupe et du sommet extraordinaire du mardi 7 juillet, aucune solution de sortie de crise n'a été trouvée. De son côté, le Premier ministre grec Alexis Tsipras a estimé que son pays avait formulé des propositions crédibles pour obtenir une promesse de financement appropriée d'ici à la fin de la semaine et pour mettre un terme définitif à la crise :

 "Les discussions se sont déroulées dans une atmosphère positive. Le processus sera rapide. Il débutera dans les heures qui viennent avec l'objectif de conclure au plus tard à la fin de la semaine."

La Grèce à bout de souffle

Ce matin, le Premier ministre grec a prononcé un discours devant le Parlement européen à Strasbourg, à l'occasion d'une session consacrée aux négociations en cours entre la Grèce et ses créanciers.

"La Grèce a fait des efforts pour s'adapter ces cinq dernières années mais nous n'avons plus de forces", a lâché Alexis Tsipras. Devant son auditoire, il ajoute que "dans aucun autre pays ces programmes d'austérité n'ont duré aussi longtemps (...) nous sommes devenus un laboratoire d'austérité dans lequel on fait des tests et ils n'ont pas réussi". Au moment où il déplore que "l'argent qui a été donné à la Grèce n'est jamais arrivé au peuple grec" mais qu'il était destiné à "sauver les banques grecques et européennes", une foule d'applaudissements retentis. Pendant ce temps, Jean-Claude Juncker, visage fermé, ne le quitte pas des yeux. Alexis Tsipras poursuit et rappelle que les cures d'austérité successives ont paralysé la vie des grecs. Il rappelle que les 10% les plus riches "qui gèrent 56% de la richesse nationale" ont été "protégés pendant l'austérité".

Tsipras dénonce le clientélisme

S'il s'attaque à Bruxelles dans son discours, Alexis Tsipras n'hésite pas à mettre en cause directement son propre pays et tacle la corruption endémique qui le caractérise :

"La Grèce est arrivée à deux pas de la faillite parce que pendant des années, il y avait de la corruption". Il déplore ainsi le laissez-faire, des années durant, des gouvernements successifs.

Devant le Parlement, il s'est engagé à faire le ménage : "nous proposons des réformes différentes : lutter contre l'oligarchie et les cartels, lutter contre l'évasion fiscale, moderniser l'Etat. Ce sont nos priorités et nous attendons l'accord de nos partenaires sur ces priorités".

Berlin attend les propositions d'Athènes

Ces déclarations permettront-elles un infléchissement de la ligne allemande ? Pour le moment, la position allemande n'a pas bougé d'un iota. Hier soir, à l'issue du sommet, la chancelière allemande Angela Merkel a demandé à la Grèce suffisamment de propositions, et assure que les chefs d'Etats et de gouvernement de l'Union Européenne se réuniront dimanche, si et seulement si Athènes soumet d'ici jeudi un plan détaillé et satisfaisant de ses projets de réformes à l'appui d'une nouvelle demande de prêt.

S'il est jugé adéquat et que le gouvernement grec commence à le mettre en oeuvre, un prêt à court terme pourra être accordé à la Grèce. Mais conformément à ce qu'elle avait annoncé, aucune décote de la dette grecque n'est envisagée par la chancelière allemande.

"La France travaillera jusqu'à samedi ou dimanche"

Hier soir, vers 23h, François Hollande a tenté de justifier la position de l'Eurogroupe : "c'est vrai qu'il n'y a pas eu de décision mais il ne pouvait pas y en avoir. Le but était de tirer les leçons du référendum", a ainsi assuré le président en conférence de presse. Il a ensuite détaillé le calendrier à venir pour la Grèce :

"Mercredi, la Grèce fait ses propositions dans le cadre d'une demande d'aide, jeudi elle précise ses propositions (...) et l'Eurogroupe statue sur ces propositions".

S'il reconnaît qu'"un accord est encore possible", François Hollande martèle que les heures sont comptées :

"Il faudra qu'il n'y ait pas de perte de temps [...] Il faut qu'il y ait cette prise de décisions, cette responsabilité et ce calendrier", en ajoutant que "la décision devra être prise. La France travaillera jusqu'à samedi ou dimanche", a-t-il indiqué à l'issue de la table des négociations.

Pour autant, il a également à sa façon posé un ultimatum à la Grèce en faisant savoir que "s'il n'y avait pas d'accord, les conséquences sont graves. Il y aurait recherche d'une autre solution".

Juncker opposé à un Grexit, mais...

Le message est donc clair, et le "Grexit" n'est plus du tout tabou. À l'issue du sommet, Jean-Claude Juncker, le président de la Commission Européenne, a fait savoir qu'un scénario détaillé prévoyant une sortie de la Grèce de la zone euro a été préparé. Mais il tout de même tenu à rappeler, encore une fois, qu'il était contre une telle issue :

"Je suis fermement contre un Grexit mais je ne pourrai pas l'empêcher si le gouvernement grec ne fait pas ce qu'il doit faire."

En attendant un accord entre les deux parties, la Banque centrale européenne (BCE) assurera la liquidité minimale à la Grèce jusqu'à ce que les membres de la zone euro se prononcent sur un projet d'accord ce weekend. "Elle assurera jusqu'à dimanche la liquidité minimale pour la Grèce", précise François Hollande.

Commentaires 64
à écrit le 10/07/2015 à 20:56
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L'Espagne a fait plus d'efforts que le Grece et la bas l'austérité à apporter ses fruit, le pays repart et vas sortir de la crise.....

à écrit le 09/07/2015 à 10:23
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Plutôt que de se plaindre et de se victimiser, on préférerait que la Grèce soit devenue le laboratoire des réformes structurelles !! Il ne manque plus a Tsipras qu'a tomber la veste, retrousser les manches de sa chemise blanche et à mettre enfin les ...

à écrit le 09/07/2015 à 1:24
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Ce marronier « du retraité X » ou du « contribuable X » (vous pouvez remplacer X par la nationalité de votre préférence) est une grosse bourde, destinée à déclencher les réactions populistes. Selon les montages financiers proposés par Varoufakis (et...

à écrit le 09/07/2015 à 1:21
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Ce marronier « du retraité X » ou du « contribuable X » (vous pouvez remplacer X par la nationalité européenne de votre préférence) est une grosse bourde, destinée à déclencher les réactions populistes. Selon les montages financiers proposés par Var...

à écrit le 09/07/2015 à 0:28
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Il est nécessaire que les pays fort de l Europe investisse dans l économie de la Grèce. Non pas par renflouement , mais par un investissement industriel. Prendre des participations aux entreprises que l'on cofinancera. Win-win

à écrit le 08/07/2015 à 22:43
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On a l'impression que le premier ministre grec n'a pas de pouvoir dans son pays. Il a obtenu la confiance des Grecs par le référendum , alors il peut prendre des décisions.

le 09/07/2015 à 4:56
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Les grecs ont dit non à l austérité Et comme dans toute les démocraties tsipras va leur en négocier 3 couches

à écrit le 08/07/2015 à 20:05
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Ce n'est pas un laboratoire C'est la vrai vie et la réalité quand on vit avec le double de ces recettes ça fait tres mal de revenir aux réalités Idem pour un ménage Idem pour la France Les grecs ont flambé avec l'euro et maintenant la fête est...

à écrit le 08/07/2015 à 17:46
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Accepter le plan de soutien du MES pour la Grèce, pour la France cela veut dire être caution de l'ensemble des dettes de la Grèce. Cela veut dire que en tant que contribuable je m'engage à payer à la place des Grecs. L'argent qu'ils vont retirer au d...

à écrit le 08/07/2015 à 16:47
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Sondage diffusé hier soir : à qui vous faites confiance pour régler le problème grec : Réponse des français : Angela Merkel : 46%, hollande 23%, Tsipras : 21%, nsp le reste Réponse des allemands : AM : 51%, FH : 31%, Tsipras : 6% nsp le reste ...

à écrit le 08/07/2015 à 16:41
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@elu ps : c'est plutôt, en Amérique latine avec le naufrage du chavisme, les remous en Equateur ou encore en Grèce, à la mort des illusions des derniers avatars du marxisme qu'on assiste en direct. Et même dans un registre moins populiste, le pouvoir...

à écrit le 08/07/2015 à 16:38
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Simon Suron, vice pdt PS de la commission européenne, revient de Gréce et affirme que les marges de progrès sont énormes et inexploitées, des franges entières de la population ne payent pas d’impôts, il suffit de contester et les procès peuvent durer...

à écrit le 08/07/2015 à 16:35
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à élu ps : votre commentaire montre le niveau zéro de la gauche !! vous voulez redistribuer, mais quoi ? les 2000 milliards de dette, les déficits de toutes les caisses sociales, le déficit du commerce extérieur ? ou vous voulez encore plus creus...

à écrit le 08/07/2015 à 16:31
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On assiste à un bras de fer entre les États-Unis et l' Allemagne.. Le rôle des États-Unis dans le crise grecque devient de plus en plus clair et direct, comme le montre le récent communiqué de la Maison blanche au sujet d'une conversation téle´ph...

à écrit le 08/07/2015 à 16:26
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Le grand malaise de nos élus français, c’est que la situation en France est identique à la Grèce : laxisme, léthargie, aucunes réformes, gaspillages publics à tour de bras, et finalement rien à cirer de la débâcle économique et des centaines de milli...

à écrit le 08/07/2015 à 16:20
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mais en fait il a un passeport israélien aussi en plus d'un grec ce qu'on m'a dit hi hi

à écrit le 08/07/2015 à 15:17
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Mister Tsipras, C'est plutôt de la désinfo de gauche un peu trop voyante ... car c'est surtout le laboratoire d'un des épisodes de l'agonie du marxo/socialisme en Europe...

à écrit le 08/07/2015 à 15:16
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à elu ps : la politique de la demande est une grande connerie car elle impose aux entreprises de baisser leur prix et la qualité de leurs produits détruisant l'industrie et donc les salaires et créant un chomage de fonds !!!!!!!!!! cela fait mainte...

à écrit le 08/07/2015 à 15:05
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Mais alors le fameux impossible de sortir de l'Europe serait une fable! Et le plus fameux 3% à graver dans le marbre de toutes les constitutions exit depuis bien longtemps pour plusieurs pays et non des moindres! Les contes les comptes de fées europé...

à écrit le 08/07/2015 à 14:55
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Je ne lis que des commentaires extrêmement pertinents et documentés. Pourriez-vous me confirmez quelques points? La dette grecque s'élevait à 368 milliards d'euros en 2011 dont 206 milliards de dettes privées.Merkel and co ont restructuré la dette g...

à écrit le 08/07/2015 à 14:36
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Une synthèse claire et exhaustive est aujourd'hui dans "Rue 89" ; le titre en est :Grèce, la politique par le bas. On peut en rire jaune en regardant les bourses asiatiques. La Grèce en chiffres, est ravalée à epsilon ; mais elle provoque une cacapho...

à écrit le 08/07/2015 à 14:23
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L'heure des comptes a sonnee L'austérité est la conséquence de la folie des grecques qui ont dépensé sans compter Ils ont dit non à l'Europe alors autant se couper le doigt dès maintenant Bye bye

à écrit le 08/07/2015 à 14:15
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les gens assistent ébahis a la mort du libéralisme en direct!le moment est historique.la finance obèse est en train d'imploser!Hollande avait compris depuis longtemps que seule une politique de la demande est possible pour une seule raison:tous les ...

le 08/07/2015 à 14:40
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Selon business bourse, en Grèce, il est prévu de sucrer de 30 ou 40% tous les dépôts bancaires au delà de 8000 euros pour financer les banques. Tsipras risque d'être le champion de la redistribution à la mode greco-socialiste que vous semblez appréci...

le 08/07/2015 à 16:40
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Une politique de la demande pour quels produits? Ceux fabriqués en Chine ou en Allemagne? Ensuite l'état français et son déficit de 85 milliards/an fait déjà de la "demande" financée par l'emprunt et alors ça donne quoi cette demande publique corresp...

à écrit le 08/07/2015 à 13:35
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Et Godin il fait moins le malin je pari qu' il est parti en vacances chez Varafoukis.Il parait qu'il a une belle maison avec piscine!

à écrit le 08/07/2015 à 13:34
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La Grèce n'a pas d'état efficace. Ils veulent de l'argent pour payer les fonctionnaires et les assistés, assurés. Dans 2 ans on refait un referendum? La France socialiste craint pour elle les conséquences politiques d'une sortie de la Grèce de l'euro...

à écrit le 08/07/2015 à 13:14
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referendum oui et ça change quoi ? les grecs doivent payer ou sortir de l'europe ! et comme ils ne peuvent pas payer alors dehors ! en tout cas plus un sou pour la grèce!!!

à écrit le 08/07/2015 à 13:11
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Et moi je parie que même si on leur donne 50 milliards, on va se retrouver dans la même situation dans 2 ans maximum. On peut toujours chercher des bouc émissaires, accuser les autres, etc., il n'en demeure pas moins que la Grèce est un pays bordéliq...

à écrit le 08/07/2015 à 13:11
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La Grèce aurait eu la force de relever le défi si on lui avait laissé la possibilté de restaurer ses forces et sa jeunesse. Comme disent Krugman et DSK, l'Europe a brisé un de ces plus beau et plus grand pays, c'est dommage.

à écrit le 08/07/2015 à 13:06
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@Marc Morel : La banque des BRICS n'a pas encore de capital et Brésil et Russie sont à l'agonie économiquement. Rien à espérer de ce côté là. Quant à la Chine si elle accepte de mettre la main au portefeuille posez vous la question : en contrepartie ...

à écrit le 08/07/2015 à 13:02
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Beaucoup d'erreurs factuelles dans ce que raconte Tsipras ; le problème grec n'est pas tant la corruption que le clientélisme et la fraude fiscale. Et oui, l'argent des aides n'est pas arrivé aux grecs, si les banques grecques plombées par ce qu'ell...

à écrit le 08/07/2015 à 13:02
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Beaucoup d'erreurs factuelles dans ce que raconte Tsipras ; le problème grec n'est pas tant la corruption que le clientélisme et la fraude fiscale. Et oui, l'argent des aides n'est pas arrivé aux grecs, si les banques grecques plombées par ce qu'ell...

à écrit le 08/07/2015 à 12:58
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Le discours de Tsipras était creux et sons annonce de mesures concrètes, comme un discours de campagne. On voyait encore une fois que Tsipras n'est pas à la hauteur de sa tâche, et maintenant il est coïncé dans le piège qu'il s'est construit lui-même...

à écrit le 08/07/2015 à 12:49
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La Grèce a bien évidement les capacités de rebondir si on lui laisse une chance de rebondir. Il ne faut pas plus étouffer ses forces vives et ses beautés naturelles. Nous sommes tous des Grecs européens.

à écrit le 08/07/2015 à 12:29
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La principale corruption vient des grecs eux mêmes pour 80%. Il s'agit de prêts aux entreprises et d'augmentations de salaires ou de pensions sans revenus permettant de les effectuer ainsi que de leur esprit ancien de vouloir échapper à toute règle. ...

à écrit le 08/07/2015 à 11:58
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ça fait 3 ans que ça dure cette histoire. Il est temps de conclure!

à écrit le 08/07/2015 à 11:47
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Mes propositions au gouvernement grec : quittez l'euro, empruntez auprès de la Banque du BRICS ou de l'OCS (celles-ci ne peuvent pas être pires que le FMI ni la BCE, voyons!) et passez à reconstruire votre pays plus en accord avec les potentiels RÉEL...

le 08/07/2015 à 12:25
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Bravo. Enfin des propositions valables. Que de bêtises racontée jusque là...

à écrit le 08/07/2015 à 11:43
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Coupez ! La Grèce est un laboratoire de ce qu'il ne faut pas faire … DEPUIS QU'IL EST ARRIVÉ. Propaganda coco avec un coup de d'jeune. Double discours permanent. De toutes façons, ils y sont déjà, dans leur Exit, et personne ne peut décemment mettre...

à écrit le 08/07/2015 à 11:43
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On touche à vos allocs parce que votre pays est à l'agonie, et les grecs n'y sont pour rien. D'ailleurs, sauf erreur, ils ont remboursé les intérêts des sommes qu'on leur a prêté soit prêt de 700millions d'euros... En l'absence de défaut, pour le mo...

à écrit le 08/07/2015 à 11:38
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Ils ne sortiront ni de l'UE, ni de l'euro, ni de l'OTAN parce les américains sont a la manœuvre et l'on nous présente le théâtre de Guignol!

à écrit le 08/07/2015 à 11:29
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Le fond du problème est que Tsipras veut mettre fin totalement à la politique d'austérité que subit la Grèce : comme d'autres partis politiques "anti-austérité" en Europe il pense qu'il faut relancer l'économie en réinjectant des liquidités (salaires...

à écrit le 08/07/2015 à 11:17
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Le Loup vient et s'assied, les deux jambes dressées Par leurs ongles crochus dans le sable enfoncées. Il s'est jugé perdu, puisqu'il était surpris, Sa retraite coupée et tous ses chemins pris; Alors il a saisi, dans sa gueule brûlante, Du chien ...

à écrit le 08/07/2015 à 11:11
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concrètement on réduit les allocations familiales pour les enfants français pour financer les armateurs Grecs

à écrit le 08/07/2015 à 11:10
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Il temps de fermé le robinet ...car la fuite est trop importante...et plus personne en Europe à envie de se mouiller encore....

à écrit le 08/07/2015 à 11:04
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845ème ultimatum à l'issue de la 245ème réunion de la dernière chance :" on vous prévient !! on vous aura prévenu "

à écrit le 08/07/2015 à 10:55
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Pour les politiques de gauche et de droite tout le monde est libre de son choix sauf que quand il ne correspond pas au leur ils n'en tiennent pas compte . Alors mon choix c'est sauve qui peut son argent et tant pis pour les cigales.

à écrit le 08/07/2015 à 10:45
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Apres 6 mois d'insultes de remise en cause des dettes du FMI On arrive enfin au bout Il devait mettre fin à l austérité en grece La faillite totale et la sortie de l'Europe va provoquer une crise humanitaire Voila ce que ça donne les populiste...

à écrit le 08/07/2015 à 10:32
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il est vraiment temps de trouver une solution à tout ça, les gens n'arrivent même pas à avoir leur pension de retraire.

à écrit le 08/07/2015 à 10:30
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Le sommet du BRICS vient de commencer et le "cas grec" fait partie du menu. Des propositions de prêts en venant de la Chine et de la Russie sont discutées à Athènes depuis quelques semaines. L'Eurogroupe en est au courant et tout ces efforts feuillet...

à écrit le 08/07/2015 à 10:27
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Deux des principaux responsables de Syriza viennent de confirmer que c'était un référendum pour rire, où il n'avait jamais été question de sortir de l'euro : . a)- Gabriel Sakellaridis, porte-parole du gouvernement, vient de déclarer que « les négoci...

à écrit le 08/07/2015 à 10:14
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"Sans compter que l'UE pourrait être jugée pour avoir sciemment coulé la Grèce." vous manquez pas d'air non mais je reve..;

à écrit le 08/07/2015 à 10:00
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Cette extrême célérité mise par les dirigeants de Syriza pour saboter leur propre victoire électorale est ô combien révélatrice. Le message est clair : leur but est de satisfaire les oligarques euro-atlantistes et de ne surtout pas remettre en cause ...

à écrit le 08/07/2015 à 9:53
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Pourquoi l'Euro-groupe ne présente pas un plan détaillé de faisabilité minimum consenti pour maitre en œuvre les réformes attendues aux dirigeants actuels grecs , cela permettrait un rapprochement des avis et la construction d'une feuille de route vi...

à écrit le 08/07/2015 à 9:41
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Le gouvernement grec se moque des contribuables européens. Sortons les de la zone euro et basta!

le 08/07/2015 à 10:19
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+1

à écrit le 08/07/2015 à 9:35
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L'euro groupe oblige Tsipras â jouer au poker menteur. Il accepte d'y jouer , et il faut reconnaître que c'est un solide joueur. Tel est pris qui croyait prendre. Nous verrons la suite Quant à Hollande, il est égal à lui-même, c'est à dire qu'il pa...

à écrit le 08/07/2015 à 9:30
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Il faut rappeler les faits l’euro-groupe et le gouvernement grec étaient sur le point d’aboutir à un accord et un vent d’optimisme était perceptible mais le 1ier ministre et son équipe ont fait volteface et sans avertir leur partenaire amenant le che...

à écrit le 08/07/2015 à 9:23
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Nous y sommes, les institutions européennes vont faire ce qu'il faut pour pousser la Grèce hors de l'euro, attention les taux de financements des états.... Avec l'austérité façon europe, il ne faut pas venir jouer les étonnés de voir les partis po...

à écrit le 08/07/2015 à 9:14
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L'état ne tergiverse pas tant lorsqu'un contribuable lui ou une entreprise lui doit 100€ ! Alors pourquoi tout ces cadeaux à la Grèce ?

le 08/07/2015 à 9:25
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Une dette individuelle n'est pas la même chose que la dette d'un Etat, surtout quand cette dernière est contraire aux textes de l'ONU qui ont prépondérance sur les traités européens. Sans compter que l'UE pourrait être jugée pour avoir sciemment coul...

le 08/07/2015 à 10:17
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Il n empêche qu elle est toujours gérée par des irresponsables !

à écrit le 08/07/2015 à 9:06
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La position de Mme Merkel n a rien de diplomatique . Clash en vu !

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