
Jamais, dans le jargon européen, le terme de « compromis » n'aura semblé si peu adapté. « L'accord » atteint au petit matin du 13 juillet entre la Grèce et le reste de la zone euro a désormais des allures de déroute pour le gouvernement grec. Une déroute qui a un sens pour le reste de l'avenir de la zone euro.
Erreur stratégique
Avant d'en venir aux conséquences, il faut expliquer cette défaite d'Athènes. Le gouvernement grec avait accepté jeudi soir le plan des créanciers présenté le 26 juin. Un plan déjà extrêmement difficile à accepter pour la majorité parlementaire grecque. Cette dernière s'était d'ailleurs fissurée vendredi soir dans le vote à la Vouli, le parlement grec. Alexis Tsipras, le Premier ministre grec, pouvait cependant alors prétendre pouvoir arracher un accord sur la dette comme « compensation. » Malheureusement pour lui, les créanciers ont alors immédiatement compris le message : l'exécutif grec craignait davantage la sortie du pays de la zone euro que l'abandon de son propre programme. On aurait pu s'en douter dès le 22 juin lorsqu'Athènes avait déjà présenté un plan d'austérité. Mais le « non » au référendum avait été une contre-offensive qui, compte tenu du résultat, pouvait donner un mandat implicite au premier ministre pour réaliser le Grexit. Il n'en a pas jugé ainsi. En grande partie parce qu'il a commis l'erreur de ne pas le préparer.
La curée
Dès lors, la position grecque était extrêmement fragile. En effet, pour un petit pays aussi affaibli et endetté que la Grèce, la seule force dans les négociations était la menace de la sortie de la zone euro. Menace que, sans doute, il fallait éviter de mettre en oeuvre si c'était possible, mais qu'il fallait brandir assez sérieusement pour faire douter le camp d'en face. Dès lors que cette menace était levée, Athènes n'avait aucun moyen de pression. La position grecque s'était alors entièrement découverte. Et les créanciers ont pu, sans crainte d'une rupture, augmenter leurs exigences. Pour cela, le moyen était fort simple : il suffisait de menacer la Grèce d'une sortie de la zone euro. Comme cette dernière n'en voulait à aucun prix, il était simple de lui faire accepter d'autres conditions et d'annuler ainsi une partie des succès obtenus durant six mois de négociations, notamment le retour des « revues » de la troïka, l'instauration du travail du dimanche et la mise en place d'un fonds de 50 milliards d'euros issus des privatisations pour recapitaliser les banques, rembourser la dette et faire des investissements productifs. Et pour bien faire comprendre à la Grèce qu'elle devait filer droit cette semaine et voter les « réformes » souhaitées, le premier ministre néerlandais Mark Rutte a prévenu que le « Grexit n'était pas encore exclu. »
Quelques succès ?
Les créanciers ont donc tellement tourmenté Alexis Tsipras que ce dernier a pu présenter quelques concessions sur les exigences nouvelles de ce week-end comme des succès : l'absence de Grexit, le maintien du Fonds en Grèce (et non son transfert au Luxembourg comme l'Eurogroupe l'avait demandé) ainsi que le report d'un quart de son montant sur des investissements productifs (autant que la part réservée aux créanciers et moitié moins que celle réservée pour les banques). Mais son seul vrai succès est d'avoir obtenu l'ouverture d'une discussion sur un « reprofilage » de la dette, autrement dit sur un nouvel échéancier. Mais il faut se souvenir que ce plan va encore augmenter la dette et qu'un rééchelonnement risque simplement de « lisser » les effets de cette augmentation. Et, comme on a pu le constater, Athènes est tout sauf en position de force pour bien négocier ce rééchelonnement. Encore une fois, les créanciers - et Angela Merkel l'a confirmé explicitement - restent attachés au mythe de la viabilité de la dette publique grecque. Un mythe qui va continuer de coûter cher à la Grèce qui va ployer pendant des décennies sous le poids absurde de cette dette, la condamnant à une austérité sans fin et à la méfiance des investisseurs.
Prélude à la chute d'Alexis Tsipras ?
Alexis Tsipras va devoir désormais faire accepter ce plan à son parlement. Or, ce plan n'est rien d'autre qu'une négation explicite des deux votes grecs du 25 janvier et du 5 juillet. Les créanciers avaient pour but, d'emblée, d'obtenir l'annulation de fait de ces votes. Ils sont en passe de l'obtenir. Les parlementaires de Syriza ont désormais le choix entre provoquer une crise politique en désavouant Alexis Tsipras et adoptant un programme basé sur la sortie de la zone euro ou devenir un nouveau Pasok, un parti qui tente de « réduire l'impact » des mesures des créanciers sans avoir aucune certitude d'y parvenir. Face à un tel choix, Syriza pourrait se scinder, comblant les vœux des créanciers et de Jean-Claude Juncker qui souhaitait, en janvier, « revoir des têtes connues. » Car, avec de nouvelles élections, qui semblent désormais inévitables, les perdants des 25 janvier et 5 juillet pourraient profiter de cette division pour remporter le scrutin. Quoi qu'il en soit, si le Syriza « modéré » d'Alexis Tsipras l'emporte, sa capacité de résistance est désormais très faible. Le « danger politique » est écarté, comme le voulaient les dirigeants de la zone euro.
La victoire de Tsipras : un révélateur de la nature de la zone euro
Il est cependant un point sur lequel Alexis Tsipras a clairement gagné : il a mis à jour par ses six mois de résistance et ce déchaînement de « vengeance » comme le note ce lundi matin le quotidien britannique The Guardian en une, la nature de la zone euro. Ce lundi 13 juillet, on y voit plus clair sur ce qu'est la zone euro. A l'évidence, les gouvernants européens ont agi comme aucun Eurosceptique n'aurait pu l'espérer.
L'imposition de la logique allemande
D'abord, on a appris que l'euro n'était pas qu'une monnaie, mais aussi une politique économique particulière, fondée sur l'austérité. Le premier ministre grec avait fait le pari que l'on pouvait modifier la zone euro de l'intérieur et réaliser en son sein une autre politique économique. Preuve est désormais faite de l'impossibilité d'une telle ambition. Les créanciers ont clairement refusé une réorientation de la politique d'austérité budgétaire qui, pour un pays comme la Grèce, n'a réellement plus aucun sens aujourd'hui et l'empêche de se redresser. On a continué à imposer cette logique qui fonde la pensée économique conservatrice allemande : la réduction de la dette et la consolidation budgétaire ont la priorité sur une croissance économique qui ne peut être le fruit que « d'efforts douloureux » appelés « réformes. » Même dans un pays économiquement en ruine comme la Grèce qui a démontré empiriquement l'échec de cette logique. Si Alexis Tsipras a perdu son pari, il n'est pas le seul fautif. Les Etats européens comme la France et l'Italie le sont aussi, qui en validant les réformes engagées depuis 2011 dans la zone euro (Two-Pack, Six-Pack, MES, semestre européen, pacte budgétaire) ont assuré la prééminence de cette logique.
Français et Italiens ne peuvent donc pas s'étonner de la radicalisation de l'Allemagne et de ses alliés. Ils l'ont préparé par leur stratégie de concessions à Berlin, se trompant eux-mêmes sur leur capacité future de pouvoir ainsi « infléchir » la position allemande dans le futur.
Gouvernance économique aveugle
La gouvernance économique de la zone euro - jadis tant souhaitée par les gouvernements français - existe donc bel et bien, et ne souffre aucune exception, fût-elle la plus modérée. Aussi, qui veut la remettre en cause devient un adversaire de l'euro. La diabolisation de Syriza pendant six mois l'a prouvé. Ce parti n'a jamais voulu renverser l'ordre européen, le gouvernement grec a rapidement fait de larges concessions (que l'on songe à l'accord du 20 février). Mais sa demande d'une approche plus pragmatique dans le traitement du cas grec conduisait à une remise en cause de la vérité absolue de la logique "austéritaire" décrite plus haut. Il fallait donc frapper fort pour faire cesser à l'avenir toute velléité de remise en cause de l'ordre européen établi. Il y a dans cette Europe un air de « Sainte Alliance » de 1815, révélé désormais au grand jour. Comment autrement expliquer cet acharnement face à Athènes ce week-end, cette volonté de « vengeance » ? Alexis Tsipras avait cédé sur presque tout, mais ce n'était pas assez, il fallait frapper les esprits par une humiliation supplémentaire.
Identification entre euro et austérité
Le problème, c'est que, désormais, l'identification entre l'euro et l'austérité est totale. Le comportement des dirigeants de la zone euro avant et après le référendum pour faire du « non » aux mesures proposées un « non » à l'euro le prouvent aisément. La volonté explicite de durcir les conditions imposées à la Grèce pour rester dans la zone euro ce week-end enfonce le clou. Aujourd'hui, c'est bien la question de la « réforme de la zone euro » et de sa gouvernance qui est posée. C'est un cadeau magnifique fait en réalité aux Eurosceptiques qui auront beau jeu désormais de fustiger la faiblesse d'Alexis Tsipras et de faire de la sortie de la zone euro la condition sine qua non d'un changement, même modéré, de politique économique. Cette fin de semaine, une certaine idée, optimiste et positive, de la zone euro a perdu beaucoup de crédibilité.
Grexit ou pas, le précédent existe désormais
Du reste, ceux qui se réjouissent d'avoir sauvé l'intégrité de la zone euro se mentent à eux-mêmes. Pour la première fois, l'impensable a été pensé. L'irréversibilité de l'euro est morte au cours des deux dernières semaines. Grexit ou pas, la possibilité d'une sortie de la zone euro est désormais établie. La BCE l'a reconnue par la voix de deux membres de son directoire, Benoît Coeuré et Vitor Constancio, et l'Eurogroupe en a explicitement menacé la Grèce. Dès lors, la zone euro n'est plus un projet politique commun qui supposerait la prise en compte des aspirations de tous ses Etats membres par des compromis équilibrés. Elle est un lieu de domination des forts sur les faibles où le poids de ces derniers ne comptent pour rien. Et ceux qui ne se soumettent pas à la doctrine officielle sont sommés de rendre les armes ou de sortir. On accuse Alexis Tsipras d'avoir « menti » à son peuple en prétendant vouloir rééquilibrer la zone euro. C'est faux, car il ne connaissait pas alors la nature de la zone euro. Maintenant il sait, et les Européens aussi.
C'est la réalisation du projet « fédéral » de Wolfgang Schäuble : créer une zone euro plus centralisée autour d'un projet économique accepté par tous, ce qui suppose l'exclusion de ceux qui le remettent en cause. Angela Merkel s'est rallié à ce projet parce qu'elle a compris qu'Alexis Tsipras ne sortirait pas de lui-même. Elle a donc pensé pouvoir obtenir la discipline et l'intégrité de la zone euro. Mais elle se trompe, elle a ouvert une boîte de Pandore qui pourrait coûter cher à l'avenir au projet européen. De ce point de vue, peu importe que le Grexit n'ait pas eu lieu : sa menace suffit à modifier la nature de la zone euro.
La nature de l'euro
L'euro devait être une monnaie qui rapprochait les peuples. Ce devait être la monnaie de tous les Européens. Or, cette crise a prouvé qu'il n'en est rien. On sait que, désormais, on peut priver certains habitants de la zone euro de l'accès à leur propre monnaie. Et que cette privation est un moyen de pression sur eux. Il sera donc bien difficile de dire encore « l'euro, notre monnaie » : l'euro est la monnaie de la BCE qui la distribue sur des critères qui ne prennent pas en compte le bien-être des populations, mais sur des critères financiers dissimulant mal des objectifs politiques. L'euro est, ce matin, tout sauf un instrument d 'intégration en Europe. En réalité, on le savait depuis la gestion de la crise de Chypre en 2013, qui, on le comprend maintenant, n'était pas un « accident. »
Le choc des démocraties réglé par le protectorat
La résistance d'Alexis Tsipras et l'accord obtenu mettent également à jour le déséquilibre des légitimités démocratiques. Longtemps, l'argument a été que les Grecs ne pouvaient pas imposer leurs choix démocratiques aux autres démocraties. Ceci était juste, à condition que ce soit réciproque.
Or, ce lundi 13 juillet, la démocratie grecque a été fragilisée et niée par ses « partenaires » européens. On a ouvertement rejeté le choix des Grecs et imposé à la place celui des autres gouvernements démocratiques. Le débat ne se tenait pas entre démocraties mais entre créanciers et débiteurs. Jamais la zone euro n'a voulu prendre au sérieux les choix grecs. Et toujours on a cherché à se débarrasser de ceux qui étaient issus de ces choix. Il est donc possible de faire d'un pays de la zone euro une forme moderne de protectorat financier. C'est là encore un dangereux cadeau fait aux Eurosceptiques qui auront beau jeu de venir se présenter en défenseurs de la souveraineté populaire et de la démocratie.
Plus d'intégration ?
François Hollande a promis « plus d'intégration » dans la zone euro les mois prochains. Ceci ressemble dangereusement à une fuite en avant. Angela Merkel a prouvé qu'elle avait choisi le camp de Wolfgang Schäuble, de concert avec la SPD. On ne peut donc que s'inquiéter de cette promesse de l'hôte de l'Elysée qui ne peut aller que dans le sens des erreurs commises. Enivrée par leurs victoires sur un peuple déjà à genoux, les dirigeants de la zone euro doivent prendre garde de ne pas aggraver encore un bilan qui, au final, est aussi négatif pour les vainqueurs que pour les vaincus.
Il oublie en effet l'élément clé de l'affaire, la source même des difficultés grecques actuelles: les Grecs se sont endettés parce qu'ils ont consommé à crédit, ou parce qu'ils ont "investi" dans des biens immobiliers (qui ne sont en fait dans leurs cas que des biens de consommation de long terme et non des investissements avec contrainte de rentabilité).
Tout débiteur doit régler ses créanciers: c'est la base inaltérable d'une relation saine.
Un déficit budgétaire limité un niveau d'exportation élevé et un taux de chômage faible.
Cela semble le modèle idéal en Europe d'un pays riche qui impose sa vision de l’économie.
La réalité est toute autre si on prend le soin de comparer tous les indicateurs économiques et sociétaux !
Il me parait évident et naturel, si on veut comparer la richesse d’un pays et de voir en premier son taux de pauvreté (richesse/pauvreté évident).
ET surprise l’ Allemagne, un exemple à suivre selon certains, est l'un des pays les plus pauvre en Europe occidentale (22% des adultes allemands de 18 à 64 ans sont en dessous du seuil de pauvreté )!!
Effectivement c’est mieux qu’en Grèce avec 39% mais bien loin des vrais pays riches (Suisse/Pays nordiques/Autriche) et la France se classe plutôt bien dans ce classement.
Donc effectivement, certains en Allemagne sont riches mais le pays et globalement pauvre et la tendance n’est pas bonne
Ceci sans parler du déficit de natalité qui va placer l’Allemagne derrière la France en 2025 en population et donc empirer le problème de pauvreté des retraités en Allemagne (+6%/France) !
Je pense que l’on devrait rééquilibrer les commentaire en tenant en compte tous les paramètres économiques pour comparer et non pas comme les medias le font trop souvent de se focaliser sur certains pour masquer la vérité peut être trop cruelle. La richesse d’un pays n’est pas la richesse de certain c’est un ensemble on que trop la mémoire courte pour se pas se rappeler l’histoire.
On ne gagne pas la coupe du monde avec quelques individus grassement payés mais avec un équipe homogène/ soudée un pays c'est un peu le même chose, non !
A méditer !
http://ec.europa.eu/eurostat/statistics-explained/index.php/File:People_at_risk_of_poverty_or_social_exclusion,_by_age_group,_2013.png
http://www.journaldunet.com/economie/expert/52301/l-euro---quelles-conditions-a-sa-survie.shtml
Monsieur Godin nous a expliqué pendant des mois que la Grèce était en position de force, que Tsipras était un habile tacticien et que l'Europe serait forcée de céder. Il s'est trompé sur toute la ligne, comme il se trompe aujourd'hui en parlant de défaite de l'Europe.
berezina de syriza et surtout de Tsipras .
Celui qui résoudra cette équation aura la prix Nobel.
quand on a à l'avaler .
Il est vraiment realiste finalement !!!
La réalité, ce n'est pas la pensée unique qui n'obtient pas de résultats.
En fin de compte M. Tsipras a été, à tous les niveaux, inférieur à ces prédécesseurs qui avaient conclus des accords à l'avantage de leur pays pour les délais, les prêts, les abandons de créances etc ...
En février il a refusé in-extrémis un accord plus avantageux que celui accepté aujourd’hui !
Il est moins démocrate que son prédécesseur, M. Samaras, qui faute d’accepter des conditions humiliantes et d’obtenir l’accord de sa majorité, a préféré convoquer de nouvelles élections alors que lui s’accroche au pouvoir avec des adversaires !
Il est évident qu’il faut se méfier des partis extrémistes qui entrainent leur peuple vers l’inconnu avec comme conséquence la misère.
vous avez lu ...la signature ?
ne vous fiez pas à la photo ( Reuters ) , elle n'est là que pour " accrediter " !
- aucune impression de sa propre monnaie puisque les machines d'impressions ont été détruites, obligatoirement, lors de l'entrée dans l'€
- banque fermée, système Target 2 coupé, contrôle des capitaux et donc plus moyens pour que les gens puissent avoir des liquidités en € et donc l'économie en pâtie ce qui met une énorme pression sur la population et le mécontentement grandissant.
Que faut-il faire?
Déjà ne pas avoir toute son épargne en banque et retirer des liquidités en réserve, imprimer sa propre monnaie à l'avance et en secret et la stocker quelque part? Comment faire pour remplacer Target2 (système de payement interbancaire à travers l'UE)? Faut-il que les filiales bancaires du pays désirant sortir de l'€ rapatrie leurs avoirs à la maison mère? On le voit avec une des 4 banques systémique grecque Eurobank qui se trouve privé de ses 25 milliards qu'elle avait transféré aux îles Caïman! Ce qui la rend fragile en ce moment avec ce contrôle des capitaux et la fuite des liquidités.
Plutôt que de réfléchir à plus d'intégration comme le propose Hollande, c'est plutôt à comment être prêt, en cas de difficulté, à sortir de l'€ le plus docilement possible que les dirigeants de la zone € devraient réfléchir, et l'instauration d'une monnaie nationale en parallèle avec l'€ comme monnaie commune.
curieux comme vous interpretez les pensées de Tsipras ...vous ne lisez meme pas ce qu'il en dit LUI !
Meme tsipras a comprit que c'était la catastrophe totale
Il faut réformer la grece avec l'euro ou sans l euro
BRAVO ! Depuis QUAND un peuple n'a plus le droit à dire non ? A part en dictature, je ne vois pas. La ligne dure allemande EST la nouvelle dictature de l'Europe. En même temps on va pas faire un délit de sale gueule, mais ce serait pas un peu la 4ème fois ? (1870, 1914, 1939, 2015 ?)
Il va falloir réagir, et VITE !
d'autre part , dans votre ennumeration de dates , vous avez omis 1990 ...vous savez , 1990 , la réunification allemande , avec integration de la RDA !
Varoufakis devant les gardiens de l'orthodoxie libérale, tel Galilée devant ses accusateurs. Raisonner est un acte impie.
"Et pourtant elle tourne "!
La Grèce c'est nous, la Bulgarie, l'Allemagne ou la France c'est nous, ou alors la sacro sainte Europe n'est rien d'autre qu'une construction mentale édifiée par une pensée financière standardisée sur les cendres du marché commun. On se gausse (parfois) de l'unité américaine chantant le star spangled la main sur le coeur, mais à bien y réfléchir...
En tout cas encore une occasion manquée de se poser et réfléchir à un autre système, peut-être préférable au chacun sa dette chez soi et les cochons seront bien gardés.
Pour finir, le réalisme n'a jamais fait avancer aucun groupe humain, et on entend partout "soyons réalistes", quelle erreur (et quel ennui) ! La réforme (avec un grand L) ne devrait-elle pas être une évolution plutôt qu'un modèle standardisé traduit en 28 langues ?
Merci Angela !!
Parce que vous pensez qu'en France, aux Usa, on fonctionne sur une économie réelle . Non, c'est sur les cours de la bourse, donc de la spéculation financière .
En Bulgarie, vous vous gérez tout seuls, et nous nous occupons d'accueillir les peuples opprimés que vous nous envoyez... et nous payons.
La Bulgarie n a pas l Euro ! Donc la vie y est moins chère qu en Grèce où on y étouffe depuis 12 ans.
D autres questions ?
Merkel a peut-être mis 2 claques à Tsipras, mais en retour, disons dans 6 mois, elle va prendre un bon coup de pied aux fesses. Pourquoi? Eh bien vous le saurez dans 6 mois. D'Ici là, réfléchissez et essayez de trouver la réponse avant.
... Et comme le phénix, il renaîtra de ses cendres.
http://www.bloombergview.com/articles/2015-07-13/tsipras-has-vandalized-greece
Il ne dédouane pas les créanciers de leur responsabilité et de leur attitude punitive du week-end dernier mais pointe l'irresponsabilité totale de Tsipras et sa bande depuis leur arrivée au pouvoir.
Si on peut appeler ça de l'économie. Vous voudriez vous faire imposer en France une décision de Merkel ? Moi non.
Je suis européen, français mais je refuse de voter pour me faire imposer mes choix de vie ou de démocratie.
Ça ne vous semble pas démocratique?
Et que ne suis pas un économiste d'opérette.
Pouvez-vous répondre à ces questions :
Oui ou non la dette de la Grèce est-elle viable ?
Oui ou non les "créanciers" ont-ils refusé pendant 5 mois d'aborder le thème d'une restructuration (réduction ou réechelonnement) alors que c'était un point central des négociations pour la partie grecque ?
Oui ou non les Allemands ont-ils utilisé la corruption pour obtenir des marchés, notamment d'armement (Siemens) ?
Oui ou non l'Allemagne refuse-t-elle de livrer les responsables de Siemens, inculpes par la justice grecque ?
Oui ou non l'Allemagne a-t-elle jamais remboursé le prêt forcé auprès de la Banque de Grèce en 1943 ?
Les Grecs ont bon dos.
"On te prendra l'ombre des arbres, on te la prendra
On te prendra l'ombre de la mer, on te la prendra
On te prendra l'ombre de ton coeur, on te le prendra
On te prendra ton ombre..."
Mais n'ayons crainte, Monsieur Schaüble ne confisquera pas la poésie grecque...
Aujourd'hui la grece est proche du tiers monde, sans etat ,corrompus et des hommes politiques les pires d'Europe
Tsipras a ete elus sur des utopies de communisme irréels
Penser que les portugais slovène etc allaient financer des retraites a 60 ans alors qu'ils vivent moins bien que les grecques étaient un reve de fou
Les mesures imposes aux grecs sont juste l acceptation de vivre avec leur revenu
La fete est finie la carte cetelem ne marche plus
Famar a racheté une usine en France pour fabriquer ses médicaments !
Intracomm (plus de 1000 employés) est leader des télécommunications dans les Balkans.
En effet, elle ne voulait plus financer le trou sans fond qu'est la Grèce, elle ne voulait même pas payer les 7 milliards qui restaient de l'aide précédente, et là, l'Allemagne a approuvé un nouveau plan d'aide de 86 milliards !!!
Mais si la Grèce, l'Allemagne et l'Europe ont tous perdus, qui a gagné ?
Conformément aux analyses de l’UPR sur le vrai rôle joué par les États-Unis d'Amérique dans la prétendue « construction européenne », ce nouvel accord a été exigé par Washington pour des raisons beaucoup plus géopolitiques qu'économiques et financières. Les États-Unis craignaient trop l’effet de contagion sur l’ensemble de la zone euro et sur l’Union européenne, et l’effondrement de tout leur glacis de domination géopolitique sur le Vieux continent.
Loin d'être une défaite, c'est une victoire qui remet l'homme au coeur de sa destinée.
Il ne lui reste plus qu'à demander a l'Allemagne un aménagement voir plus
A quand le départ des ostilités
Dramatique.
Sur le plan économique c'est l'équivalent des accords de Munich de 1938.
Les pays de l'eurozone ont cédé aux exigences de l'Allemagne, mais cela ne fait qu'augmenter les périls pour l'avenir. Et nous serons tous concernés.
Mais il ne faut pas négliger l’impact d’une politique qui n’est économique, mais uniquement comptable. Quasiment érigée comme dogme par les financiers de la BCE.
Cela convient certes aux pays rigoureux, ou riches, ou bénéficiant de moyens de contournement : par les charges, le bas cout du travail, ou la défiscalisation, etc… mais ne convient pas à une majorité des pays membres de l’Eurogroupe. Il aurait suffi d’harmoniser les taxes,…
C’est ce qui nous a conduits à la récession, amplifiant ou nous engluant dans la crise des subprimes et rendant quasi obligatoire le transfert de l’endettement des banques vers les états.
La question de la Grèce est déjà secondaire financièrement parlant, et n’aurait jamais existé si une majorité de la dette avait simplement été effacée il y a quelques années.
C’est donc une responsabilité commune et autant je trouve des excuses aux Grecs mal conseillés ou incompétents, autant nos apprentis économistes (mais banquiers et créanciers aguerris), portent la plus grande part de responsabilité. Dans quelques années leur comportement sera certainement donné en référence, de ce qu’il ne faut pas faire !
Et on peut même s’aventurer à se demander « à qui profite le crime ? ».
Il n’ a assurément pas la “mine réjouie” de celui qui entend un discours encourageant le peuple grec à se libérer d’ un joug austère….
Menacé?pourquoi pas.Peut être….Mais peut être aussi déstabilisé par ce référendum qu'il ne s’ attendait pas à gagner….
Peut être aussi un européiste convaincu au pied d ‘un mur infranchissable lorsque l’ on est européiste: La fin de l’austérité n’ est pas eurocompatible…
Les dirigeants actuels de l'UE sont aveuglés par leur vanité.
Bravo Romaric Godin qui a le grand mérite de se distinguer des Quatremer et Le Parmentier
Malheureusement bien seul dans le triste spectacle que les journalistes ont donné pendant cette crise
Mais pour un État comme la France, la partie financière ne semble pas un problème - on se demande alors pourquoi beaucoup de projets en France sont bloqués à cause de financement manquants......
L'Europe ne sauve pas la Grèce. Cet accord est une erreur historique. Economiquement, la Grèce n'est pas viable. Cet accord prépare une bombe qui tuera l'UE quand tout le monde constatera l'échec. La responsabilité de Hollande est quasi criminelle.
Pour en savoir plus aller sur le site du film LA DETTE (ladettelefilm)
Alors, sera-t-on remboursé? Probablement non. Par contre, sans les nouveau 83 milliards d'euro accordé sur 3 ans ce week-end dernier (hé? hallò? 83 milliards d'Euros sur la tête des contribuables européens qui gagnent parfois moins bien leur vie que les grecs), la Grèce serait en faillite. Avec toutes les conséquences notamment sociales. Je trouve qu'il s'agit là d'un énorme geste de solidarité de la part des autres européens. Mais la solidarité n'est pas à sens unique: celui qui recoit doit aussi faire tout son possible pour améliorer sa situation. C'est du bon sens qui semble cependant être perdu de vue par M. R. Godin, auteur de l'article. Sachant que les grecs sont simplement incapables de se reformer et de se transformer en un Etat convenablement géré par eux mêmes (le passé l'a amplement prouvé), il faut là encore saluer l'initiative prise par les états européens. Il n'est non seulement simpliste, mais aussi complètement érroné de pointer un doigt accusateur vers l'Allemagne dans ce contexte.
De surcroit, si l'on reproche à l'Allemagne de prôner une politique budgetaire dite faussement d'austerité, il s'agit en vérité de faire en sorte de ne pas dépenser plus de ce qu'on gagne au niveau du budget de l'état. Cette austérité là, je me la souhaite aussi pour la France.
Vous cautionnez ça aussi ?
Ce que personne ne veut voir alors que pourtant c'est sous nos yeux, c'est que Schauble voulait _vraiment_ le Grexit. Il le voulait tellement qu'il a été jusqu'a prendre le risque de faire cette proposition absolument grotesque d'un Grexit temporaire de 5 ans. Et pourquoi le voulait-il ? Varoufakis l'a trés bien expliqué dans son blog. La Grèce a été instrumentalisé depuis 2010 pour mettre la peur dans le coeur des nations du sud et en particulier des Français. En faisant en sorte que la Grèce ne parvienne jamais a sortir du cercle vicieux ou l'a mis une dette impossible a rembourser, elle devait démontrer par l'exemple que seule une politique de rigueur budgétaire a l'Allemande était possible. Comprenant que ce plan ne pouvait plus continuer prés 5 ans de forte austérité, il a voulu imposer un Grexit. Nul doute que les reportages sur les chaines d'infos continues auraient eu tôt fait de faire comprendre aux peuples européens dont le peuple Français quelle était la bonne politique.
Ce dimanche, Tsipras a gagné parce qu'il a obtenu un plan beaucoup plus important que ce que prévoyait l'extension du 2eme plan d'aide (85 milliards) le tout sur une durée de 3 ans ce qui va lui permettre de mettre en oeuvre sa politique économique. Certes au prix de concessions proche du programme du 25 juin, mais il sait que l'état doit être réformé. Si Tsipras n'avait pas été jusqu'au clash, il aurait été obligé d'accepter une nouveau plan dans les 6 mois.
Au lendemain de ce WE, Schauble et sa vision de l'Europe sont discrédités. Il suffit de lire la presse, y compris celle qui était la plus hostile aux Grecs il y a encore quelques jours. Le crédit d'Angela Merkel et des Allemands est sérieusement entammé.
Le modèle économique Allemand lui-même pourrait vaciller bientôt. Le ralentissement économique en Chine pourrait être ce déclencheur. Podemos a un boulevard en Espagne, celle-ci ne pouvant être soumise au même diktat que la Grèce. Renzi en Espagne lancera un plan de relance ambitieux.
Hier ça n'est pas Syriza qui a été vaincue mais l'Europe de Schauble qui est morte.
En revanche je suis d'accord, l'image de l'allemagne est ecornée chez les sympatisants de gauche, mais ressort renforcée chez les sympatisants de droite.
Cette histoire de toute façon n'est pas finie, M.Godin pourrait être satisfait, car le Grexit pourrait s'imposer tout seul.
Résultat de ce dogmatisme allemand: Une zone Euro (et au delà) qui croule sous le chômage, qui voit les revenus des salariés et des retraités diminuer, qui n' a pratiquement aucune perspective de croissance ce qui a pour conséquence une augmentation de la dette. Nous avons donc une monnaie dites commune à 19 pays mais au service pratiquement exclusif de l’Allemagne et de ses pays satellite (et encore) Maintenant se pose une question: Combien de temps les peuples européens et notamment ceux du sud vont-ils supporter cette situation. L'Euro tel qu'il fonctionne aujourd'hui n'est pas viable. Seul cet équilibre de la terreur voulu par l'Allemagne donne l'illusion qu'il existe encore une zone Euro. Et cette politique voulue par l'Allemagne est en effet en train de fournir des armes aux partis populistes de droite et de gauche. Les dirigeants européens sont aveugler par le dogme de l'Euro et ne voit pas les dangers extrémistes qui guettent nos démocraties. Si ils croient qu'en matant la Grèce, ils éteignent l'incendie extrémiste, qu'ils attendent le résultat des prochaines élections législatives en Espagne et régionales en France. Le FN pourrait y faire un excellent score. Aujourd'hui nous avons bien un problème en Europe et il s'appelle ...l'Allemagne.
http://www.theguardian.com/business/2015/jul/12/greek-crisis-surrender-fiscal-sovereignty-in-return-for-bailout-merkel-tells-tsipras
Wait and see.
certes la Gréce et ces gouvernements successifs ont depuis 20ans fait du clientélisme que disons le a bien bénéficié la France la Allemagne et autres n'est pas, en achetant a prix d'or certains équipement et infrastructures que parfois n’étaient même pas nécessaires
on frappe la Gréce d’austérité comme peu de GUERRES ont frappé un pays depuis 200ans, je doute fort que la population tienne encore 4/5ans tel austérité... tout ça va mal finir... ça va saigner c'est sure
sinon l'Europe c'est la paix dit-on dans les médias aux ordes
Cette histoire de toute façon n'est pas finie, M.Godin pourrait être satisfait, car le Grexit pourrait s'imposer tout seul.
Dès lors que les allemands ont compris que Tsipras, politicien redoutable mais économiste amateur, n'avait pas anticipé et préparé la sortie de la Grèce de l'Euro , le rapport de force s'est inversé et les grecs sont allés à Canossa ...
Tout la poltique économique européenne suit la logique de l'école d'"AlCapone (c-à-d de Chicago) juste nuancé par quelques originalités locales telles qu'une plus grande rigueur budgétaire, originalité qui permet d'accélérer le projet de l'oligarchie européenne de se conformer au modèle unique et merveilleux de leurs suzerains anglo-saxons qui leur garantira de vivre comme des pharaons avec un tripotée d'esclaves. Merveilleux modèle de société que ce retour au 19ème siècle avec des pincées de hautes technologie pour faire tendance et maquiller la réalité. N'est-il pas ? Attention, il faut éviter que les moutons/veaux ne se réveillent avant d'aller à l'abattoir.
bla, bla, bla...
Bref, les créanciers ont prété sans compter (ça me rappelle quelque chose...) et les Grecs n'ont aucunement rechigné sur cette "manne"...
Une lesson à retenir pour les autres pays surendettés et les ménages ? Je l'espère.
Vous en concluez que Mr Tsipras aurait dû adopter également cette menace tactique du Grexit pour que Mr Schauble, qui lui aussi n’en voulait pas, finisse par céder.
Comme Mr Tsipras n’a pas employé cette menace tactique du Grexit il a perdu la partie face à Mr Schauble qui, lui, l’a employée.
Si Mr Tsipras avait employé la menace tactique du Grexit face à un adversaire qui avait la même menace tactique, alors tout le monde aurait été d’accord pour réaliser le Grexit.
Et c’est comme ça que le Grexit aurait eu lieu… alors que personne ne le voulait...
Qui rembourse ces dettes
Qui l'embauche pas des fonctionnaires pour faire baisser le chomage
Qui a envie de travailler
Le front de gauche Mr Godin et tsipras représentent 5 % des européens irréalistes (anciens communistes )
La logique serait quand même que tsipras démissionne car sa stratégie sur la dette depuis 6 mois c'est une catastrophe totale
Tout le monde connait la réponse et c'est toi ! ;-)
Sinon Godin nous explique donc que ces analyses passées sont à jeter, et, logiquement, nous conclue l'article avec une nouvelle analyse.
Le rapport grec sur la dette... j'en ris encore.
Cordialement
Les perdants, on en parle pas, c'est pas bien mais c'est comme cela : les contribuables francais, allemands,...et les jeunes grecs qui subissent les délires de leurs aînés.
Enfin, ça donne un répit d'un an ou deux si les grecs avalent sans vomir ensuite cet accord.
Baissez vous un peu plus les grecs, c'est plus bas pour la fessee maintenant !
1) si c'est une telle défaite pour les Grecs, pouquoi acceptent ils ?
La vérité est qu'ils sont content de bénficier de 90 Milliards d'Euros de plus (soit quand même 40 000€/grec) pour pouvoir payer les retraites (55 ans pour les hommes et 50 ans pour les femmes pour l'un des 300 métiers pénibles comme coiffeur, animateur radio, ...non je n'invente pas http://goo.gl/sDsvui)
2) Qui va payer
Les Allemands principalement, mais aussi les Français, et la plupart des autres pays de la Zone Euro. Comme on est en déficit, la France empruntera pour pouvoir donner l'argent aux Grecs et ce sont nos enfants qui rembourserons.
Ce qui est plus amusant, c'est que les petits pays qui sont dans la zone euro et qui n'offrent pas à leurs population les mêmes avantages que les Grecs (retraite, ...) doivent aussi payer pour les Grecs.
Ce que certains ici appellent de la Solidarité envers les Grecs, d'autres pays l'appellent du racket. Pas évident que leurs parlement votent (et c'est aussi cela la démocratie)
3) Combien de temps encore vas t'on payer?
Quelques années encore. Le problème est que sur les 5 dernières années, très peu de réformes structurelles ont été engagées (La grece est toujours en déficit primaire), et que les quelques réformes démarrées ont été annulées par le même TSIPRAS il y a 5 mois. Du coup, on peut avoir quelques doutes sur le fait que la Grece ne demande pas encore dans quelques années un autre plan d'aide.
Après tout, cela a marché 3 fois, pourquoi pas une quatrième ?
4) La Grece remboursera t'elle un jour ?
Peut être, mais on peut en douter. Ce que Tsipras demande est de transformer une partie de la Dette en "don". C'est bien une manière de ne pas rembourser.
POur une raison morale, Mme Merkel souhaite que la Grece rembourse un Jour. Peut être que Grace à elle, les Français aussi reverront un jour leur argent. En tout cas, si on conte sur notre président poru cela, aucune chance, il est pret à donner aux autres encore plus de notre argent (ou plus exactement l'argent de nos enfants).
Moi aussi j'aimerai bien aller voir mon banquier et lui dire que d'accord j'ai acheté un 200m2 a Paris au dessus de mes moyens mais après en avoir discuté avec ma famille par référundum, on a décidé de ne pas le rembourser et qu'il a un devoir de solidarité envers moi car il est lus riche que moi.... J'ai peur qu'il n'appelle cela du VOL et pas de la solidarité en fait
5) Est ce une défaite de l'Europe ?
Probablement, mais de mon point de vue, Le comportement financièrement irrespondable de certains Pays tuera beaucopu plus surrement l'Europe que celui de Mme Merkel qui essaye juste de faire respecter quelques règles de bon sens.
Après tout, les états s'étaient engagés à tout faire pour respecter un déficit de moins de 3% et une dette de moins de 60%.
Quand on voit comment ces états respectent leur propre signature (France incluse), on peut douter de l'avenir de la "Solidarité".
La solidarité de mon point de vue ne consiste pas à sciemment voler ses voisins.
relisez ce petit passage en début d'article :
"ainsi que le report d'un quart de son montant sur des investissements productifs (autant que la part réservée aux créanciers et moitié moins que celle réservée pour les banques)"
Donc seul 1/4 de ce montant retombera en investissement productif.
Le reste retournera à la BCE et aux banques, donc pas au grecs.
Oui Oui, VOUS allez payer encore une fois pour les banques et peu pour les grecs.
Si vous aimez les "pratiques" forcés et contre-nature, assumez les, n'ayez pas honte!!!
Finalement, je vais peut être revenir plus souvent.
Ah, bon? Et qu'a fait le gouvernement Tsipras pour lutter contre ce fléau qu'il mettait en tête de ses priorités? Rien, nada, pas le début d'une queue de réforme ni d'annonce dans ce sens depuis son élection. Ce gouvernement est incompétent, tout juste capable de brosser ses électeurs dans le sens du poil. Pas étonnant qu'il soit supporté par F.Hollande.
Pour moi, l'euro a été créé pour les pays modernisés ayant une industrie secondaire ou tertiaire de qualité dirigé vers l'exportation! une monnaie unique évite de devoir prendre des assurances sur les sévices lors des transactions.....
moins de frais :-)
Pour moi, la grece devrait dans sa politique touristique faire un prix pour les locaux et un autre pour les touristes sans que ceci le sache... cela permets aux locaux de vivre dignement et plumer les touristes des pays du nord
mais cela doit rester moins chère que le tarif de leur pays d'origine ..... Et avec ce qui se passe en Afrique du nord la grece reste un pays sur et pas chère ....Mais cela suppose aussi que le peuple grec joue le jeu et joue l'unité national .... Mais la nature humaine veux qu'on mets les membres de sa famille en priorité plutôt que ces compatriotes ....
Pourquoi aura t-il fallu que ce soit si difficile à admettre (hein, Monsieur Godin ?) alors même que tout le lourd passif (depuis la création de l'euro né - faut-il le rappeler encore - sous la condition sine qua non de l'Allemagne qu'il le revendiquait déjà comme sa monnaie et pas celle des autres) ne le démontrait déjà mais quand les hommes veulent se mettre des oeillères... Ah, le déni...
Ce que vous écrivez est peut-être vrai. J'espère vivement que notre pays pourra faire partie du Club Euro et non pas de l'autre...
Cordialement
Absolument!
La seule chance pour que l'euro survive, c'est d'en suivre les règles qui ont été acceptées à son origine. Heureusement que l'Allemagne est là pour le rappeler.
Tant pis pour ceux qui ne les suivent pas, ils en subiront les conséquences.
J'espère que le prochain président français l'aura compris car les autres pays du club med semblent avoir entendu le message.
En attendant, la question n'est pas de savoir si le Grexit va avoir lieu, mais quand? Et là, Merkel veut que ce soit la responsabilité des grecs d'en sortir. Bravo Mutti!
J'aime bien encore une fois l'habituelle inversion de rôle :
Les eurocrates ont produit des traités qu'ils ont souhaité irréformables ; les eurocrates prouvent jour après jour que tout changement même modéré de la politique économique de l'U.E. est impossible ; et ensuite on nous dit que ce sont les méchants eurosceptique qui créent une situation de fait où la sortie de l'euro est une condition sine qua non à toute révision ou négociation, ou tout changement de n'importe quel ordre ou nature de la politique de l'U.E. !
On savait parfaitement que Tispras allait au suicide en croyant pouvoir négocier quoi que ce soit tout en voulant garder l'euro !
Frédéric Lordon (6 avril 2015)
«on ne sait même plus dire combien de temps, on pouvait tout aussi bien, et non contradictoirement, dégriser par anticipation les attentes excessives, et avertir, avant même l’élection, de l’échec programmé d’une entreprise de renégociation qui, refusant par principe toute sortie de l’euro, s’est d’emblée privée de tout levier stratégique»
«En tout cas, en l’état actuel des choses, il semble évident – on serait presque tenté de dire : malheureusement – qu’il n’y avait pas le moindre cynisme manœuvrier dans l’esprit de Tsipras qui, réellement, voulait, et voudrait encore, et le maintien dans l’euro et la fin de l’austérité – c’est-à-dire un cercle carré.»
«En deux ans et demi, Syriza aurait pu engager son capital politique et symbolique pour installer la sortie de l’euro dans le paysage des options disponibles. Et surtout pour en faire une menace de dernier recours, dont la fermeté d’ailleurs aurait contribué, par effet rétrograde, à crédibiliser la position grecque dans toutes les étapes de la montée en tension avec les institutions européennes. Or si l’on en croit les récits qui en ont été faits, la négociation semble avoir vu la partie grecque redouter la sortie de l’euro bien plus que le camp d’en face ! – inutile de dire que, dans ces conditions, l’affaire était pliée avant même d’avoir commencé…»
http://blog.mondediplo.net/2015-04-06-Lecons-de-Grece-a-l-usage-d-un-internationalisme
Il y ainsi un problème plus grave, plus profond qui est révélé par le cas grec, une forte différence culturelle et historique des zones. Les grecs cherchent désespérément à rester dans l'euro et l'Europe, qui lui sert de cordon ombilical défensif et même civilisationnel face aux géants de l'Egypte( 80millions d'habitants) Turquie( 75 millions), l'instabilité libyenne et même l'Albanie au nord qui cherche à s'étendre en macédoine, ne nous y trompons pas, les grecs ne sont pas russophiles, Moscou est juste un levier pour les négociations avec l'Europe. La Grèce a peur d'être isolée. Depuis le début de cette crise, j'ai toujours pensé qu'il fallait 2 euros différenciée pour le nord et le sud, mais aussi 2 organisations politiques et que chaque partie reste liée à l'autre pas des instances communes, comme il y a eu l'empire romain d'occident et celui d'orient, qu'il y ai 2 europes qui regardent le monde vers l'est ou le sud, l'europe du nord germanique industrielle nationaliste qui s'allie la russie pleine de ressources et l'europe du sud latine capitaliste universaliste qui absorbe à terme le maghreb.
La rigueur est d'abord une notion de socialiste dans un monde qui manque de tout et où on doit se serrer la ceinture et faire baisser la population, alors un capitaliste n'en a que faire de la rigueur, il imprime de la monnaie, il en invente, il veut que la population grimpe car cela donne des consommateurs, on voit bien qui est du côté grec, la nouvelle bce convertie aux méthodes de la fed, les italiens, les français, les anglais, les américains..
Il y a ainsi derrière ces 2 types d'europes des ramifications sur la vision de l'écologie, l'immigration, l'euthanasie etc.. il sera de plus en plus intenable à concilier des points de vue si opposés.
Cette "crise" (pour 2% du PIB de la zone la plus riche de la planète) aura eu le mérite de servrir de révélateur.
Elle aura en effet été le révélateur de la nature profonde de l'Eurozone.
Franzozen, merci d'acheter autant du made in Germany, vous les français premiers clients de l'Allemagne. Danke Schön et a bientôt-))
Quelques fois je me demande si en France on se rend compte de la réalité du vraie monde et de la finance. La France des bobos et des cigales....
qui méprise l'autre. Celui qui respecte les autres et les règles qui ont été définis ou celui qui explique qu'il ne les respecte pas et que la solution c'est de changer les règles et qu'il ne comprend pas pourquoi le premier n'est pas d'accord (et pour finir prêt à taper sur le premier si je comprends bien).
Tsipras décembre 2012 (die Zeit)
Tsipras n' a jamais envisagé de quitter l' UE et l' Euro. C' est pour cela que son parti a été médiatisé. Il a été utilisé comme soupape de sécurité pour canaliser la colère du peuple grec. Tsipras sera un jour remercié pour son travail de diversion.
Il est d'ailleurs très possible, comme je l'ai écrit par ailleurs, que cela soit un Grexit déguisé: avance immédiate d'argent pour laisser du temps pour s'organiser et revenir au Drachme.
Il est possible que le Parlement Grec n'approuve pas le texte et refuse de voter les lois nécessaires.
En ce qui concerne les économistes, ils naviguent dans le concept et racontent n'importe quoi car ils n'ont jamais géré un budget, ni un gouvernement, ni une zone comme l'euro avec tant de diversité. Avec un peu de marketing, on peut vendre un bouquin à 1.5 mln d'exemplaires.
Cordialement
Tenez, les conditions d'aujourd'hui sont elles les mêmes qu'en 2010??
L'Allemagne, la France... la Grèce sera t elle encore obligée de leur acheter des armes contre une aide financière??
Recommenceront ils leurs méfaits des années 20010??
http://www.courrierinternational.com/article/2011/11/17/ils-veulent-du-pain-vendons-leur-des-armes
C'était déjà dénoncé par VAROUFAKIS, vous savez?? le méchant... Oseront ils encore marchander une aide??
https://www.google.fr/webhp?sourceid=chrome-instant&ion=1&espv=2&ie=UTF-8#q=grece%20forc%C3%A9%20achet%C3%A9%20arme%20contre%20pret%202010
Non.. La Grèce a bien été obligé de le faire.
Notre poule aux œuf d'or que nous avons si bien nourris d'espoir vient de se faire cruellement décapitée. Regardez les bourses Européennes saliver de ce soit disant accord!
Il va aussi falloir, plus que jamais, veiller à ce que les chiens ne viennent pas se repaitre de son cadavre. Nous avons cédés notre démocratie à des fou contrôlée par leurs soif d'argent. Faisons au moins en sorte de ne pas lâcher à d'autres, encore plus fou, contrôlés par leurs bas instincts, les restes de la démocratie.
Voilà la vraie cause de cet "accord" arraché à la dernière seconde, un "accord" qui ne laisse présager rien de bon ni pour la Grèce ni pour l'Europe. Attendons quelques jours encore….
Deuxièmement : si vous voulez lire des avis "moins idéologiques" (càd de droite), il vous suffit d'aller jeter un coup d'oeil... euh... partout ailleurs en fait!
"l'Union fonctionne sur une base consensuelle et démocratique"...Vous avez vu ça où? Il n'y a rien de plus antidémocratique que l'Europe et la base consensuelle est du type des accords passés entre mafieux. L'UE est un repaire de malfaisants. Que l'UE saute avec tous ces malfaisants et nous aurons bien assez à faire avec nos malfaisants nationaux.
Aujourd’hui le gaucho est hégémonique dans la sphère culturelle et médiatique, mais gérer les affaires publiques en situation d’urgence, ce n’est pas son affaire, à moins d’être réellement un révolutionnaire. Cette hypothèse a mis en ébullition quelques jours la mouvance radicale européenne qui a voulu voir en Tsipras celui qui allait dynamiter de l’intérieur l’Europe et le système libéral qu’elle exècre.
Et puis passé le moment des manœuvres, manigances, plébiscites et reniements, il a bien fallu venir quémander 80 milliards de plus pour continuer à vivre, le grand soir européen étant remis à plus tard. C’est alors que Varoufakis a été viré.
Comme on dit au jeu d’échecs, la suite n’était plus qu’une question de technique, bien maîtrisée par Me Merkel, avec l’aide spongieuse de M.Hollande tout entier préoccupé par son renouvellement de dans deux ans (« C’est l’objectif »).
Le gouvernement grec DEMANDE que les citoyens Européens lui prete 80 milliards de plus, dont une partie pour recapitaliser une deuxieme fois les banques grecques. Vous vous attendiez a quoi dès lors?
Vous avez plusieurs démocraties qui ne veulent plus rien preter à la Grece... elles n'accepteront d'aider davantage la Grece que si des conditionalités forte existent, car elles n'ont pas confiance. Et leurs positions ne sont pas moins (ou plus) légitime que celles des négociateurs grecs.
La leçon de tout cela est double: 1- a attendre jusqu'a être au bord du précipice, ca finit par couter plus cher a tout le monde. L'Allemagne avait tergiverser lors du premier plan d'aide grec, ca a couté plus cher a tout le monde au final. Ici, Tsipras a tergiversé et ca coutera a nouveau plus cher a tout le monde. 2- La gestion intergouvernementale de l'Euro aboutit au triste spectacle ou les égoismes nationaux dominent les débats.
Personne ne croie une seconde que la Grece pourra tenir ses promesses, se rétablir voire rembourser ces crédits. PERSONNE !!
Alors autant arrêter le jeu tout de suite.
La monnaie commune ne peut fonctionner que si tous les joueurs acceptent de jouer selon les même règles. C est comme au foot !
Les règles étaient connues mais trop de joueurs les ignorent - pas seulement la Grece.
On voir le résutlat.
Quant aux articles de l auteur, je prefère ma abstenir de les juger !
Il me semble en tout cas que pour les grecs c'est plus mauvais accord qui pouvait être trouvé (à part le grexit dont personne ne voulait tout en en parlant par tactique). Cet accord est pire que les deux précédents accord obtenu par les gouvernements précédents. Il est pire que celui trouvé par Varoufakis en mars (et refusé par Tsiprs), il est pire que l'accord trouvé avant le référendum, il est pire que celui de la semaine dernière.
A la théorie des jeux il semblerait que les allemands soient les plus forts (trop facile car ils tiennent le manche : la monnaie).
Mais il y a d'autres raisons à l'échec de la Grèce et il faudra en parler. C'est le soutien des économistes et de certains journalistes apporté par leur admiration aux talents de négociation des grecs. Pauvres Grecs qui désormais sauront que les parleurs ne sont pas les payeurs et qu'ils sont mauvais conseilleurs !!!
Mais enfin, à ce niveau là c'est du pinaillage :)
La destruction de valeur perpétrée en Grèce par Tsipras depuis sa prise de pouvoir par son absence d'action a ruiné les efforts accomplis par les grecs ces dernières années
Et il pensait pouvoir dicter sa loi à l'Europe
Il est impératif de faire un exemple brutal et douloureux pour longtemps en Grèce pour décourager les soutiens électoraux des autres Tsipras, Podemos, Mélanchons, collectivistes inconséquents d'un autre siècle. Ceux qui en souffriront ont autorisé la délinquance d'Etat depuis 40 ans, ils doivent payer et cher
Quant à ce pantin d'Hollande qui allie populisme et cynisme électoral maquillés en volontarisme européen, j'espère que l'Allemagne, après l'avoir manipulé dans cette affaire grecque, va maintenant s'en occuper sérieusement!
Allons donc !
1918 => 1939
.......
Je pense qu'il n'y a rien d'autre a dire
En clair, les six mois de gouvernance de Syriza se revelent être un desastre. C'est incomprehensible que Monsieur Tsipras n'ait pas choisi la voie de la sortie de la zone euro qui est lui aurait permit de sortir la tête haute de cette confrontation appuye par le "non" au referendum.
Il est a craindre, comme le suggere Monsieur Godin, que Syriza se scinde. Son fondateur en est aussi son destructeur..
Exemple flagrant ici: selon Godin, le non pouvait servir a légitimiser un grexit voulu par tsipras... alors que pendant la campagne referendaire, Godin a justement pretendu le contraire! et d'expliquezr que non ne voulaitpas dire non a l'Eurozone.
je passerais sur la justese d'analyse sur le "Tsipras/Varoufakis en position de force) etc. pendant des mois... Godin n'a pas fait de journalisme, il a relayé une opinion politique. C'est son droit, et ca a son interet a lire...mais ca devrait alors etre en rubrique "opinion".
Cependant les critiques portant sur la "défaite de l'Europe" me paraissent bien réducteurs dans sa considération de l'Europe comme une entité homogène poursuivant un but commun & totalement biaisées dans son dénigrement du point de vue allemand : "défaite de la Grèce" certainement, défaite d'un idéal européen incarné par divers courants en France oui, mais sûrement pas défaite de l'Allemagne, qui a vécu il y a moins de trente ans ces "douloureux efforts appelés réformes", que ce soit lors de la réunification ou sous les mandats Schroeder.
Pourquoi un peuple qui fait des sacrifices devrait voir ses efforts anéantis par les choix économiques d'autres ? Comment peut-on, d'une manière durable, défendre les ambitions d'une Europe qui compte en se vautrant dans la facilité en nivelant nos efforts par le bas ? L'exemple grec donne un bon aperçu de la place de la France dans le projet européen : des réformes sont là aussi bienvenus, si l'on ne veut pas dans un futur proche être mis au pas par une Allemagne bien plus clairvoyante en terme de realpolitik.
Le projet Européen partait d'une volonté donnant-donnant où tous serions gagnants dans l'effort ; maintenant que des liens étroits ont été tissées entre les divers économies, il ressort de notre responsabilité morale de ne pas entraîner nos partenaires dans notre propre chute. Je vous rappellerai alors, Mr Godin, à vos propres responsabilités de citoyen pour poser les fondements économiques de vos allégations.
Il a fait le choix le plus difficile et le plus humain qu'il pouvait faire. Il a choisi entre un mauvais accord et un cataclysme économique, social et humanitaire. Je crois que l'histoire reconnaitra en lui un véritable homme d'état conscient du désarroi et de la souffrance de son peuple.
De toute manière c'est le peuple grec qui dira s'il considère que le gouvernement grec a pris la bonne décision et la réponse ne fait pour moi aucun doute.
Merci à Syriza, A. Tsipras et Y. Varoufakis d'avoir permis au monde de constater la véritable nature du gouvernement ultra-libéral allemand et de ses satellites d'Europe du Nord.
Ils ont ouverts de nouvelles perspectives pour tous ceux qui souhaitent la construction d'une véritable maison commune des peuples d'Europe.
Pour la première fois depuis des dizaines d'années l'Europe et l'euro ont été au centre d'un âpre combat idéologique et démocratique.
Cette bataille nous pouvons dire qu'elle a été gagnée par le camps progressiste.
je ne suis pas loin d'être d'accord avec vous bien que vous soyez un peu excessif, mais normal: n'est ce pas Saint Juste qui disait " pas de liberté pour les ennemis de la liberté".
En tout cas l'Europe ne sort pas grandie de cette histoire, dommage que l'on ne puisse plus utiliser la guillotine pour la raccourcir mieux!
@lusitanus : M. godin ne prétend pas proposer un programme politique, si c'était les cas il se présenterait aux élections. Non, il fait son travail de journaliste, nous décrypte cette crise afin qu'on soit capable de la comprendre et de se faire sa propre opinion. Certes, c'est vrai qu'on n'est pas habitué à ce type de journalisme en France.
Si vous voulez des articles à la "y'a qu'à" je vous invite à lire le Monde (ou les communiqués de la BCE, le contenu est le même)
Par contre, l'UE n'a pas tenu les siens, puisqu'elle s'était engagée à réviser la dette si la Grèce dégageait les excédents en question. Mais toute cette histoire n'a rien de surprenant: L'UE peut librement se comporter en dictature, puisque les chiens de garde balancent leur propagande envers et contre les faits.
"Beaucoup des textes joints ont été adressés à la BCE dont je conteste la politique de Q/E qui ne répond pas à l'insuffisance de la demande, justifiant la frilosité des banques. Ce qui suit est vrai pour la France mais l'est aussi pour l' Europe, dans une moindre, mais grande mesure.
Les charges sociales sont incluses dans les prix payés par les consommateurs, y compris pour les produits exportés. Tant que les produits importés ne remplacent pas nos propres productions tout va bien. Mais si c'est le cas, d'autant plus évident qu'ils sont le fruit de salaires très faibles et de charges sociales inexistantes, alors nous perdons des emplois, des cotisations et nous gardons les charges. Ce qui nous oblige à augmenter celles que supportent nos productions, aggravant notre handicap !
Donc nous sommes de moins en moins compétitifs sur notre marché intérieur, mais aussi sur tous les marchés extérieurs ! On s'enfonce ! En continuant à faire payer nos charges aux importateurs de nos produits nous vendons de moins en moins. Nous sommes donc structurellement déficitaires et on voit mal une croissance conjoncturelle compenser un déficit structurel, qui ne peut que s' agrandir... comme les inégalités depuis 40 ans !
C'est le cas aussi de l' Europe dont la dette globale a augmenté de 268 MDS € en 2013 malgré une balance commerciale excédentaire. "
En faisant une politique de l'offre nous nous trompons compltement, car cela fait 80 ans que nous sommes entrés en société de consommation, comme prévu par Jacques Duboin, ex-HEC, ex-banquier, ex-industriel, ex-député et secrétaire d' État au Trésor, me si les destructions de la guerre 39-45 ont créé une pause, dite les 30 glorieuses.
Confirmé par Francis Mer en 1999 à Ouest-France " La machine à produire est en train de s'emballer positivement. Elle pose, par contre, le problème de a répartition des richesses".
Cela n'a pas empêché Alain Minc de nous proposer, à l'imitation des pays nordiqes, d'avoir plus de robots pour être cométitifs le 7 juin dernier dans "c'est politique" sur la 5 !
Il serait temps de siffler la fin de la partie : à quoi cela sert-il d'être compétitifs si la demande s'écroule ! Il y a d'autres moyens de l'être, faire cesser les concurrences déloyales en remplaçant toutes les cotisations par la TVA : les robots nordiques cotiseraient pour nos retraites et la Santé !
L'exemple de la Grèce est très significatif , il suffit de taper sur internet "theodore levantakis" et vous aurez compris l'essentiel: les consommateurs grecs, comme européens, achètent moins cher, même si cela les prive d'emplois, car c'est chacun son tour!
Maurice Allais avait prévu le désastre de la mondialisation !
Cette innovation aurait permis à la Grèce de s'en sortir, mais elle était contraire à la pensée unique, qui veut nous obliger tous à travailler plus vieux pendant que les jeunes sont au chômage !
Mais les dettes vont continuer d'augmenter et on a seulement perdu une occasion de changer notre fusil d'épaule !
Quel bel idéal que l'Europe des peuples!
Cela réduit a neant l'analyse de l'auteur ici présent.
Vous êtes un des rares journalistes français a a voir un point de vue objectif! et pertinent !
Vous dites: "le « non » au référendum avait été une contre-offensive qui, compte tenu du résultat, pouvait donner un mandat implicite au premier ministre pour réaliser le Grexit."
----> C'est faux, puisque Tsipras et l'ensemble de son gouvernement ont clairement dit que le non n'entrainerait PAS de grexit.
-----> Je rappellerai a l'auteur Mr. Godin qu'il a LUI MEME expliqué dans ses articles que le non au réferendum n'etait PAS une volonté de sortir de l'Eurozone.
Il vous assumer maintenant Mr. Godin
Ben effectivement que le NON aurait pu être interprété comme vouloir réaliser le Grexit, c'est d'ailleurs comme ça que les créanciers le présentaient. Mais la position officielle du gouvernement grec était de s'en tenir à la question officielle; POUR ou CONTRE les mesures d'austérités.