La Grèce s'accorde avec ses créanciers sur des réformes pour débloquer l'aide financière

Par latribune.fr  |   |  272  mots
Le Premier ministre grec, Alexis Tsipras.
Ce lundi, les ministres des Finances de la zone euro se réunissent pour approuver ou non l'accord trouvé samedi entre Athènes et ses créanciers (l'Union européenne et le FMI), avec à la clé le déblocage d'une nouvelle tranche de 5 milliards d'euros du troisième plan d'aide à la Grèce.

La Grèce et ses créanciers de la zone euro sont parvenus samedi à un accord préliminaire sur les réformes qu'Athènes doit mettre en oeuvre dans le cadre de son programme d'aide international, une étape qui pourrait permettre au pays de sortir de ce plan d'aide en août.

Des mesures politiquement sensibles

L'accord porte sur une série de mesures politiquement sensibles, couvrant notamment des questions budgétaires, des réformes du marché du travail et de celui de l'énergie, les mauvaises créances et les privatisations.

"Nous avons conclu l'accord au niveau des négociateurs", a précisé à des journalistes le ministre des Finances grec Euclid Tsakalotos.

"Les institutions européennes ont atteint un accord au niveau des négociateurs avec les autorités grecques concernant les mesures liées au programme de stabilité européen", a dit de son côté l'Union européenne dans un communiqué.

Cet accord entre la Grèce et des représentants aussi bien de l'Union européenne que du Fonds monétaire international (FMI) doit désormais être approuvé par les ministres des Finances de la zone euro, qui doivent se réunir lundi.

Une aide cumulée de 270 milliards d'euros

En cas d'approbation, cinq milliards d'euros pourraient être débloqués dans le cadre d'un plan d'aide de 86 milliards, le troisième accordé à la Grèce depuis 2010.

Après sept années d'austérité imposées par ces plans d'aide, qui auront totalisé quelque 270 milliards d'euros, la Grèce espère qu'il n'aura pas besoin d'un quatrième plan après l'expiration du troisième en août 2018.