Pourquoi l'Allemagne ne veut plus de Jean-Claude Juncker

Selon le Sunday Times, Angela Merkel considère que Jean-Claude Juncker est une "partie du problème de l'UE". C'est pourtant elle qui l'a imposé à la tête de la Commission européenne. Pourquoi un tel changement ?
Angela Merkel lâcherait-elle Jean-Claude Juncker ?

Jean-Claude Juncker avait été imposé en mars 2014 par Angela Merkel comme Spitzenkandidat (« candidat de tête ») de l'ensemble du Parti populaire européen pour la présidence de la Commission européenne. Non pas que la chancelière appréciât outre-mesure l'ancien premier ministre du Luxembourg, mais puisque ce système de candidature unique était en place, il lui fallait un homme capable de faire barrage à la candidature de Michel Barnier, suspect à double titre : de manque d'orthodoxie budgétaire (il est Français) et de vouloir trop réguler la finance (il est à l'origine d'un projet européen de séparation bancaire que Paris et Berlin ont tout fait pour enterrer).

Fin d'une amitié

Après les élections de mai 2014, Jean-Claude Juncker avait été imposé à la tête de la Commission par la chancelière contre la résistance de David Cameron. Angela Merkel bénissait ainsi le « partage du monde » entre les deux Spitzenkandidaten : le social-démocrate allemand Martin Schulz conservait le perchoir du parlement européen et le Luxembourgeois choisi par Berlin la tête de la Commission. Mais l'idylle entre le nouveau chef du Berlaymont, le siège de la Commission à Bruxelles, et Berlin a été de courte durée. Jean-Claude Juncker et son équipe ont déçu la chancelière. Le Brexit a hâté cette rupture. Et désormais, selon une information parue le 2 juillet dans le Sunday Times, citant un « ministre allemand », Angela Merkel considère que « Jean-Claude Juncker a encore et encore agi contre l'intérêt commun », qu'il est « une partie du problème de l'UE » et que « la pression pour qu'il démissionne va devenir plus grande ». « La chancelière devra finalement s'occuper de cela l'an prochain », conclut ledit ministre. Un discours depuis démenti par quelques représentants de la CDU, mais la presse conservatrice allemande avait la semaine dernière lancé une offensive contre le Luxembourgeois.

Recherche du compromis

Jean-Claude Juncker est donc sur un siège éjectable. Que lui reproche Berlin ? Sans doute, pour commencer, une certaine volonté d'indépendance. Le Luxembourgeois est un fédéraliste et il a pris au sérieux son rôle de premier « président de la Commission élu par le peuple ». Aussi s'est-il évertué, en bon ex- premier ministre luxembourgeois à chercher à maintenir la cohésion entre les deux grandes tendances de son équipe : la social-démocratie et la démocratie-chrétienne. Cette tendance foncièrement centriste l'a mené à tenter de trouver une « troisième voie » entre la relance keynésienne et l'austérité permanente. C'est l'idée du « plan Juncker », un plan de relance qui n'en est pas un. C'est la tentative de « médiation armée » entre la Grèce et ses créanciers en 2015 où il faisait miroiter un « plan de relance » qui n'existait pas à Athènes. C'est enfin la position « d'attente » face aux déficits portugais et espagnol choisi en mai par la Commission après avoir durci quelques mesures, notamment dans le cas lusitanien.

Déplaire à tous

Cette position a amené Jean-Claude Juncker à ne satisfaire personne. A gauche, on lui reproche un plan de relance microscopique et stérile, une participation au chantage des créanciers contre la Grèce et le maintien de la pression sur le Portugal et l'Espagne. On ne lui pardonne pas non plus d'avoir organisé l'évasion fiscale vers le Luxembourg par le passé et on le soupçonne de double jeu.

A droite, et notamment au ministère des Finances allemand, on a commencé à voir dans le président de la Commission une sorte de néo-keynésien et un politique retors, prêt à sacrifier l'orthodoxie budgétaire et, partant, les traités, pour des raisons politiques. C'est pour Wolfgang Schäuble, la faute suprême : prendre des décisions économiques pour des raisons politiques. Toute la pensée ordolibérale allemande, avec ses institutions « indépendantes », se dresse contre de telles pratiques. Progressivement donc, la Commission est devenue pour Berlin un obstacle à la « stabilité » économique de la zone euro.

A cela s'est ajoutée l'hostilité des Européens de l'est qui se sont opposés à la politique migratoire « généreuse » de Jean-Claude Juncker dans la foulée de celle d'Angela Merkel. Les Polonais et les Tchèques ont été les premiers à demander la démission de Jean-Claude Juncker. Résultat : la base de soutiens du Luxembourgeois est aujourd'hui limitée principalement aux Libéraux et aux Sociaux-démocrates, autrement dit à ses adversaires de 2014 !

Fautes répétées

A cela se sont ajoutées les fautes de Jean-Claude Juncker. Le président de la Commission n'est pas réellement à la hauteur de la tâche. En un an, il aura perdu trois référendums dans lequel pourtant il avait pris ouvertement partie : en Grèce en juillet 2015, où il avait menacé de sortir le pays de la zone euro ; aux Pays-Bas, en avril 2016, où il avait exigé un « oui » à l'accord d'association avec l'Ukraine finalement repoussé par les électeurs ; au Royaume-Uni, le 23 juin, où il avait menacé de ne pas « accueillir les déserteurs les bras ouverts » en cas de Brexit. On a le sentiment que le président de la Commission casse tout ce qu'il touche, mais qu'il ne peut s'empêcher de s'immiscer dans ces débats, là encore en raison de ce fédéralisme auquel il croit. A cela s'ajoute un comportement fantasque, comme cet accueil à coups de gifles de certains dirigeants l'an passé et des discours parfois étonnant, comme lorsque, le 28 juin, devant le Parlement, il interpelle Nigel Farage, élu eurosceptique britannique, d'un « que faites-vous là ? » avant d'évoquer des discussions avec les « dirigeants d'autres planètes ». Les rumeurs relayées notamment par le site Politico parlent de problèmes de santé et d'absentéisme. Jean-Claude Juncker s'est lui-même affaibli et, par conséquent, au lendemain de la plus forte défaite de l'UE depuis 2005, se trouve naturellement affaibli. Il est le parfait bouc émissaire parce qu'il a tout fait pour l'être.

Berlin contre l'approfondissement de la zone euro

A cela s'est ajouté un dernier élément propre à l'après-Brexit. En effet, Jean-Claude Juncker est l'héritier de la construction européenne à l'ancienne. Il pense que la solution aux crises de l'Europe est toujours « plus d'Europe ». Longtemps, cette position a été celle de Berlin. Mais depuis que les Eurosceptiques ont débarqué dans la politique allemande, ce n'est plus le cas. Angela Merkel ne veut pas aller plus loin, notamment dans la solidarité interne à la zone euro. Jean-Claude Juncker, dans les débats actuels se retrouve donc du côté des Sociaux-démocrates, de la France et de l'Italie, pour un « approfondissement » de la zone euro. En cela, il devient un danger pour la chancelière qui penche clairement du côté de Wolfgang Schäuble qui, lui, comme le révélait jeudi 30 juin le Handelsblatt, ne demande qu'un respect plus accru des traités actuels et le remplacement de la Commission par une structure « indépendante et gardienne des traités » pour appliquer les règles sans considérations politiques. Cette vision juridique pure des traités est le rêve du professeur de droit qu'est Wolfgang Schäuble. Elle s'oppose fortement à celle d'un Jean-Claude Juncker qui se rêve l'héritier des pères fondateurs.

L'Allemagne contre la ligne dure envers Londres

Enfin, Angela Merkel est sensible aux inquiétudes du patronat allemand sur la volonté de certains à Bruxelles de « punir » le Royaume-Uni. Si la chancelière ne veut pas faire de cadeau particulier à Londres, elle cherche à maintenir les intérêts des entreprises allemandes et donc leur accès au marché britannique, son troisième client. L'impact d'une crise britannique sur la très fragile finance allemande, notamment sur la Deutsche Bank, invite aussi le gouvernement fédéral à la modération. Pas question, donc, de traiter le Royaume-Uni « comme le Zimbabwe » ni de « casser la City », comme le désirent certains Fédéralistes, il faut trouver un compromis. L'idée d'Angela Merkel reste de sauver l'existant en minimisant les effets du Brexit. Jean-Claude Juncker et la Commission peuvent être des obstacles à cette politique allemande.

En finir avec la Commission pour le contrôle budgétaire

La destitution de Jean-Claude Juncker est certes loin d'être acquise. En théorie, seule le parlement européen peut renverser la Commission. Mais il est toujours possible de pousser le Luxembourgeois à une retraite anticipée. Angela Merkel a fait Jean-Claude Juncker président de la Commission, elle peut bien le défaire... Ce serait atteindre plusieurs objectifs à la fois : imposer une défaite aux Fédéralistes et aux partisans du « plus d'Europe », montrer qui dirige vraiment l'UE avant les négociations avec Londres et affaiblir la Commission à qui l'on veut ôter le contrôle budgétaire. La destitution du Luxembourgeois ouvrirait la voie au choix allemand : la réforme de la zone euro serait alors la création, au nom de la lutte contre la bureaucratie, d'une « Commission croupion » avec la mise en place de la structure indépendante évoquée par Wolfgang Schäuble et qui, pour complaire à la France et l'Italie, pourrait être un « ministre des Finances de la zone euro », père fouettard budgétaire qui aura l'apparence d'une avancée fédérale et qui est l'idée fixe du ministre allemand depuis des années.

Et si la menace suffisait ?

Mais la menace ouverte qui plane désormais au-dessus de la tête de Jean-Claude Juncker peut suffire. Si mardi 5 juillet, la Commission décide d'engager des sanctions contre l'Espagne et le Portugal, Berlin aura déjà, par une simple rumeur de presse, gagné un point important. Il apparaît désormais, de façon de plus en plus évidente, que l'ambition d'Angela Merkel est de renforcer l'existant en Europe et non pas de le changer. L'envoi d'un message dur vers Lisbonne et Madrid signifierait clairement que le Brexit ne conduira pas à une zone euro plus solidaire comme le veulent les Français, les Italiens et les Sociaux-démocrates allemands. Jean-Claude Juncker représente actuellement un obstacle à cette volonté de statu quo, mais, ayant déplu à tous, à gauche comme à droite, c'est un obstacle faible que Berlin n'hésite plus à piétiner. S'il se soumet et durcit le ton comme jadis son prédécesseur José Manuel Barroso, il sera toléré.

Divisions européennes de l'après-Brexit

En attendant, cette charge contre Jean-Claude Juncker montre bien la division des Européens sur l'après-Brexit, que ce soit sur les négociations avec Londres comme sur la réforme de l'UE et de la zone euro. Ceux qui souhaitent un renforcement de la solidarité interne doivent se rendre à l'évidence : Berlin n'acceptera rien sans une discipline budgétaire de fer avec renforcement considérable du contrôle passant par l'abandon de fait de la souveraineté budgétaire. Comme cela est inacceptable pour la plupart des Etats, le statu quo aménagé et reposant notamment sur une Commission affaiblie pourrait être la règle.

Commentaires 68
à écrit le 08/07/2016 à 7:50
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la demission de Merkel et hollande qui ont impose a l'Europe se president issu de la fraude d'evasion fiscale et rappel.pour la france qui veux tout controller y compris la remuneration des patrons il serais bon de diffuser celui du gouverneur de...

le 11/07/2016 à 17:52
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HELIOS, vous faites beaucoup de fates d'octogrphe et de français. Bah, je vais vous aider. Il eut été préférable d'écrire: "La démission de Merkel et de Hollande qui ont imposé à l'Europe ce Président issu de la frauduleuse évasion fiscale. ...

à écrit le 07/07/2016 à 14:53
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La commission européenne ne va pas tarder à sanctionner l'Espagne et le Portugal pour déficit excessif. La France y a échappé pour l'instant mais ce n'est pas fini, l'Italie essaie de sauver les meubles. Mais dans les accords UE, il devait y avoir sa...

le 08/07/2016 à 15:51
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De Gaulle a voulu l'Europe pour contrôler l' Allemagne, aujourd'hui, l' Allemagne contrôle l' Europe

à écrit le 07/07/2016 à 12:34
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"une structure « indépendante et gardienne des traités » pour appliquer les règles sans considérations politiques. " Sans considérations politiques cela veut dire 2 choses. -Primauté de l'économie et de la finance = Austérité -Négation du politiqu...

le 07/07/2016 à 13:42
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Vue très latine et pas forcément européenne, plutôt à réaliser dans le cadre de l'Union Mediterranéenne à réanimer par N. Sarkozy.

à écrit le 06/07/2016 à 18:59
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Réformer l'Europe dans l'état où elle est, autant vouloir reconfigurer un château de cartes! La seule possibilité de le voir durer, tout comme l'Europe, étant de ne pas y toucher, de lui éviter les courants d'air et de se contenter du fait qu'il exis...

à écrit le 06/07/2016 à 18:34
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La plus grave erreur qu'est commise l'Europe, c'est la réunification de l'Allemagne. C'est à la fois une insulte à l'histoire et une absurdité politique, en créant un déséquilibre des pouvoir manifeste au sein de l'Union. Le centre de gravité de l'un...

à écrit le 05/07/2016 à 20:36
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J'ajouterais que dans la presse conservatrice allemande, on réclame aussi une politique de défense commune. Maniere de dire à la France que l'Allemagne ne partagera sa puissance économique que si la France partage sa puissance militaire. En bref, le ...

le 06/07/2016 à 14:15
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Tant que l'OTAN existera, la politique de défense commune n'existera pas.

à écrit le 05/07/2016 à 20:24
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L'Europe est allemande , la Grande Allemagne impose ses volontés à son hinterland récemment entré (europe centrale) et à ses protectorats (France PR-Ps, ...) . Le R-U l'a , une fois encore compris . Voilà un peuple fier .

le 06/07/2016 à 14:50
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L'Europe n'est allemande que parce que nous sommes faibles, comprenez : incapable de gere notre budget et developper notre economie. La puissance revient a celui qui sait developper son economie.

à écrit le 05/07/2016 à 17:27
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Dans la Rome républicaine, on sacrifiait les stratèges qui avaient perdu. Je suis très traditionaliste : merci de nous indiquer la date de l'exécution (devant le manneken pis à BRUXELLES me parait l'endroit le plus adapté)...., qu'on vienne faire u...

à écrit le 05/07/2016 à 16:13
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Si Juncker est une partie du problème européen... Merkel est l'autre partie ! Une seule solution, le Germaxit.

le 05/07/2016 à 21:14
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Je dirais plutôt que l'autre partie du problème est la France, où du moins ses dirigeants...une seule solution, les virer et mettre de vrais Européens à la place.

le 06/07/2016 à 0:49
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Dites donc widerstand, vous voudriez pas décider à la place du peuple non plus? Quoi qu'on pense de l'actuel Président, c'était le choix par défaut, et le peuple a tranché.

le 09/07/2016 à 20:45
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@widerstand, le problème de la France c'est son peuple !

à écrit le 05/07/2016 à 15:43
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A Merkel d'en décider, et que les médiocres, sans aucune crédibilité, deviennent sérieux

à écrit le 05/07/2016 à 15:12
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Bon, on sort quand de cette pétaudière? Je n'ai pas voté Merkel moi...

le 05/07/2016 à 16:11
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Tout à fait d'accord !

le 06/07/2016 à 14:20
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Moi non plus. Il est parfaitement inacceptable que ce soit l'Allemagne qui prenne les décisions d'une manière unilatérale.

le 07/07/2016 à 1:09
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Pourquoi ne pas sortir les Allemands et certains de leurs alliés de l'Est pour essayer d'accomplir -s'il n'est pas déjà trop tard- le rêve des Pères Fondateurs de l'Euerope.

à écrit le 05/07/2016 à 15:04
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Les Dirigeants français, depuis et y compris Chirac, ont réussi cet exploit : faire perdre à la France, l'influence qu'elle avait à Bruxelles, au profit de la seule Allemagne !

à écrit le 05/07/2016 à 15:01
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C'est beau la politique fiction: JAMAIS le Parlement Européen ne destituera Juncker car celui-ci est le premier président de la Commission Européenne choisi directement par les parlementaires Européens en tordant le bras des gouvernements. D'ailleurs...

à écrit le 05/07/2016 à 12:35
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La commission Européenne c'est comme la loi travail qui va nous être imposée qu'elle joie

à écrit le 05/07/2016 à 11:21
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Le parlement européen ne sert qu'a fixer la taille des pots de yaourts .... les grandes décisions que dal ! Weakness Mario .... ne sert plus à rien pour les traders, qui ne savent plus où mettre le fric .... l' Al...

à écrit le 05/07/2016 à 11:19
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Indépendamment du fond, je pense que ce qui est déprimant sur la situation, c'est que la France n'ait même pas son mot à dire là dedans. C'est dire à quel point nous avons perdu de l'influence et Europe et à quel point seule l'Allemagne est écoutée. ...

le 05/07/2016 à 13:51
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nous avons notre mot à dire .. comme les autres. Mais il s'avère que Mme Merkel jouit d'une autorité que M. hollande et aucun autre européen n 'a. elle arrive donc à "convaincre" ou imposer ses choix. Sans doute tout el monde a peur de ce que serait ...

le 05/07/2016 à 15:11
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Oui, dans les faits, seule la puissance économique compte pour avoir de la voix ou non en Europe. Nous n'avons pas notre mot à dire "comme les autres", car notre voix a déjà plus de poids que celle de la Grèce ou de la Pologne, mais toujours moins qu...

à écrit le 05/07/2016 à 10:18
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@Citoyen blasé: L'Europe coule sans l'Allemagne. Les pays du moyen et sud de l'Europe sont techniquement deja en faillite.

le 05/07/2016 à 12:12
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Vous avez raison, c'est tellement évident ! Ca ne tiens plus la route tout ça !

le 05/07/2016 à 12:17
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L'Europe coule à cause de l'Allemagne. Sortons de l'Euro, vite!

le 05/07/2016 à 13:13
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@Revo : vous dites n'importe quoi... Réservez cela aux meetings FN !!!!

le 05/07/2016 à 15:13
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Ou l'Allemagne coule l'Europe, question de point de vue.

à écrit le 05/07/2016 à 9:44
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L'avenir est un retour à une Europe à géométrie variable selon les traités signés. Seules les Nations sont politiquement légitimes. Par contre il faut bien évidemment proposer aux peuples nationaux des traités et non leur poser une question stupide d...

le 05/07/2016 à 13:59
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pourquoi dire que l'Europe n'est pas légitime ? et que les naions le sont ? c'est une vue extrêmement franco française. 1 - le parlement européen est élu au suffrage universel 2- le conseil des chefs d'état qui décide represente les nations et sont é...

à écrit le 05/07/2016 à 9:24
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Merdel veut des sanctions et de l'austérité. Et tant qu'à faire commençons par ceux qui ont le plus serré la ceinture. La France n'a jamais respecté le déficit mais c'est pas grave, c'est la France!

à écrit le 05/07/2016 à 8:56
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Une europe qui coule avec une Allemagne méprisante et autoritaire à sa tête. La faiblesse de l'oligarchie européenne mène les peuples européens à la faillite.

à écrit le 05/07/2016 à 8:47
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Mr Juncker est le Eltsine de l'europe.

à écrit le 05/07/2016 à 7:30
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A Karine maire adjointe: C'est bien de vouloir supporter un loser, mais Mr Bismuth n'a aucune chance, pas la moindre. Les francais haissent le personnage, menteur, traitre a sa parole, sans foi ni loi, c'est pourtant clair.

à écrit le 04/07/2016 à 22:38
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L ALLEMAGNE VEUT DURCIRE L EUROPE POUR SONT INTERET ? C EST BIEN CE QUE JE DISSAIT CETTE EUROPE FAITE SUR LA PEUR DE LA GUERRE ENTRE EUROPEENS NE PROFITE QU A L ALLEMAGNE? COMMENT VONT REAGIRE LES AUTRE PAYS MENBRES VONT ILS SECOUER LE COCOTIER ET SO...

à écrit le 04/07/2016 à 22:22
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Bah, dans le même temps que l'Angleterre attaque par un Brexit qui sera "lentement non mis en oeuvre" pour bloquer, épuiser et démantibuler l'Union Européenne, la bourse allemande Deutsche Börse fusionne avec la bourse anglaise LSE. Il y a de quoi se...

à écrit le 04/07/2016 à 22:20
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Selon la Présidentielle Française, trois personnalités Françaises ont la REELLE ET OBJECTIVE capacité de faire consensus : Nicolas Sarkozy, dont tous reconnaissent que par sa clairvoyance, son charisme, sa capacité à mobiliser, a VERITABLEMENT sauvé ...

le 05/07/2016 à 7:36
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Que du neuf objectivement... Nous voilà bien parti...de droite.

le 05/07/2016 à 12:12
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C’est votre avis, je ne crois pas que cela soit celui de bon nombre de citoyens toutes orientations politiques confondues. On peut observer que les présidents élus depuis 20 ans par la volonté des militants des partis, ont tous failli dans la condui...

le 05/07/2016 à 12:21
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Avec 600 Milliards d'euro d'endettement supplémentaire en tout juste 5 ans, on peux en sauver des amis. Problème, ça nous a couté 10.000 euro par Français. Rien de moins !!!! Ça, et la forfaiture sur le Référendum de 2005, on vous souhaite bonne c...

le 05/07/2016 à 13:44
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1/ Hors-sujet. 2/ Plus jamais Bismuth

le 05/07/2016 à 16:22
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Aucun Président et Gouvernement, n'a eu a affronter séisme financier et récession, chaque année de Quinquennat. Qui peut assurer des rentrées fiscales et sociales en récession, dans le pays le plus impréparé. Mitterrand a triplé la dette la plus faib...

à écrit le 04/07/2016 à 21:18
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S' agissant de l' Union et comme le rappelle l' excellent C GAVE, il vaut mieux la fin de l' horreur qu' une horreur sans fin ! C' est comme la dent qu' on arrache, ça fait mal puis ça soulage ..

à écrit le 04/07/2016 à 20:55
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Le Brexit est en train de provoquer une énorme onde de choc politique à travers toute l'Europe, qui donne rapidement corps à "l'effet domino" tant redouté par Washington. On a ainsi appris récemment que le Parti populaire slovaque "Notre Slovaquie...

à écrit le 04/07/2016 à 20:47
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Les pays du Nord ont par nécessité des populations qui connaissent la vrai solidarité devant l'adversité. L'Italie et la France croient que le solidarité est de payer des gens à ne rien faire en protégeant outrancièrement l'emploi existant au détrime...

à écrit le 04/07/2016 à 20:21
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Les informations de cet article me dégoûtent profondément, moi qui suis une eurofédéraliste. Si c'est bien ce qu'Angela Merkel veut faire, je serai très déçue. Il nous faut une Europe des peuples unis, pas juste des Etats, une Europe sociale et solid...

le 04/07/2016 à 23:19
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Je ne suis pas Fédéraliste, mais je pourrai aimer votre idée de l'Europe s'il y avait un protectionnisme Européen, histoire de pas faire des sacrifices pour rien. Or il n'y en a pas.

le 05/07/2016 à 1:15
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M. Godin a tort. M. Juncker fut nommé candidat pour la présidence de la Commission par le PPE et Mme. Merkel s'est pliée à cette décision (comme sa CDU est membre du PPE) plutôt que de l'avoir imposé elle-même. Comme M. Godin mentionne correctement, ...

le 05/07/2016 à 13:58
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Je suis personnellement contre cette Europe fédérale. Je ne vois pas ce que le transfert définitif de responsabilités vers Bruxelles va nous apporter. On lui donne quoi à Bruxelles, la défense, la police, la gestion des océans? Nous avons déjà nos pr...

le 05/07/2016 à 18:11
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@mosquito Vous êtes ce que j’ai été il y a 20 ans, une idéaliste. Je partage encore certains de vos souhaits pour l’évolution de cette Europe, mais avec, l’âge, l’expérience et l’observation attentive de l’évolution européenne, force est de constat...

le 06/07/2016 à 0:58
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Vous voulez sans doute réécrire l'histoire ? En fait les Anglais ne voulait absolument pas de Juncker, jugé trop fédéraliste, mais c'est Merkel qui n'en démordait pas (comme toujours, l'avis des autres...). Au point où Cameron l'aurait menacé de fait...

le 07/07/2016 à 1:23
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J'ai l'impression que nous, les véritables européens et fédéralistes à l'ancienne, nous ressemblerons bientôt à ces Yugoslaves qui regrettent leur pays uni malgré tous ses grands problèmes et ne se reconnaisent plus à des identités nationales -et nat...

le 07/07/2016 à 1:30
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@ @zyx: Ne pas protester de haute voix (comme l'a fait Cameron), ce n'est pas égal à imposer. Néanmoins, au début M. Merkel était proche de la position de Cameron (certains lui reproche de ne pas être assez européenne), mais à la fin elle a cédé aux ...

à écrit le 04/07/2016 à 20:17
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Le problème n'est pas juncker ou Merkel en soit. Le problème c est que l UE,contrairement à ce que on dit, est démocratique. Le problème c est la DROITE. On s'est traine Barroso pendant des années et on a recommencé avec une majorité de droite. Ce so...

à écrit le 04/07/2016 à 19:49
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Juncker ne fait qu'incarner la fracture européenne. D'un coté l'Allemagne neolibérale, qui ne veut ni de solidarité, ni d'une Europe sociale et tenante d'une ligne dure (pour les délinquants économiques, pas pour les brexiteurs). De l'autre ceux ...

à écrit le 04/07/2016 à 19:32
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Tout est dit dans une phrase Merkel qui cherche à maintenir les intérêts allemands vis à vis de la GB qui est son 3ème client, voilà pourquoi l'UE ne fonctionnera jamais. Cela confirme ce que j'ai toujours pensé l'Allemagne gouverne l'UE pour elle-mê...

à écrit le 04/07/2016 à 18:49
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Je pense que toute la commission européenne est une partie du problème et non seulement l'alcoolique à la tête. L'autre qui fait partie du problème est Martin Schultz et une grande partie du parlement européen, que ne sont seulement les bras cassés q...

le 05/07/2016 à 8:21
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parce qu evous coryez que la france ne defend pas ses interets contre l interet general ? a votre avis pourquoi l essentiel du bufget de l UE est englouti par la PAC ? rien a voir avec la subvention des paysans FNSEA qui cassent tout ?

à écrit le 04/07/2016 à 18:39
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Si Merkel n'en veut plus alors ses jours sont comptés car c'est elle qui décide, maintenant comme vous le suggérez il peut passer sous les fourches caudines germaniques et garder son trône. Vous écrivez également "de « casser la City », comme le dés...

à écrit le 04/07/2016 à 17:58
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C'est une information du Sunday Times !!! En lisant le FT de dimanche et l'Economist, j'ai pu noter la focalisation de la presse anglaise sur les éléments de dislocation de l'UE, indiquant que finalement les Anglais n'ont fait que devancer les autres...

le 05/07/2016 à 15:08
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Et qui possède le Sunday Times? Le tres reactionnaire et anti-européen Rupert Murdoch...le même qui possède la la très grande majorité des journaux pro-brexit...Donc bon la crédibilité de cette information est à prendre avec des pincettes...d'autant ...

le 05/07/2016 à 16:36
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@Kida : bien vu, merci !!!

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