
McDonald's réplique. Quatre mois après s'être vu signifier l'interdiction de s'implanter sur la piazza del Duomo, la multinationale américaine a déposé un recours auprès du tribunal administratif de Florence. Dénonçant une "injustice manifeste", McDonald's réclame 19,8 millions de dollars (17,8 millions d'euros) de dommages-intérêts, relaye le Wall Street Journal.
En juillet dernier, la chaîne de fast-food a déposé une demande de dérogation auprès de la mairie, qui a adopté un règlement en janvier 2016 visant à protéger le patrimoine du centre historique, afin d'ouvrir un restaurant sur la place de la cathédrale Duomo, classée au patrimoine mondial de l'Unesco.
McDonald's s'est engagé à utiliser des produits locaux
Pour proposer ses burgers aux 3 millions de touristes qui visitent le Doumo tous les ans, le fast-food s'était engagé à revoir son modèle mondialement exporté. Il prévoyait notamment d'utiliser 80 % de produits locaux et de servir à table, "ce qui fait du McDonald's un restaurant comme un autre", selon la firme américaine citée par Firenze Today. En effet, afin de privilégier les produits locaux, la mairie interdit l'installation des restaurants utilisant des produits précuits et surgelés.
Même remanié, le maire de Florence Dario Nardella s'est opposé au projet, rapporte Le Monde. "Ce n'est pas cohérent avec la bataille que nous menons depuis des années contre les fast-foods et les supérettes pour la sauvegarde de la tradition et de l'identité de la ville." Selon le Wall Street Journal, 24.000 florentins avaient signé une pétition contre l'installation du fast-food sur la piazza del Duomo. Un pique-nique géant avait été organisé sur la place pour promouvoir les produits locaux.
Une première tentative en 1989
Dans un communiqué accompagnant son recours auprès du tribunal, McDonald's reconnaît que "l'héritage artistique et culturel, ainsi que les centres historiques italiens doivent être protégés". La firme complète : "Mais nous ne pouvons pas accepter que des règlements discriminatoires nuisent à la liberté d'entreprendre sans aider personne." Le géant américain avait déjà tenté de s'implanter sur la place en 1989, sans succès. Il fait actuellement face à la fronde de plusieurs cardinaux, opposés à l'ouverture d'un restaurant au Vatican.
Comme le souligne le Wall Street Journal, l'Italie a longtemps été un marché difficile d'accès pour la chaîne de fast-food. Lors de l'ouverture de l'un de ses premiers point de vente, en 1986 à Rome, des italiens avaient manifesté avec des assiettes de spaghetti. Elle détient désormais 540 restaurants dans tous le pays, soit 9 McDonald's pour un million d'habitants - quand les Etats-Unis en ont 44 et la France 22. Le marché italien génère 1 milliard d'euros de revenus pour McDonald's.
Assurément, pour assurer l'indépendance de l'Europe, il faut dire NON à l'anglais obligatoire dans nos écoles et ainsi s'ouvrir aux autres langues européennes, dire NON à l'OTAN, et dire NON, bien sûr, aux traités TTIP et AECG.
Cela permet aussi à de bons français dans les grosses boites de délocaliser des pans entiers d'activités plus facilement dans les pays à bas coûts.
Il doivent bien avoir justifié la somme.
Est-ce qu'ils ont engagé des frais suite à des incitations ou ils comptent les bénéfices non réalisés?
Car ca changerait la perception du dossier.
Aujourd'hui un tribunal, même si les juges n'ont pas été élu démocratiquement, peut encore s'opposé après signature, il ne pourra plus.
Vive les toscans!!
US GO HOME.....US GO HOME..... US GO HOME.....US GO HOME.....US GO HOME...
On n'ose imaginer ce qu'ils demanderaient avec le tafta !
Qu'est ce qui empêche Mac do ( et d'autres) de créer une filiale au Canada de façon à bénéficier du Ceta? Rien. Les US n'ont désormais que faire du Tafta.