Résultats du jour : ceux qui rient et ceux qui pleurent

De GDF Suez à Essilor, de Casino à Bureau Veritas, d'Arkema à Gemalto, découvrez qui a bien résisté en 2009 et qui a souffert ainsi que leurs perspectives 2010 en ouvrant cet article ou en cliquant sur les liens ci-dessous.

Encore beaucoup de résultat de grandes entreprises françaises dévoilés ce jeudi matin. Avec de bonnes et de moins bonnes nouvelles.

Au chapitre des bons élèves, un habitué Essilor, le spécialiste de l'optique dévoile une hausse de 3,1% de son résultat net 2009 à 394 millions d'euros.

Le groupe de distribution Casino fait encore mieux avec un bond de 8,6% de son résultat net part du groupe qui passe largement la barre des 500 millions et atteint 543 millions d'euros. L'Ebitda (excédent brut d'xeploitation) est toutefois en recul de 3,2% à 1,849 milliard.

Mais le champion du jour s'appelle Bureau Veritas. La société partiellement détenue par Wendel voit son résultat net part du groupe ajusté s'envoler de 18,2% à 273,5 millions d'euros. Même tendance porteuse pour le résultat opérationnel ajusté en progression de 11,8% à 433,2 millions alors que le chiffre d'afafires a crû de 3,9% à 2,648 milliards.

Un bon point aussi pour Gemalto. Certes, le champion français et mondial de la sécurité informatique a vu son bénéfice annuel reculer de 3,2% à 148 millions d'euros. Mais il annonce qu'il va proposer à ses actionnaires lors de leur prochaine assemblée générale la distribution du premier dividende de l'histoire du groupe, né de la fusion entre Gemplus et Axalto, fixé à 25 centimes d'euro par titre.

GDF Suez, lui, est au milieu du gué avec un résultat net quasi stable (+0,3%) à 4,477 milliards d'euros en excluant les sociétés cédées à cause de sa fusion (Distrigaz, SPE, Coriance) sans quoi son profit plonge par rapport aux 6,504 milliards engrangés en 2008. L'Ebitda est en progression de 1% à 14 milliards mais ses perspectives de croissance sont revues à la baisse. En outre, le chiffre d'affaires recule de 3,8% et passe sous la barre des 80 milliards d'euros à 79,9 milliards.

Le mauvais élève du jour, c'est au contraire le groupe chimiste Arkema qui a dévoilé ce jeudi une lourde perte annuelle, de  172 millions d'euros alors qu'il avait enregistré en 2008 un bénéfice de cent millions.

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