Les Français placent l’épargne au cœur des bonnes résolutions pour 2014

Par Christine Lejoux  |   |  310  mots
41% des Français interrogés par Ipsos pour ING Direct assurent que leur épargne a diminué, en 2013. REUTERS.
Plus de 90% des Français interrogés par Ipsos pour le compte d’ING Direct affirment vouloir se montrer plus responsables financièrement, cette année. 55% d’entre eux estiment en effet que la crise a eu des conséquences négatives sur leur épargne, au cours des trois derniers mois.

Le début d'année est propice à la prise de bonnes résolutions. Certains décident par exemple de se remettre au sport, d'autres, de faire des économies. Ainsi, 91% des Français interrogés par l'institut Ipsos pour le compte de la banque en ligne ING Direct entendent se montrer plus responsables sur le plan financier, en 2014. Une proportion qui n'excède pas 79% pour l'ensemble des Européens.

 Concrètement, les Français ont l'intention de diminuer le montant de leurs dettes, de mettre le holà à leurs dépenses et, surtout, d'épargner davantage. Pourtant, leur taux d'épargne (rapport entre l'épargne et le revenu disponible brut) s'élève à 15,7% en moyenne, contre 11% seulement en Europe, selon les données d'Eurostat.

 41% des Français assurent que leur épargne a diminué, en 2013

 Oui, mais 55% des Français estiment que la crise économique a eu des conséquences négatives sur leurs finances personnelles, au cours des trois derniers mois. Ils n'étaient que 46% à exprimer pareil ressenti un an plus tôt. A l'inverse, leurs voisins européens ne sont plus que 41% à affirmer que leur épargne a souffert de la crise, contre 44% il y a un an. Plus précisément, 41% des Français interrogés par Ipsos assurent que le montant de leur épargne a diminué, en 2013. Les Allemands, par exemple, ne sont que 30% à partager ce constat.

 Les Français sont si pessimistes au sujet de leur épargne que 54% d'entre eux estiment que leurs économies ne seraient pas suffisantes pour leur permettre de subvenir à leurs besoins durant trois mois, en cas de baisse drastique de leurs revenus. Une proportion là encore très supérieure à la moyenne européenne (39%). Il faut dire qu'une autre enquête Ipsos, réalisée cette fois pour le compte de Publicis, avait montré en mai dernier que la France était championne d'Europe du pessimisme.