Et le nouveau patron du capital-investissement français devrait être… Michel Chabanel

Le conseil d’administration de l’Afic, le lobby du capital-investissement en France, recommande à l’unanimité la candidature du président de Céréa Partenaire, pour succéder à Louis Godron.
Christine Lejoux
Michel Chabanel, président de la société de gestion Céréa Partenaire, travaille depuis plus de 16 ans dans le financement d'acquisitions. LINKEDIN.

Le lobby du capital-investissement français s'apprête à changer de patron. Pour succéder à Louis Godron, dont le mandat de deux ans arrive à échéance en juin, le conseil d'administration de l'Association française des investisseurs pour la croissance (Afic) recommande à l'unanimité la candidature de Michel Chabanel.

Une information que l'Afic a transmise, ce vendredi 23 mai, à ses quelque 270 adhérents, via sa newsletter hebdomadaire. Agé de 49 ans, Michel Chabanel est actuellement administrateur et trésorier de l'Afic, et président de Céréa Partenaire, une société de capital-investissement spécialisée dans les opérations de LBO (Leverage Buy-Out : acquisition par endettement) au sein du secteur agroalimentaire.

Une élection dans un contexte de reprise du capital-investissement

 Cela fait plus de 16 ans que Michel Chabanel travaille sur les LBO. Une expérience que cet ingénieur civil des Ponts et Chaussées, également diplômé de l'Ecole supérieure de commerce de Paris (ESCP), a notamment acquise chez Pragma Capital, la société de gestion dans laquelle il travaillait avant de rejoindre Céréa. Mais aussi au sein de banques, puisque Michel Chabanel a exercé chez Crédit agricole Indosuez, puis chez Royal Bank of Scotland, à chaque fois dans le financement d'acquisitions.

 C'est à l'issue de l'assemblée générale de l'Afic, le 18 juin, que le nouveau conseil d'administration de l'association se prononcera sur la candidature de Michel Chabanel. Une élection qui se déroule dans un contexte de reprise du capital-investissement français, les sociétés de private equity ayant levé 8,2 milliards d'euros en 2013, auprès d'investisseurs. Un montant non seulement en hausse de 64% par rapport à 2012, mais qui est de plus supérieur aux 6,5 milliards d'euros investis l'an dernier par le private equity français dans des PME non cotées en Bourse, du jamais vu depuis cinq ans.

 

Christine Lejoux

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Commentaire 1
à écrit le 19/06/2014 à 8:49
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Monsieur Chabanel représente sans doute un le capital investissement respectable ..... Mais qu'il se mette alors à condamner les pratiques qui n'ont plus rien à voir avec de l'investissement et avec l'économie tout court : à savoir les VAD, les CDS, ...

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