La Poste : plus d'ouverture du capital selon Henri Guaino

Par latribune.fr  |   |  236  mots
Le conseiller spécial de Nicolas Sarkozy invoque la situation économique et financière pour justifier décision. Il a plaidé pour une intervention accrue de l'Etat dans l'économie.

"Il n'est plus question pour l'instant (...) d'ouvrir le capital de La Poste", a estimé dimanche Henri Guaino, conseiller spécial du président de la République, lors de l'émission le "Grand Rendez-Vous" Europe1/Le Parisien-Aujourd'hui en France de ce dimanche 2 novembre. Il a jusrtifié cette décision par la situation économique et financière actuelle. Il a cependant souligné qu'il n'avait "jamais été question de privatiser La Poste".

Nicolas Sarkozy a mis en place une commission composée notamment d'élus et de représentants syndicaux à propos du changement de statut de La Poste, souhaité par la direction. Trois syndicats ont suspendu jeudi leur participation à cette Commission, dénonçant une campagne de communication qui présente comme "inéluctable" le changement de statut de l'entreprise publique.

Lors de cette même émission, Henri Guaino a par ailleurs estimé qu'il était, en raison des bouleversements induits par la crise financière et économique, "indispensable réfléchir sur la manière dont Etat peut intervenir dans l'économie". Il a estimé qu'une "nouvelle forme de capitalisme d'Etat va entrer en vigueur dans le monde entier", avec des puissances publiques jouant "un rôle plus actif". Il a estimé "qu'il n'est pas anormal, dans le monde tel qu'il est, que l'Etat intervienne, prenne parfois des participations, pour sauver des entreprises ou pour des raisons stratégiques mais qu'il n'a aucune vocation à les garder indéfiniment".