Le gestionnaire australien AMP et la compagnie française Axa ont lancé lundi une nouvelle offre sur Axa Asia Pacific qui valorise cette dernière à 13,3 milliards de dollars australiens (9,6 milliards d'euros) et pourrait conclure une transaction qui traîne depuis un an.
AMP, qui projette de reprendre les activités australiennes et néo-zélandaises d'Axa AP pour 4,15 milliards de dollars australiens (2,98 milliards d'euros), deviendrait le premier gestionnaire d'actifs en Australie, devant la National Bank of Australia.
Le groupe d'assurance français reprendrait lui les activités en Asie d'Axa Asia Pacific pour 10,4 milliards de dollars australiens (7,5 milliards d'euros). L'opération permettrait à Axa de se retirer du marché australien et de se concentrer sur son développement en Asie.
"Cela pourrait finalement conclure la transaction. Le conseil d'administration d'Axa Asia n'a pas d'autres acquéreurs et l'accord respecte le prix qu'il souhaitait", note Tom Elliot, directeur du fonds spéculatif MM&E Capital à Melbourne.
Cette nouvelle offre, qu'étudie le comité de direction indépendant d'Axa Asia Pacific, est supérieure de 539 millions de dollars australiens au projet initial présenté par AMP et AXA. Elle est également équivalente à la transaction proposée par la National Australia Bank que l'autorité australienne de la concurrence a rejetée en septembre dernier.
Dans le détail, AMP et Axa offriraient au moins 6,43 dollars australiens par action Axa Asia Pacific, soit une prime de 10% par rapport au cours de clôture vendredi soir.
Le mécanisme lie échange d'actions et numéraire (en échange d'une action Axa Asia, chaque actionnaire recevrait 0,73 action AMP + une somme calculée en fonction du cours moyen de l'action sur une période de dix jours).
Suspendues en début de séance, les cotations boursières des deux sociétés ont repris lundi sur un gain de 7,6% pour Axa Asia Pacific à 6,22 dollars australiens tandis que le cours de l'action AMP gagnait 4,1% à 5,55 dollars.
« Quand nous mettrons le pied sur l'accélérateur, nous serons difficiles à égaler » (Joelle Pineau, directrice de la recherche en IA chez Meta)
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