Pour les banques, la compétitivité va passer par l'adaptation rapide aux réglementations

Plus de 1.200 points réglementaires ont été recensés par le monde et de nombreuses nouvelles initiatives sont en cours de préparation, selon Boston Consulting Group. Une "barrière" que les banques devront nécessairement "franchir" pour rester compétitives, d'après le cabinet de conseil.
Selon le BCG, les banques devront optimiser leur fonction "risque" pour bien gérer les coûts engendrés par la réglementation et anticiper les réformes à venir. Avant la crise, 2,4% de la masse salariale des banques en moyenne se consacrait à la gestion du risque contre 3,4% en 2009-11 et 4,8% en 2012, mais dans un environnement de réduction des coûts.

Pour rester compétitives, les banques ne vont pas avoir le choix : elles vont devoir s'adapter mais aussi anticiper les vagues incessantes de réglementations internationales. Celles-ci constituent "une barrière à franchir" selon une étude du cabinet Boston Consulting Group publiée ce mardi.

Les auteurs du rapport notent qu'à un corpus de lois déjà particulièrement conséquent (plus de 1.200 points réglementaires ont été recensés dans le monde par BCG) s'ajoutent de nombreuses initiatives législatives qui contraignent les performances des banques.

Les banques vont devoir augmenter leurs capitaux propres de 25% à 80% d'ici 2019

Ainsi, les établissements bancaires devront accroître leurs fonds propres de 25 à 80% d'ici 2019, en fonction de leur taille, de leurs activités et de leur façon de gérer les réformes pour faire face à toutes les évolutions réglementaires, selon BCG.

Une "incertitude permanente"

Plus de 60 initiatives législatives étaient en cours de préparation au moment de l'écriture du rapport, uniquement en Europe, et une "incertitude permanente" plane sur les réglementations à venir, ce "qui rend difficile la vision à long terme des acteurs", relève BCG.

Par exemple, les législateurs britanniques ont brusquement avancé la date de mise en place d'un ratio de levier de 3% à janvier 2013, au lieu de 2018, note le cabinet.

Les banques doivent donner davantage d'importance à la gestion de leur risque

Selon BCG, les banques devront optimiser leur fonction "risque" pour bien gérer les coûts engendrés par la réglementation et anticiper les réformes à venir.

Avant la crise, 2,4% de la masse salariale des banques en moyenne se consacrait à la gestion du risque contre 3,4% en 2009-11 et 4,8% en 2012, mais dans un environnement de réduction des coûts, "la fonction risque doit encore être optimisée pour atteindre l'excellence opérationnelle", conclut le rapport.

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Commentaire 1
à écrit le 19/11/2013 à 15:35
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Pour ne reprendre que le tître, celuic-ci est cocasse. Cela fait des années que les grandes banques ont adapté leurs organigrammes : en mettant la qualité sous la dépendance de la déontologie, puis lé déontologie sous celle de la conformité. Est rein...

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