Affaire Sentier II : Société Générale et Barclays France relaxées, Marseillaise de Crédit condamnée

Par latribune.fr  |   |  229  mots
Relaxe pour la Société Générale et son président Daniel Bouton, ainsi que Barclays France, dans l'affaire de blanchiment "Sentier II". En revanche, la Société Marseillaise de Crédit, la Banque nationale du Pakistan et un magistrat français ont été condamnés.

Dans l'affaire de blanchiment d'argent dite "Sentier II", qui portait sur un trafic de chèques entre la France et Israël, le tribunal correctionnel de Paris a relaxé la Société Générale, ainsi que son président, Daniel Bouton. L'accusation estimait que 210 millions de francs (32 millions d'euros) d'origine frauduleuse, avaient circulés entre 1998 et 2001 sur huit compte de l'établissement

Autre banque déclarée non coupable, Barclays France, ainsi que quatre de ses dirigeants, qui étaient soupçonnés d'avoir abrité en connaissance de cause des fonds également d'origine frauduleuse d'un montant total de 61 millions de francs (plus 9 millions d'euros).

En revanche, les deux autres banques mises en cause dans ce dossier, où étaient poursuivies 151 personnes, ont été condamnées toutes les deux. La française Société Marseillaise de Crédit (SMC) s'est vue infliger une amende de 100.000 euros et un de ses dirigeants a été condamné à huit mois d'emprisonnement avec sursis pour blanchiment aggravé. Quant à la Banque nationale du Pakistan (NBP), elle va devoir s'acquitter d'une amende de 200.000 euros. Deux de ses cadres ont été condamnés chacun à deux ans de prison et 20.000 euros d'amende.

Un ancien procureur adjoint au tribunal de Bobigny, Jean-Louis Voirain, a lui été reconnu coupable des délits de corruption et de trafic d'influence. Il a été condamné à trois ans d'emprisonnement dont vingt mois fermes et 30.000 euros d'amende.