Caisses d'Epargne-Banques Populaires : pas de problème de déontologie pour la nomination de Pérol, selon Sarkozy

Par latribune.fr  |   |  405  mots
Selon le Président de la République, "la commission de déontologie a donné son point de vue, et son point de vue a été communiqué aux deux banques." Et pour lui, "de problème il n'y en a pas".

En visite à Rome pour la conclusion d'un vaste partenariat énergétique franco-italien, Nicolas Sarkozy a répondu aux questions sur la nomination attendue du secrétaire général adjoint de l'Elysée François Pérol et premier conseiller économique du Chef de l'Etat à la tête du groupe Caisse d'épargne/Banque populaire.


Selon lui, "la commission de déontologie a donné son point de vue, et son point de vue a été communiqué aux deux banques. Il sera rendu public et vous verrez qu'une fois de plus, c'est la différence entre une polémique et un problème, de problème il n'y en a pas".
 

"Un certain nombre de personnalités, vous me dites de gauche, n'étaient pas d'accord et il y a un certain nombre de personnalités de gauche qui ont dit à quel point M. Pérol était compétent. Je pense que M. Jean-Louis Bianco, qui a été le directeur de campagne de Mme Ségolène Royal, une personnalité à ma connaissance de gauche, a dit que M. Pérol était un homme compétent et qu'il ne voyait pas ce qu'il pouvait y avoir comme problème", a souligné le chef de l'Etat.

Pour le président de la république, c'est de la polémique, je suis désolé pour nos amis italiens de devoir le préciser ici à Rome. Le projet de fusion Banque populaire-Caisse d'épargne, c'est un projet qui n'a pas été décidé par le gouvernement, je me permets de vous le rappeler, mais par les deux banques à la suite des problèmes qu'elles connaissent. La politique de nomination du gouvernement est toujours fondée sur les mêmes critères: la compétence, la compétence et encore la compétence."


Selon Le Monde, c'est Xavier Musca, actuel directeur du Trésor, qui devrait remplacer François Pérol. L'Elysée a répondu que "le choix n'est pas fait, même si c'est un nom qui circule".

Par ailleurs, Nicolas Sarkozy s'est dit opposé à la création d'une structure de défaisance ("bad bank") pour les actifs à risques des banques, lui préférant des "garanties et des apports en capitaux" aux banques en difficultés et craignant en cas de choix différents d'un pays à l'autre des distorsions de concurrence en Europe. Il a souligné que Paris et Rome partageaient la même vision sur ce dossier.