Goldman Sachs pourrait céder entre 15 et 20% de ses parts dans la banque chinoise ICBC

La banque d'affaires américaine s'est engagée ce mercredi à conserver 80% de ses parts dans la banque chinoise. La vente du solde pourrait lui rapporter plus de 1 milliard de dollars.

Goldman Sachs pourrait céder de 15% à 20% de ses parts dans la banque chinoise ICBC. Cette information relayée lundi par le Wall Street Journal a été confirmée ce mercredi par la banque d'affaires, qui s'est engagée à conserver 80% de ses parts jusqu'en avril 2010. Cette opération pourrait lui rapporter plus de 1 milliard de dollars, poursuit le quotidien économique américain. Une somme qui lui permettrait de rembourser une partie des 10 milliards de dollars injectés par le Trésor américain dans le cadre du plan Paulson.

La première banque d'affaires mondiale s'était associée en janvier 2006 à American Express et à l'assureur allemand Allianz pour prendre ensemble 10% du capital d'ICBC, qui se revendiquait l'an dernier comme la banque la plus rentable du monde. Goldman Sachs possèderait ainsi 4,9% du capital. Cette participation est estimée à 7,5 milliards de dollars par le Wall Street Journal, alors que son investissement initial était de 2,58 milliards.

Cette opération devra attendre au moins le mois prochain, comme l'exige une clause de non cession. En outre, elle pourrait se heurter à de nouvelles règles édictées par Pékin et rendant plus difficile l'acquisition ou la cession de participations étrangères dans des sociétés chinoises, explique le quotidien des affaires. Goldman Sachs a expliqué ce mercredi qu'une telle cession serait menée de manière "à maximiser sa valeur et à minimiser l'impact sur le marché". Elle devrait donc prendre la forme d'une vente de gré à gré à des investisseurs, plutôt qu'une vente en Bourse.

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Commentaires 4
à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Le monde va se rendre compte que Peking peut changer les régles des contrats en fonction de ses propres intérets, et sans aucun avertissement.

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Le monde va se rendre compte que Peking peut changer les régles des contrats en fonction de ses propres intérets, et sans aucun avertissement.

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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désolé mais il y a une faute dans votre texte " une partie des 10 dollars de dollars " voilà mise à part cela c'est un très bon article!!

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Beijing est sous pression populaire. En effet le gouvernement a été vivement critiqué depuis le début pour la vente des parts des ses banques uniquement aux banques étrangères à de prix très sous évalués. En Chine, on comparait l'actuel gouvernement ...

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