La fusion Banque Populaire-Caisse d'Epargne s'appelle BPCE. Ce nouveau nom vient d'être annoncé, mercredi soir. Ce nouvel organe sera définitif le 31 juillet.

C'est l'ultime symbole marquant la concrétisation de ce mariage, qui a obtenu mardi, après l'autorisation du Conseil de la Concurrence (avec un bémol pour La Réunion) le feu vert du Comité des établissements de crédit et des entreprises d'investissement (CECEI). Cet organe, sous le contrôle de la Banque de France, est chargé de délivrer des agréments lors de la constitution d'une nouvelle banque ou l'implantation d'une banque étrangère en territoire français.

Toutefois, Sud Caisse d'Epargne, le deuxième syndicat du groupe, a saisi la justice en fédéré pour défaut d'information de la part de la direction, ce qui pourrait entraîner un report de la fusion. Cela a été un nouveau coup dur pour les deux groupes bancaires, les principaux syndicats de Caisses d'Epargne avaient déjà menacé de bloquer le processus. Mais ils avaient cédé après avoir obtenu des garanties sur l'emploi de la part du futur patron du groupe, François Pérol, l'ex secrétaire général adjoint de l'Elysée et principal conseiller économique de Nicolas Sarkozy.

BPCE sera le deuxième groupe bancaire français, avec 7.700 agences et 34 millions de clients.

François Pérol, le patron de la nouvelle banque BPCE, a profité de l'annonce pour déclaré que "la cession de Natixis Assurances n'est pas à l'ordre du jour". BPCE détiendra en effet 71% de Natixis. "L'assurance est une activité stratégique du groupe, c'est une activité coeur de métier. C'est une activité complémentaire des activités bancaires".

(Retrouvez le communiqué du nouveau groupe bancaire BPCE).