Northern Rock, mauvais élève des banques britanniques

Par latribune.fr  |   |  231  mots
Ses pertes ont bondi de 36,3% à 770,9 millions de livres (900 millions d'euros). La faute à un triplement des créances douteuses, passées en un an de 191,6 millions à 602,2 millions de livres.

La banque britannique Northern Rock, spécialiste du crédit immobilier, basée à Newcastle et que Londres a dû nationaliser en urgence pour lui éviter la faillite dès le début de la crise financière et économique n'est pas sortie d'affaires. Ses pertes se sont même créusées au premier semestre.

Elles ont bondi de 36,3% à  770,9 millions de livres (900 millions d'euros). La faute à un triplement des créances douteuses, passées en un an de 191,6 millions à 602,2 millions de livres.

Northern Rock, qui doit encore 10,9 milliards de livres à la Banque d'Angleterre, attend le feu vert de la Commission européenne afin de pouvoir séparer ses activités en mettant d'un côté les actifs risqués, la "bad bank" et de l'autre l'activité viable avec les nouveaux prêts et l'épargne.

En attendant, la banque de Newcsatle qui avait vu les épargnants faire la queue devant ses agences pour récupérer leur argent de peur de voir celui-ci englouti par la faillite de l'établissement, avant que les pouvoirs publics ne volent à son secours, apparaît encore comme l'homme malade du secteur bancaire britannique, à la différence des HSBC, Barclays et même Standard Chartered. Retouvez ci-dessous nos articles consacrés aux résultats de ces derniers :

- les résultats de HSBC

- les résultats de Barclays

- les résultats de Standard Chartered