Distribution de crédit : les banques françaises se défendent

Par source Reuters  |   |  256  mots
"On essaye d'atteindre les objectifs mais ce n'est pas évident", a déclaré Ariane Obolensky, directrice générale de la Fédération bancaire française (FBF).

Les banques françaises font le maximum pour soutenir la distribution de crédits en France mais la faiblesse de la demande complique leurs efforts, a estimé mercredi leur fédération professionnelle.
En octobre, en échange du soutien financier de l'Etat au secteur, les banques s'étaient engagées à augmenter de 3% à 4% le volume des crédits accordés aux ménages et aux entreprises.
"On essaye d'atteindre les objectifs mais ce n'est pas évident", a déclaré Ariane Obolensky, directrice générale de la Fédération bancaire française (FBF), devant des journalistes.
"On fait tout ce qu'on peut, on est proactif (...) mais on ne peut pas forcer les gens à prendre des crédits", a-t-elle fait valoir.
La FBF constate un frémissement sur les projets immobiliers à cause de la baisse des taux et du recul des prix, qui se conjuguent pour resolvabiliser les ménages. Du côté des entreprises en revanche, la baisse des stocks a réduit les besoins de crédits de trésorerie.
Ariane Obolensky a souligné que les banques françaises étaient moins restrictives dans l'attribution de crédits que dans le reste de la zone euro.
"Il est faux de dire qu'il y a un problème sur le crédit en France parce que les banques ne peuvent pas prêter", a-t-elle affirmé.
Selon des chiffres de la Banque de France, les encours de crédit ont progressé de 3,5% en France entre juin 2008 et juin 2009, à 1.727 milliards d'euros, malgré la dégradation de la conjoncture économique.