BBVA a fait état mercredi d'une hausse de 9,4% de son bénéfice net en 2010, conforme aux attentes, grâce à un effet de base favorable. Le résultat de 2009 avait en effet été grevé par de grosses provisions exceptionnelles. Le bénéfice net de BBVA ressort à 4,61 milliards d'euros, pour un consensus Reuters donnant 4,58 milliards.
Vers 10h30, BBVA gagnait 0,70 % dans un marché plutôt stable.
Les créances douteuses, en tant que pourcentage des créances totales, sont restées stables par rapport à la fin septembre, à 4,1%. Les banques espagnoles ont subi le contrecoup d'une économie qui traverse une mauvaise passe et d'un chômage très élevé, contexte qui a abouti à multiplier les provisions pour créances douteuses et à une guerre des tarifs pour attirer les dépôts des particuliers. "Nous pensons que le renchérissement des financements et la qualité des actifs resteront des points clés pour les banques espagnoles cette année et la suivante", commente Marcello Zanardo (Bernstein Research), dans une note.
La solide performance des filiales au Mexique et en Amérique du Sud de la deuxième banque espagnole a été compensée par une baisse des marges en Espagne. Le bénéfice net de la filiale mexicaine, qui représente 30% environ du bénéfice total, a progressé de 12%, tandis qu'il a au contraire diminué de 9% en Espagne et au Portugal. L'Espagne représente plus du tiers de l'activité de BBVA , ce qui rend cette dernière plus sensible aux déconvenues de la quatrième puissance économique de la zone euro que sa concurrente Santander
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