Les banques grecques s'entraident pour éviter la faillite

Les quatre plus grandes banques du pays ont donné leur accord pour prendre jusqu'à 50 millions d'euros d'obligations convertibles pour aider à recapitaliser la petite banque privée grecque Proton Bank.
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La Banque Centrale grecque a annoncé ce week-end que les quatre plus grandes banques du pays ont donné leur accord pour prendre jusqu'à 50 millions d'euros d'obligations convertibles pour aider à recapitaliser la petite banque privée grecque Proton Bank. Cette dernière est pourtant soupçonnée de détournement de fonds, mais est soutenue par l'Etat grec fin d'éviter « les répercussions négatives » sur le système bancaire grec.

Selon une source du Financial Times, l'accord précède une annonce attendue des banques du pays qui demanderont d'urgence des liquidités à la Banque Centrale grecque.

Les quatre grandes banques grecques - National Bank of Greece, EFG Eurobank, Alpha Bank et Piraeus Bank - font en effet face à une crise de liquidités menaçante alors qu'environ 10 milliards d'euros des dépôts du gouvernement vont être retirés auprès des banques grecques pour rembourser la dette venant à échéance dans les semaines à venir.

National Bank of Greece, EFG Eurobank, Alpha Bank et Piraeus Bank déploraient en avril l'évaporation d'environ 10 milliards d'euros due à des retraits en série des Grecs, soit 4,5% du total de l'argent du système bancaire du pays.

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Commentaires 2
à écrit le 16/09/2011 à 15:08
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ah c'est beau

à écrit le 22/08/2011 à 14:35
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Trop fort ! Elles prêtent de l'argent qu'elles ont reçues en don des autres pays européens. Chaque jour naît un pigeon.

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