Les "bad banks" allemandes pourraient contribuer au sauvetage grec

Berlin s'attend à ce que ses deux structures publiques de défaisance ("bad banks")prennent part à l'échange de dette grecques dans le cadre du plan d'aide à Athènes.
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L'Allemagne a dit lundi s'attendre à ce que ses deux structures publiques de défaisance ("bad banks") prennent part à l'échange de dette demandé au secteur privé dans le cadre du plan d'aide à Athènes. Ces deux entités EAA et FMS qui sont supervisées par le gouvernement, détiennent des milliards d'euros d'emprunts souverains grecs.

"C'est une décision que les deux 'bad banks' doivent prendre", a répondu une porte-parole du ministère des Finances, interrogée pour savoir si les deux structures, mises sur pied pour accueillir les créances pourries d'Hypo Real Estate et WestLB, participeraient au plan. "Nous nous attendons à ce qu'elles y contribuent."

Le Financial Times rapporte lundi que les deux "bad banks" devaient encore décider de participer ou non à l'échange de dette. Le FT suggère que cela pourrait mettre en danger l'objectif d'une participation des investisseurs privés à hauteur de 90% des titres de dette détenus par ces derniers.

"En principe nous sommes prêts à participer, mais avant de prendre une décision définitive, nous devons examiner comment une chose comme celle-ci affecte notre mandat de structure publique", a réagi une porte-parole de l'EAA, la "bad bank" mise sur pied pour assainir le bilan de WestLB.  Un porte-parole de la FMS, structure créée à l'intention d'Hypo Real Estate, a indiqué quant à lui qu'aucune décision n'avait été prise sur une participation.

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