Dette grecque : 90% des banques devraient participer

Plus de 90% des grandes banques devraient accepter le plan européenne qui prévoit une décote de 50% des obligations souveraines grecques, selon le directeur général de l'institut de la finance internationale qui représente le lobby bancaire mondial.
Copyright Reuters
Copyright Reuters

Alors que les détails du plan de décote des obligations d'Etat grec décidé par les dirigeants de la zone euro n'est pas encore connu, le patron du lobby bancaire mondial affiche dimanche 30 octobre un bel optimisme. "Je suis très confiant sur le fait que plus de 90% des banques participeront" à ce plan, a en effet déclaré Charles Dallara, le directeur général de l'Institut de la finance internationale (IIF) au journal allemand Welt am Sonntag.


Il est vrai qu'il a toutes les raisons d'y croire. Il représentait les banques pendant les négociations de la nuit 26 au 27 octobre dernier avec les présidents français Nicolas Sarkozy, la chancelière allemande Angela Merkel, la directrice générale du Fonds Monétaire International Christine Lagarde et le chef de file des ministres des Finances de la zone euro Jean-Claude Juncker. Négociations qui se sont conclues par l'accord sur la dépréciation des titres de dette grecque détenus par les investisseurs privés.

Mais en tant que représentants des banques, il n'a pas voulu s'exprimer au nom de l'ensemble des créanciers privés détenteurs d'obligations de l'Etat grec. "Je ne peux pas parler au nom des autres créanciers des secteurs de l' assurance et des hedge funds. Là, davantage de travail de persuasion reste certainement à faire", a-t-il précisé.


 

Sujets les + lus

|

Sujets les + commentés

Commentaires 4
à écrit le 31/10/2011 à 9:04
Signaler
100 milliards ou seulement 16 ? Sur le site du journal Le Point ("le vrai faux sauvetage de la zone euro"), on peut lire : "Selon les Européens, la dette du pays sera réduite de 100 milliards d'euros grâce à la participation accrue des banques. Mais ...

à écrit le 30/10/2011 à 17:29
Signaler
qui va payer d'abord le contribuable car l'impot sur les sociétés sera réduit de 33 % des abandons de créances, ensuite personne ne parle d'abandon avec retour a meilleure fortune donc on fait cadeau de 50 % de la dette, ensuite je n'ai pas bien comp...

le 02/11/2011 à 15:33
Signaler
L'intérêt d'un échange volontaire (et la raison pour laquelle les banques pouvaient négocier) est justement d'éviter le déclenchement des CDS, dont le marché est aussi opaque que les subprimes et risquerait de geler les marchés (un peu comme lors de ...

à écrit le 30/10/2011 à 17:27
Signaler
En 2008 les états européens ont donné un signal fort aux marchés : nous soutenons nos banques le contribuable paiera. Les actionnaires privés des banques ne se sont nullement vu pénalisés, au contraire les profits enregistrés en 2009 ont été considér...

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.