Le FBI et Michael Douglas contre le délit d'initié

Les autorités fédérales américaines essaient de préparer des dossiers d'accusation de délit d'initié contre environ 120 personnes de Wall Street ou d'autres secteurs dans le cadre de l'élargissement d'une enquête au long cours qui secoue le monde de la finance, selon le Wall Street Journal.
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Le FBI lance une campagne contre le délit d'initié. Le gouvernement enquête actuellement sur environ 240 personnes, y compris des opérateurs de fonds spéculatifs et des employés de sociétés cotées, pour savoir si elles ont transmis ou utilisé illégalement des informations confidentielles, ont indiqué des porte-parole de la police fédérale au Wall Street Journal lundi. Environ la moitié d'entre elles sont des "cibles", ce qui signifie que le gouvernement estime qu'elles ont violé les lois sur le délit d'initié et qu'il tente activement de former sur elles un dossier d'accusation. Les Etats-Unis enquêtent depuis plus de quatre ans sur des pratiques répandues de délit d'initié entre les gérants de fonds spéculatifs, des employés ou administrateurs de sociétés cotées et des cabinets d'experts. Il a déjà procédé à de nombreuses arrestations dont celle de l'ex-gestionnaire et fondateur du fonds Galleon, Raj Rajaratnam, qui purge actuellement une peine de 11 ans de prison.

Le FBI a par ailleurs lancé lundi une campagne d'appel aux dénonciations de délit d'initié par la voix de Michael Douglas, qui incarnait un patron de fonds spéculatif véreux, Gordon Gekko, dans le film à succès Wall Street. "Le film était une fiction mais le problème est réel", affirme Michael Douglas avant d'appeler à "contacter le FBI pour dénoncer un délit d'initié ou pour donner un tuyau".

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Commentaires 3
à écrit le 28/02/2012 à 14:06
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Ben voyons! Ah ce cher Obama, que ne ferait-on pas pour le faire réélire, alors même que son administration donnait des consignes de ne pas poursuivre les banquiers ou les banques en pleine crise... Gageons qu'une fois les élections passées, tout r...

le 28/02/2012 à 14:48
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aucune chance que Governement Sachs soit éclaboussé

à écrit le 28/02/2012 à 8:42
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C'est pas 240 personnes, à commencer par les parlementaires qui jusqu'à récemment et sauf erreur étaient aux US à l"abri de toute sanction s'ils utilisaient des informations privilégiées, mais sans doute 24 000 qu'il faudrait interroger rien qu'aux U...

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