Scandale du Libor : Credit Suisse mène une enquête interne

La deuxième banque Helvétique a décidé de mener une enquête interne sur le scandale du Libor tout en estimant ne pas "connaître de problème significatif". Par ailleurs, les enquêteurs britanniques examinent des communications suspectes de traders.
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  La deuxième banque helvétique Credit Suisse mène une enquête interne sur le scandale du Libor tout en estimant ne pas connaître de "problème significatif en la matière", selon des propos de son directeur général Brady Dougan publiés samedi dans le journal Le Temps. "Nous faisons nos propres recherches pour savoir comment les choses se sont déroulées chez Credit Suisse", a déclaré Brady Dougan au journal.

Crédit Suisse à la disposition des autorités de surveillance

 "Bien que le thème soit complexe et que les enquêtes se poursuivent dans la branche, nous n'estimons pas à l'heure actuelle que Credit Suisse connaisse un problème significatif en la matière", a-t-il toutefois fait valoir. Le patron de Credit Suisse a par ailleurs souligné que la banque "a fait des efforts pour répondre aux demandes de renseignements des autorités de surveillance". Les manipulations de taux interbancaires britannique Libor et européen Euribor font l'objet d'un scandale après la mise au jour de manipulations effectuées par la banque britannique Barclays entre 2005 et 2009.

Crédit Agricole a assuré jeudi ne faire l'objet "d'aucun grief" dans le cadre de l'enquête sur les manipulations du Libor, après la publication d'un article mentionnant une enquête sur les relations entre Barclays et d'autres établissements, dont la banque française. Selon le Financial Times de jeudi, les superviseurs bancaires se pencheraient actuellement sur les liens entre les traders de Barclays et ceux de quatre autres banques européennes, dont Crédit Agricole.

Les enquêteurs britanniques sur la trace des traders

Selon un article paru samedi dans le journal suisse la Tribune de Genève, les enquêteurs britanniques examinent des communications suspectes entre différents traders, dont certains actifs sur la place financière genevoise. "Parmi eux, un ancien du Crédit Agricole, gestionnaire de portefeuille depuis décembre 2010 chez Lombard Odier à Genève", indique la Tribune de Genève, qui ne souhaite pas dévoiler l'identité de cet employé. "Le collaborateur, toujours sous contrat avec la banque (Lombard Odier, NDLR), a (...) été mis au repos, le temps que durera l'établissement des faits", poursuit le journal qui a contacté la banque Lombard Odier.

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Commentaires 5
à écrit le 23/07/2012 à 23:18
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Non seulement la Suisse lave plus blanc mais elle lave aussi en famille à l'abri des regards! Un communiqué rassurant suivra!

à écrit le 23/07/2012 à 4:20
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Que pensez vous du fait que credit agricole ne fasse pas partie des banques reference sur la periode concernee ?

à écrit le 22/07/2012 à 13:33
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suisse mafia.

à écrit le 22/07/2012 à 9:32
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voici un scoop, la suisse laverait plus blanc?! hum!

à écrit le 21/07/2012 à 20:01
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et pendant ce temps , les polypensionnés français atttendent une réforme pour ne plus être spolliés !!!

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