Le groupe néerlandais de services financiers a dégagé, lors du trimestre juillet-septembre, un bénéfice imposable courant de 1,063 milliard d'euros, alors que les analystes attendaient en moyenne 1,249 milliard. Le bénéfice net est ressorti à 1,69 milliard, contre 1,62 milliard attendu.
ING a passé une charge avant impôts de 467 millions d'euros sur les créances souveraines grecques qu'elle détient et précise avoir déprécié ces titres de dette pour les ramener à leur valeur de marché.
"Toutes les obligations d'Etat grecques sont maintenant dépréciées à leur valeur marchande du 30 septembre 2011, ce qui représente une décote d'environ 60%", a précisé ING dans un communiqué.
ING supprimera 2.700 postes aux Pays-Bas dont 2.000 emplois à temps plein, soit 10,5% de ses opérations dans la banque de détail aux Pays-Bas et 700 postes de sous-traitance.
Ces réductions de postes s'inscrivent dans une tendance observée dans d'autres banques néerlandaises. Avant ING, ABN Amro a annoncé une réduction de 9% de ses effectifs, soit 2.350 postes, tandis que Rabobank prévoit de supprimer 1.200 emplois à son siège social.
D'autres banques européennes en ont fait autant. BNP Paribas, qui a engagé en septembre un plan de réduction de son bilan, a aussi fait savoir qu'elle envisageait de réduire ses effectifs. Des annonces en ce sens sont prévues pour la mi-novembre.
"Alors que les bénéfices sont sous pression, nous devons redoubler d'efforts pour réduire les dépenses dans l'ensemble du groupe afin de nous adapter à un environnement plus difficile et maintenir notre compétitivité", a déclaré le directeur général d'ING, Jan Hommen.
Sujets les + commentés