
Quel est le point commun entre l'Association européenne d'urologie, le Sénat, Téthys (le holding de Liliane Bettencourt), le Comité olympique international et HSBC Private Banking Paris ou Aforge Capital Management ? Celui d'être sur une liste de sociétés qui avaient du Luxalpha en décembre 2008 (pour leur propre compte, celui de leurs clients ou en tant que teneur de compte-compensation), la Sicav de droit luxembourgeois "madoffée".
La lecture de cette liste, que La Tribune s'est procurée et dont une partie est diffusée dans le tableau ci-dessous, montre bien que l'on trouvait ce fonds partout. Il y a de tout dans cette liste : des sociétés de gestion, des banques privées, des holdings familiaux, des "family offices", des associations et même une institution publique française. Avec des montants très variés allant de quelques milliers de dollars à des dizaines de millions dans le cas, par exemple, d'Ulysse Patrimoine (209 millions de dollars), qui a fusionné depuis avec Massena Partners.
Le loup dans la bergerie
Si à l'origine les grandes fortunes étaient ciblées, en 2005, l'Autorité des marchés financiers autorisait la commercialisation de Luxalpha, comme une directive européenne "l'imposait". C'est à ce moment que "le loup est entré dans la bergerie, indique un gérant qui s'est fait piéger. N'importe qui pouvait y souscrire." Mais pour avoir vendu cette Sicav à tant de structures différentes, c'est que les commerciaux d'Access International Advisors, en charge de la commercialisation, savaient se montrer convaincants. "Ils l'étaient", confirme un apporteur d'affaires. Les arguments ne manquaient pas : Luxalpha représentait un placement "bon père de famille" avec des rendements de 7 à 8% l'an et un faible risque. Du coup, tout le monde voulait sa part de Luxalpha. "J'ai perdu des clients car je ne pouvais pas en souscrire pour eux", se souvient une gérante qui déclare s'être bien marrée quand l'affaire a éclaté.
Aujourd'hui, si quelques clients ont été indemnisés, beaucoup n'ont toujours rien récupéré. Mais récupéreront-ils quelque chose... Une chose est sûre, cela risque d'être long.
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En parallèle, les personnes retraitées verront leur augmentations de leur pension "gelée" pour les mêmes raisons.
Tout cela pour répercuter le "bouillon" pris par nos chers assureurs et gestionnaires de fonds de retraite, dans les fonds de placements internationaux, dont celui du célèbre Madoff!.
Combien sont-ils?..Il seront jamais rémbourses?.
En matiere d'argent vaux mieux se faire sa propre opinion, pourquoi ne change tu pas ton pseudo en mouton? (Il faut qaund meme pas exagerer)
Cela s'appelle de l'imposture, ni plus ni moins de la part des organismes chargés de préserver nos retraites!
encore un tabloïd complétement inutile ...
Quant à moi je pense que l' article aurait du être intitulé UNE liste et non LA liste !
Bandes de ........
qui leur donne le droit de jouer avec notre argent, qui les contrôle, des fonctionnaires ayant le même niveau de moralité.
le sénat était majoritairement de droite mais un opposition de gauche existait dans ces rangs, ont ils divulgués quoi que ce soit, bien entendu non car si les ploliques sont différentes il existe une entente fraternelle au niveau de l'argent.
il serait utile que la presse attaque une campagne sur les revenus de nos sénateurs ainsi que sur les différents avantages occultes dont ils profitent.
encore une fois le GENERAL avait raison de vouloir atomiser cette assemblée qui en fait ne sert pas au pays mais qui de sers du pays pour le bien être de ses mmbres.
Bon je vous dirai si ça a marché aussi bien que les démarcheurs de Madoff. Notez que je ne propose pas de % de rémunération parce que ça c'est "mon secret".
quand on entend en France que nous allons soutenir nos pauvres "assureurs" pour 2012 avec un prélèvement sur les fiches de paie, pour indemniser le sud de la France, qu'ils n'ont pas encore tout payer pour le nord avec la tornade et la Vendée pour les inondations, je vois aujourd'hui pourquoi. Je les vois ici, cela veut dire que ces millions c'est nous qui allons encore leur rendre. C'est anormal, ils n'ont pas d'argent pour rembourser leurs assurés qui les nourrissent depuis toujours mais ils en ont pour investir et se faire avoir.... Bravo ! Monsieur le Gouvernement, vous devriez prendre en compte ceci avant de nous ponctionner pour des gens qui ne savent pas gérer leur portefeuille à ce niveau.
Pour vivre, une compagnie d'assurances doit pouvoir payer l'ensemble des sinistres que ses assurés subiront, ainsi que ses propres frais de fonctionnement. C'est cet équilibre "recettes/sinistres" qui est vital. Les mutuelles d'assurance, limitant leurs "bénéfices" à leurs seuls frais de fonctionnement, font ainsi varier leurs tarifs au bénéfice de leurs cotisants. ainsi récolté n'étant pas reversé immédiatement à l'assuré, il peut être placé, ce qui apporte une source de revenus supplémentaires, proportionnellement à la rentabilité de ces placements. Ce montant est particulièrement important dans les branches à déroulement long (par exemple en responsabilité civile), où le sinistre, lorsqu'il survient, n'est indemnisé que de longues années après la perception de la prime. Dans les branches à déroulement court, cette source de revenus est moins importante.
L'assureur est dès lors capable d'affronter une situation de sinistralité habituelle. Toutefois, on comprend aisément que si un risque se réalise simultanément pour un grand nombre d'assurés (intempéries, catastrophe naturelle, etc.), l'argent que doit verser l'assureur peut venir réduire fortement ses perspectives de gains, voire excéder ses capacités financières. La technique générale de l'assurance consiste justement à éviter que l'assureur se trouve dans ce cas. L'assureur pourra augmenter le montant des primes à venir afin de reconstituer le capital consacré aux indemnisations.
Afin de faire face aux sinistres exceptionnels, les assureurs peuvent réassurer (avec franchise de leur part) leurs propres risques auprès de compagnies spécialisées ; c'est la réassurance. Le recours à la réassurance est systématique dans les risques industriels, dont l'ampleur dépasse les capacités de la plupart des assureurs.
Ce n'est pas le genre de personnages à attacher leurs chiens avec des saucisses!.
Oui il nous faut impérativement supprimer le sénat, qui ne sert à rien, nous coûte une fortune, et joue en plus avec l'argent du contribuable.
pathétique
Vous êtes un compagnon de cellule de ce brave Bernard, peut-être ?
Et après ça ils viennent nous dire qu'il faut les renflouer, parce qu'ils n'ont plus d'argent liquide....pour redistribuer ensuite des primes mirifiques aux dirigeants....
La HAINE
En 1789, il y aurait eu beaucoup de têtes coupées! Mais ça va peut-être venir...courage!
Penchez vous un peu sur les revenus et les avantages de leurs principaux dirigeants, vous ne serez pas déçus!.
On a fait gober au consommateur lambda que les mutuelles travaillaient pour les avantages de leurs clients, c'est à revoir!.
1,310 milliard d?euros comme trésor de guerre, 1.310 millions d?euros qui dorment tranquillement dans la cagnotte du Sénat, alors que le gouvernement racle les fonds de tiroirs, à la recherche du moindre petit million pour réduire la dette colossale de la France. Cela ressemble à un scandale d?Etat, dont personne ne semble s?émouvoir. Pourtant, en un demi-siècle, les trois cents et quelque sénateurs et les mille deux cents fonctionnaires environ de cette Assemblée, censée être exemplaire, ont « confisqué » dans les faits l?argent du contribuable pour se constituer un très égoïste trésor de guerre.
Comment est-ce possible ? L?origine de cette incroyable et très contestable cagnotte remonte à la Libération. En effet, pendant la guerre de 1939-1945, le régime de Vichy avait supprimé les dotations financières accordées chaque année à l?Assemblée nationale et au Sénat. Les deux Assemblées ont donc connu d?énormes difficultés de fonctionnement jusqu?à la Libération. En 1945, pour se mettre à l?abri de tels désagréments, les deux Assemblées ont décidé de se constituer, dorénavant, un trésor de guerre? totalement injustifié en temps de paix, dans une démocratie apaisée.
Qu?importe : sénateurs de droite, du centre et de gauche ont décidé de ne plus reverser au Trésor public l?argent non dépensé de la dotation gouvernementale qu?ils reçoivent tous les ans. Sous la IIIe République, ces excédents étaient intégralement reversés à l?Etat. C?était la moindre des choses. Mais, après 1945, les parlementaires se sont accordé sans complexes le droit de garder et de gérer les excédents financiers de l?Assemblée nationale et du Sénat, sans avoir à subir le moindre contrôle d?une quelconque autorité administrative.
Une cagnotte qui grossit
D?année en année,le Sénat a veillé à faire grossir sa « caisse noire », dans l?opacité la plus totale. En effet, le premier rapport public sur l?utilisation du budget du Sénat n?a été publié qu?en 2003. Depuis, tous les ans, ce rapport est vendu pour la modique somme de 3,5 ?. Mais, c?est un labyrinthe de tableaux et de chiffres difficiles à décrypter, compréhensible aux seuls spécialistes, si bien que les médias s?y sont peu intéressés.
Pas de Cour des comptes au Sénat
Même la Cour des comptes n?a pas pu fourrer son nez dans la comptabilité du Sénat.
De plus même si ça s'effondre, il reste toujours des pierres.
Le rendement est peut être moindre, mais le risque également.
berk!
Et dans ce cas précis, il faudra faire en sorte de les virées....