La quatrième banque grecque appelle l'Etat à la rescousse

La Banque du Pirée va demander une aide publique de 400 millions d'euros, en échange de l'émission d'actions préférentielles.
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Après la Banque Nationale de Grèce, la Banque du Pirée. A l'instar de la première banque commerciale grecque, qui avait sollicité mardi un milliard d'euros auprès de  l'Etat, la Banque du Pirée, numéro quatre du pays, s'est résignée jeudi à recourir à une aide publique. Celle-ci prendra la forme d'une augmentation de capital de 400 millions d'euros, qui sera soumise au vote des actionnaires lors d'une assemblée générale extraordinaire, le 23 décembre.

Une perte de plus d'un milliard d'euros

Plus précisément, il s'agit là de réactiver un dispositif mis en place lors de la crise financière de 2008, dispositif qui prévoyait un soutien public aux banques afin d'éviter un "credit crunch", c'est-à-dire une raréfaction du crédit bancaire pour les entreprises et les particuliers. Un risque de nouveau bien réel, la Banque du Pirée ayant perdu plus d'un milliard d'euros au cours des neuf premiers mois de 2011. La faute aux provisions liées à la décote sur les obligations souveraines grecques, décidée le 27 octobre par Bruxelles dans le cadre du plan de sauvetage de la Grèce.

La vente de la filiale égyptienne a échoué

La Banque du Pirée a tenté jusqu'au bout de ne pas faire appel à l'Etat. Notamment en essayant de vendre sa filiale égyptienne. Las! La banque Standard Chartered, qui semblait intéressée, a finalement tourné les talons. Reste que les 400 millions d'euros demandés à l'Etat seront accordés à la Banque du Pirée en échange d'actions préférentielles et non pas ordinaires. Une nuance de taille, les actions préférentielles n'étant pas assorties de droits de vote.

 

 

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