Le Conservateur mise sur la modernité de la tontine

L'assureur mutualiste Le Conservateur affiche un rendement de 5,5% par an entre 1991 et 2011 pour sa tontine. A comparer avec le rendement moyen de 3% des assurances vie en 2011.
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L'épargne ressemble finalement à la cuisine : c'est avec les vieux pots qu'on fait les meilleures soupes. C'est un placement créé en France au 19e siècle, la tontine qui affiche cette année la meilleure performance. Avec 5,50% de rendement annuel pendant vingt ans (1991-2011), la tontine du Conservateur a en effet de quoi faire pâlir d'envie tous les fonds en euros des contrats d'assurance vie qui s'établiront en moyenne autour de 3% cette année (lire La Tribune du 25 janvier).


Inventée en 1653 après Lorenzo Tonti à la demande de Mazarin, la tontine a été créée en France en août 1844 par les Associations Mutuelles le Conservateur à l'initiative du directeur de l'Ecole Polytechnique de l'époque, le Général Riffault.

Une large latitude de gestion financière
Si plusieurs assureurs en ont proposé dans l'Hexagone au fil du temps, Le Conservateur reste aujourd'hui le seul à en commercialiser. Souvent assimilé à de l'assurance vie car elle bénéficie des mêmes allègements fiscaux sur les plus-values, ce placement présente la particularité de bloquer l'épargne pendant au moins dix ans et au plus vingt ans. Il peut être alimenté par un versement unique ou par des versements réguliers. La durée très longue du placement laisse beaucoup de latitude pour gérer les actifs financiers. « Notre tontine actuellement comporte O% en dette d'Etat », observe le directeur général du Conservateur. La part en actions est en principe très élevée les premières années de la tontine et décroit à mesure qu'elle s'approche de son terme. Comme le capital ne peut pas être retiré, le gestionnaire ne court pas le risque de devoir restituer des liquidités, il peut définir une stratégie à long terme, ce qui explique nettement plus élevé que le moyenne des contrats d'assurance vie.

La croissance éclair du capital
Par exemple, pour un versement annuel de 3 600 euros sur 20 ans soit 72 000 euros de cotisations, le capital disponible aujourd'hui s'élève à 132 430 euros (pour une adhésion effectuée le 1er janvier 1991 à l'âge de 45 ans). Un investissement unique de 20 000 euros effectué le 1er janvier 1996 à l'âge de 50 ans pour une durée de 15 ans atteint 48 418 euros fin 2011 (soit un gain de 22 856 euros hors fiscalité).

La nécessité de s'assurer contre le risque de décès
La particlarité de la tontine reste que le capital est perdu en cas de décès du souscripteur ou plus précisément il est réparti entre tous les autres memebres de l'association totninière qui voient ainsi leur capital gonfler d'autant; Pour éviter cetter perte sèche pour les héritiers, Le Conservateur propose la souscription parallèle d'une contre-assurance décès qui garantit le versements d'un capital en cas de décès, dont le coût est néamoins élevé.

Alors que la Cour des comptes a présenté il ya quelques jours un rapport critiquant les allègements fiscaux de l'assurance vie dans la mesure où ils ne garantissent pas que le produit consitue réellement une péargne de très long terme, les vertus de La Tontine pourrait retrouver droit de citer. Pour le directeur général du Conservateur, "la tontine est un vrai produit de retraite de long terme mais avec une sortie en capital".

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Commentaires 2
à écrit le 19/05/2014 à 3:02
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Personne n'a relu une seule fois cet article chez la tribune pour remarquer toutes les erreurs de frappe ? à se demander si l'article est-il fiable si personne ne le relis derrière ???

à écrit le 02/02/2012 à 17:32
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venant de "la tribune", autant de fautes dans les 2 derniers paragraphes...

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