La banque doit faire vite. Il en va du sort de sa licence bancaire mais aussi de son image, fortement remise en cause ces derniers jours. Et l'on imagine bien que les dirigeants de la banque ne doivent pas ménager leurs efforts pour éteindre l'incendie. Ainsi, la banque britannique Standard Chartered est-elle entrée en négociations avec le régulateur new-yorkais en vue de mettre fin à l'amiable à une procédure qui risque de lui faire perdre sa licence bancaire en raison de soupçons de transactions dissimulées avec l'Iran. Les négociations pourraient déboucher sur un accord d'ici à la semaine prochaine mais elles en sont à un stade délicat et pourraient encore avorter, précisent certaines sources.
Cafouillage au sein des différentes instances de surveillance
Benjamin Lawsky, directeur du Département des services financiers (DFS) de l'Etat de New York, accuse Standard Chartered d'avoir échafaudé un système grâce auquel au moins 250 milliards de dollars de transactions réalisées avec des entités liées au régime iranien ont été camouflées. Mais la procédure qu'il a engagée contre la banque a provoqué surprise et colère au sein du Département du Trésor et de la Fed car les autorités fédérales américaines négociaient déjà à l'amiable avec celle-ci, a-t-on appris cette semaine.
Des actions distinctes
Les négociations qui viennent de s'engager avec les services du régulateur new-yorkais sont bien distinctes de celles déjà en cours avec les autorités fédérales, précisent les sources et Standard Chartered a décidé d'y participer tout en contestant vivement les accusations de Benjamin Lawsky. Ce dernier a convoqué des responsables de Standard Chartered dans son bureau mercredi prochain afin qu'ils s'expliquent sur les agissements de la banque.
« Quand nous mettrons le pied sur l'accélérateur, nous serons difficiles à égaler » (Joelle Pineau, directrice de la recherche en IA chez Meta)
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