Etre riche, c'est bien, à condition de faire preuve de plus de solidarité et davantage de patriotisme économique. Cet enseignement est issu du sondage IFOP(1) pour Prêt d'Union, un établissement de crédit à la consommation d'un genre nouveau : il organise des prêts entre particuliers.
Pour 70 %des Français, les riches doivent participer au maintien de l'emploi en France
Les Français sont 41% à estimer que les riches ont plus de devoirs que les autres vis-à-vis de la société et plus spécialement vis -à-vis des catégories moins privilégiées. Les personnes interrogées sont par ailleurs 84% à considérer que les riches ont l'obligation de payer leurs impôts en France et 45% estiment même qu'ils devraient payer davantage d'impôts. Les riches doivent aussi, selon 70% des Français, participer à la création et au maintien de l'emploi en France, financer des jeunes entreprises (pour 39% des répondants) et combattre les inégalités sociales (38%).
Réconcilier la "France normale" avec la "France des riches"
La mauvaise image des riches est due à leur comportement selon 82% des personnes interrogées. Les riches n'accompliraient pas les devoirs qu'on attend d'eux. Ce qui peut expliquer que 78% pensent qu'il est "mal" d'être riche voire "très mal" pour 21% des Français.
Pourtant 76% des Français trouvent quand même que c'est une bonne chose de vouloir gagner de l'argent et de devenir riche. "Même si les Français ont une mauvaise image des riches, ils ne remettent pas du tout en question le fait de s'enrichir. Ils ont bien conscience que cela est nécessaire pour le fonctionnement de notre société", commente Charles Egly, président du directoire de Prêt d'Union. Il explique la perception négative des nantis par leur engagement insuffisant dans le soutien de la vie économique et des moins favorisés. Pour lui, la création de plates-formes entre particuliers fortunés qui prêtent à d'autres particuliers qui le sont moins, permet de "réconcilier la 'France normale' avec la 'France des riches'".
(1) Méthodologie de l'étude :
Echantillon de 1002 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La représentativité de l'échantillon a été assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, profession de la personne interrogée) après stratification par région et catégorie d'agglomération. Les interviews ont eu lieu du 18 au 20 septembre 2012
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