Nouvelle réduction d'effectifs en vue outre-Rhin. Commerzbank envisagerait de supprimer entre 6.000 et 6.500 postes, soit une réduction de près de 18% de ses effectifs, selon un article publié par Wall Street Journal ce jeudi. Pour appuyer cette information, le quotidien financier cite sans les nommer "trois personnes proches" du dossier. Une proposition en ce sens serait dévoilée lors des prochaines négociations avec les partenaires sociaux, prévue pour la mi-février. La direction du deuxième établissement bancaire du pays n'a pas souhaité commenter cette information. Les mauvaises nouvelles se sont accumulées ce jeudi pour l'emploi dans les grandes entreprises de service en Allemagne. En effet, plus tôt ce jeudi, le géant allemand des télécommunications, Deutsche Telekom avait annoncé de son côté qu'il comptait supprimer 1.200 postes, via un plan de départs volontaires.
"Des grandes coupes" annoncées en novembre 2012
Au mois de novembre, la seconde banque allemande détenue à 25% par l'Etat allemand avait annoncé un plan de restructuration étalé sur quatre ans. Le président du directoire du groupe, Martin Blessing avait alors déclaré que la banque prévoyait "des grandes coupes" dans ses coûts de personnel, sans donner davantage de précision. Le quotidien Die Zeit avait alors parlé d'une réduction d'effectifs menaçant de 5.000 à 6.000 postes, affectant tous les secteurs d'activité de la banque.
Deux milliards d'euros d'investissement
Martin Blessing avait également annoncé des investissements massifs de deux milliards d'euros, l'un pour réorganiser la banque de détail, l'autre pour renforcer les autres activités, notamment le financement des PME. "Nous voulons une nouvelle banque, qui unit les technologies de pointe et les valeurs traditionnelles. Nous orientons notre modèle d'activité strictement vers les besoins de l'économie réelle et nous adaptons nos activités de conseil, nos produits et nos services" avait alors déclaré le patron de Commerzbank.
« Quand nous mettrons le pied sur l'accélérateur, nous serons difficiles à égaler » (Joelle Pineau, directrice de la recherche en IA chez Meta)
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