
A un an des élections présidentielle et législatives, les conseillers ministériels et présidentiels veulent assurer leur avenir. Sachant qu'une alternance en 2017 est aujourd'hui fort probable, ils sont en pleine recherche de postes attractifs, dont les plus prisés sont les postes décisionnaires dans les institutions financières privées. Le Monsieur Economie de l'Elysée, Jean-Jacques Barberis, 35 ans, va ainsi intégrer d'ici peu la société de gestion d'actifs, Amundi, détenue à 80 % par le Crédit Agricole et 20 % par la Société générale, pour une rémunération annuelle d'environ 400.000 euros par an, selon les informations de la Lettre A. Un chiffre qui a par ailleurs été confirmé à La Tribune.
Craint et respecté par ses pairs, Jean-Jacques Barberis est aujourd'hui le symbole de cette nouvelle génération de conseillers surdiplômés. Plus attachés à leur perspective de carrière qu'à la défense d'une orientation politique, fans de la nouvelle économie des start-up dont ils reçoivent régulièrement les fondateurs à déjeuner, ils ne cachent pas leur appât du gain. La finance leur offre dans ce cadre les perspectives et les rémunérations auxquelles ils aspirent.
La valse des conseillers est en marche
Autre exemple révélateur des nombreuses passerelles érigées entre l'Elysée et les institutions financières, l'ancienne conseillère économique de François Hollande, Laurence Boone a été récemment nommée chez l'assureur Axa, après avoir auparavant déjà travaillé pour la Bank of America Merrill Lynch. Chez Axa, elle a rejoint une autre ancienne conseillère de François Hollande à l'Elysée, Sandrine Duchêne, entre temps passée au Trésor, à Bercy, en tant que directrice adjointe.
A Matignon aussi, la valse des conseillers est en marche. Sébastien Dessillons, ancien conseiller entreprises et affaires industrielles de Manuel Valls, vient d'intégrer la BNP Paribas en tant que « senior banker », un poste stratégique pour conseiller les PDG et les directeurs financiers des très grandes entreprises. Déjà en 2014, le conseiller au financement de l'économie de Jean-Marc Ayrault, Nicolas Namias, avait retrouvé une place au sein de la direction de Natixis, la banque de financement et d'investissement du groupe BPCE (Banques populaires-Caisses d'épargne), alors qu'il occupait déjà jusqu'à 2012 un poste dans ce même grand groupe bancaire.
Conflit d'intérêts
Les exemples de ce type sont nombreux. Et si on comprend bien l'intérêt des grandes entreprises, notamment financières, à recruter à l'Elysée, à Bercy ou à Matignon afin de s'assurer d'un lobbying efficace avec les instances politiques au pouvoir ; en revanche, que la puissance publique laisse prospérer ce phénomène de « revolving doors » où d'influents conseillers passent du public au privé interroge. Ces situations relèvent souvent du conflit d'intérêt. En effet, comment un conseiller ministériel peut-il objectivement agir pour l'intérêt général au risque de déplaire à son potentiel futur employeur privé ?
Pour limiter les dérives, une commission déontologie existe, du reste, depuis 1995. Elle tente notamment de déterminer si les activités privées que les hauts fonctionnaires envisagent d'exercer ne sont pas incompatibles avec leurs précédentes fonctions. Dont acte. Mais son utilité est de fait remise en cause par les faits récents. Les précédents concernant Xavier Musca et François Pérol, respectivement ancien secrétaire général et secrétaire général adjoint de l'Elysée sous Nicolas Sarkozy, et devenus ensuite, sans être inquiétés, numéro 2 du Crédit Agricole et numéro 1 du groupe BPCE, sont dans ce cadre édifiants.
Des conseillers pro-business
Certes, il semble indispensable que les gouvernants aient dans leurs équipes des techniciens capables de cerner les secteurs les plus complexes de l'économie, comme le secteur financier. C'est d'ailleurs cet argument qui est souvent mis en avant pour justifier la réussite du président américain Roosevelt en 1933 : entouré de conseillers économiques et juridiques proches des milieux d'affaires, il avait réussi à contrecarrer les pressions du milieu financier pour imposer son « Banking Act » de 1933 qui a instauré la séparation entre la banque de dépôt et la banque d'investissement qui sera effective jusque dans les années 1990.
Mais désormais, ces conseillers proches des milieux d'affaires, qui subsistent dans l'entourage des grands dirigeants, contribuent à l'inverse à tempérer les ambitions réformistes. Et même rajeunie sous François Hollande, la nouvelle génération de conseillers surfe sur cette vague.
les gens de gauche sont dans la schizophrénie la plus totale, à parler de valeurs, de beaux discours creux voire dangereux, à culpabiliser celui qui ose dire la vérité, il est de suite raciste, ultra-libéral, lepeniste... et la réalité de leurs actions qui se concrétisent par toujours plus de déficits, de dette, de chômage, d'insécurité...
ces fausses valeurs qui reposent sur du vide, de l'angélisme, une façon de se donner bonne conscience et de faire diversion en sachant que c'est l'inverse qui va se produire, et uniquement pour des enjeux clientélistes, électoralistes, de purs conflits d’intérêts à se servir copieusement dans la caisse avec l'électorat administratif, et sur le dos du privé qui bosse trés dur pour produire la richesse, celle qui leur permet à la gauche de bien vivre, avec de bons salaires et à l'abri du chômage.. un cynisme absolu..
les 2 france à l'opposé..mais pas d'état des lieux si de clivage, ce serait mal venu.!!. et pour causes !!!!
et la corréze est devenue chicago ?? non ça reste la corrèze !! des chataignes, des vaches et des moutons !!
et on m'a dit qu'il a en tant que président, réussi à renflouer la corréze, déficit (gabegie) effacé !! et sur le dos de qui ? de nos impôts !!!
donc c'est "cohérent", nul en gestion et en plus il magouille !!! et tout à l'avenant..
Depuis peu, les commentaires ne sont visibles que dans certains articles, et quand ils le sont, il en manque souvent par rapport au nombre affiché. Cela ne semble poser de problème à personne, est ce normal ?
C'est même pire que sous sarkozy au final; il y a encore plus de passerelles entre la banque et le gouvernement qu'avant ! La seule chose anti finance d'Hollande a été de taxé plus le capital, et Gérard Collomb m'a confié dernièrement qu'à Lyon beaucoup de chef d'entreprises lui on dit que ça avait été une bêtise monumentale que nous paierons cher , tout comme les 35 heures dont on arrive pas à se remettre et appliquée de façon trop dogmatique par Martine Aubry.
Les 75 % ont été également fatales en terme d'images, à Lyon où je suis élu, beaucoup de boites anglo saxonne ont fuit à l'étranger à cause de ça. Même Hollande me confiait en privé, comme beaucoup de politiques socialiste, l'erreur fatale qu'avait constitué ces deux mesures . Mais tout ça en off, Hollande est comme Mitterand, il ne reconnaitra jamais la moindre erreur.
Chez nous au ps on a été très déçu par Hollande. J'aurai encore préféré qu'on nomme DSK qui s'y connait en économie. Après tout il n'a été condamné nul part que je saches, et représente encore un espoir pour nous à gauche, tout comme Cahuzac qui une fois son procès terminé, envisage me dit-on de refaire de la politique.On aurait du se méfier d'un type qui se faisait passer pour Caton en 83, Dominique lui ne nous a jamais caché son attirance pour les femmes et les soirées libertines, c'est sa vie privée et cela ne nous regarde pas, nous autres socialistes.
On donne suffisamment de leçons à tout le monde, alors que franchement le bilan est maigre sinon nul, et je sais de quoi je cause. 5 ans pour rien. Et les médias n'ont pas spécialement du Hollande bashing mais juste leur boulot. Sarkozy a mon avis a été plus mal traité en proportion par les médias.
des propos haineux contre les pme qui produisent la richesse et l'emploi,
des lois imposées et à coté de la plaque par rapports aux problème des citoyens mais conforme à l'idéologie de ceux qui se prennent pour l'intelligence du monde et se méfient du peuple,
aucune réforme de fond, mais du saupoudrage électoraliste et clientéliste, et toujours plus de dépenses pour le tonneau des danaïdes insatiable et totalement inefficace, plus de dette, plus de chômage, plus d'impôts et charges, plus de déficits....
la descente aux enfers qui s'accélère en ces temps difficiles, et encore heureusement que le prix du pétrole est faible et idem pour les taux, sinon la plus grande débâcle économique de tous les temps serait encore pire...
car avec la gauche, le pire du pire est toujours possible..!!
la descente aux enfers qui s'accélère en ces temps difficiles, et encore heureusement que le prix du pétrole est faible et idem pour les taux, sinon la plus grande débâcle économique de tous les temps serait encore pire... car avec la gauche, le pire du pire est toujours possible..!!
On aurait un niveau de produit sous les italiens depuis 1983 jusqu'à 2007 puisque nous sommes bons dans la crise...
Le lobying est deja sur-represente a Bruxelles : on voit ce que cela donne !
de l’Élysée, avec les résultats qu'ils obtiennent en économie , c'est inquiétant.
quand ca va dans leur poche, ca va....
au passage, ne placez pas votre argent chez amundi.... de genre de ' surdiplome', c'est type le gars qui a fait bcp de theorie mais n'a jamais rien fait de positif en pratique
de memoire, hollande il n'enseignait pas la theorie de la croissance ( harrod domar et consors ) a l'ena?
vu les resultats brillants c'est preuve s'il en est qu'il y a une difference entre la theorie et la pratique
si l'on supprimait cette connivence entre des capitaliste de pacotille et le pouvoir administratif, le monde financier ne pourrait en être qu'assaini et ne pas perdre son temps et son argent à intégrer ce genre de profils
Combattre le "tout fonctionnaire" permet de lâcher des millions d'euro au privé pour des systèmes délirants qui partent au trou...
Combattre le "tout fonctionnaire" permet de donner des millions à des startups qui n'ont pas le moindre client et ne rentrent pas un radis en 3 ans...
De quoi se faire des bonnes bouffes!
Les français ont voté! Vive le non remplacement d'un fonctionnaire sur deux et les baisses de budget par ministère : C'est plus spectaculaire et moins fatiguant qu'un pilotage au niveau des missions et des besoins!
Une chasse au doublon pour faire des économies? Trop compliqué à mettre en valeur pour gagner le vote des électeurs!
Un fonctionnaire qui met en place des systèmes permettant d'économiser des centaines d'ETP par an? C'est par manque d'ambition, par fainéantise et par incompétence. Quand le but de quelqu'un n'est pas de devenir quelqu'un, qu'il trouve son plaisir dans la réalisation, c'est un mange petit qui n'atteint pas la cheville d'un aspirant milliardaire!
Les français boivent les arguments des libéraux en conspuant les petits fonctionnaires sans se rendre compte que les vrais entrepreneurs et eux mêmes financent les parasites de tous bords.
Qu'ils continuent à casser du fonctionnaire, du chômeur et du migrant plutôt que de chercher à comprendre comment sont utilisés leurs impôts... Ils permettront ainsi la progression des libéraux qui imposeront aux états d'abandonner la santé, l'éducation, les retraites, etc. Les états pourront alors se concentrer sur l'essentiel : Ce qui génère du crédit.
Ce n'est pas un hasard si la plupart des pays sont touchés par des bulles dans l'immobilier et quand elles éclateront, je suis persuadé qu'ils seront moins nombreux à se battre pour conserver la seule solidarité du clan!