Quatre candidats se sont déclarés pour reprendre Ascométal

Le tribunal de commerce de Nanterre a reçu quatre offres de reprise pour le groupe sidérurgique Ascométal, en redressement judiciaire et qui emploie près de 1.900 personnes en France. Parmi les quatre offres de reprise, l'une émane d'une entreprise française.
Ascométal compte trois grosses usines en France à Dunkerque, Hagondange et Fos sur Mer

Selon des sources du dossier interrogées par l'AFP, le tribunal de commerce de Nanterre a reçu quatre offres de reprise pour le groupe sidérurgique Ascométal, en redressement judiciaire et qui emploie près de 1.900 personnes en France.

Un Français parmi les quatre

Deux fonds américains, Apollo et Anchorage, le groupe brésilien Gerdau et un groupe français porté par Frank Supplisson, ex-directeur de cabinet de l'actuelle directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) Christine Lagarde, se sont déclarés candidats à la reprise d'Ascométal.

Le groupe algérien Cevital, qui a repris récemment FagorBrandt et dont le nom a circulé ces derniers jours comme candidat de dernière heure, "a indiqué qu'il était ouvert à des négociations avec les repreneurs éventuels", ont précisé les sources.

Comme la société algérienne ne faisait pas partie des treize candidats à avoir déposé un projet de reprise avant le 7 avril, elle ne pouvait présenter une offre formelle dans le délai arrivé à échéance vendredi à minuit qui permettait aux premiers de confirmer et améliorer leur offre.

La proposition de "Cevital n'est que partielle et n'a pas la même portée juridique que les quatre autres. Elle est destinée à s'associer à une autre", a précisé, de son côté Yann Amadoro, représentant CGT des salariés.

Les syndicats ne veulent pas des fonds américains

"Nous allons travailler sur ces améliorations pour tenter dès lundi soir de dégager l'avis le plus unitaire possible", a ajouté le syndicaliste. "Si les syndicats doivent se positionner ce ne sera en aucun cas pour soutenir l'offre des fonds" Apollo et Anchorage", a-t-il prévenu.

Plombé par une dette de 360 millions d'euros, Ascométal avait été placé en redressement judiciaire le 7 mars, après l'échec des négociations engagées entre son actionnaire, Apollo, et ses banques créancières, Morgan Stanley et Bank of America, qui soutiennent l'offre d'Anchorage.

Une audience est prévue mercredi après-midi au tribunal de commerce de Nanterre, au lendemain d'un comité central d'entreprise (CCE) où les quatre offres seront présentées dans le détail aux représentants du personnel.

Trois usines en France

Leader des aciers spéciaux pour l'automobile et l'industrie pétrolière, Ascométal compte trois grosses usines en France : Dunkerque (Nord), Hagondange (Moselle) et Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône). Le groupe a aussi des sites à Custines (Meurthe-et-Moselle), Le Marais (Loire) et Le Cheylas (Isère).

 

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Commentaires 4
à écrit le 11/05/2014 à 20:32
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Il faut privilegier l'offre francaise et voire si une alliance avec l'offre bresilienne et algerienne n'est pas possible.

à écrit le 11/05/2014 à 18:07
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Avec ce que l'armee francaise a fait les algeriens devraient nous laissez mourir economiquement

le 11/05/2014 à 18:34
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Quelle puissance d'analyse... on s'ennuie ?

le 13/05/2014 à 20:30
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Bonjour Bertrand, ne mélangez pas les choses, tournez la page comme beaucoup d'Algériens ont pu faire. nous parlons d'entreprise, de finance, d’économie sur ce site.

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